26 Fév

Parigo #32 : les embouteillages sont-ils une fatalité ?

Voilà un domaine où notre suprématie ne fait aucun doute : l’Ile de France est la reine incontestée de la congestion, le champion hors catégorie des ralentissements, la médaille d’or des embouteillages… bref, la reine des bouchons ! Résorber le trafic routier francilien est une question lancinante, chaque année un peu plus pressante et à laquelle personne, jusqu’à aujourd’hui, n’a pu ni su, apporter de réponse. Les points noirs sont tellement nombreux qu’il serait impossible de les lister. Bien sûr, la « solution vélo » permettrait de fluidifier le trafic mais elle est moins pertinente en grande couronne qu’à Paris : les distances parcourues et les aménagements ne sont les pas les mêmes.

Longtemps, on a pensé qu’en construisant des voies supplémentaires ou en élargissant les routes existantes, on ferait disparaître les embouteillages. Alors, durant des décennies, on a construit des routes ou des autoroutes de plus en plus larges : jusqu’à 26 voies pour la Katy freeway à Houston ! Jusqu’au jour où les ingénieurs spécialisés ont fini par partager le même constat :  le fait d’ouvrir une route augmente la circulation. C’est ce qu’on appelle l’effet « aspirateur » : si une route existe, les voitures vont l’emprunter. Et si on l’élargit, d’autres voitures viendront, pensant profiter d’une meilleure circulation. Au bout du compte, ouvrir une nouvelle voie ou une nouvelle route, aboutit, à moyen terme, à augmenter la circulation… et donc à aggraver les embouteillages.

Faut-il pour autant baisser les bras ? Certains aménagements ne peuvent-ils pas, à l’image du plan anti bouchons élaboré par la région Ile de France, faciliter le quotidien des automobilistes ? Le covoiturage ne serait-il pas tout simplement LA solution alors qu’aujourd’hui ne ne sommes en moyenne que 1,1 usager par voiture ? Les expériences réussies à l’étranger peuvent-elles nous inspirer ?

Parigo mène l’enquête.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Pour aller plus loin : Parigo #12 : peut-on se passer de voiture dans Paris ?

23 Fév

Grand Paris Express : du retard mais une réalisation dans sa globalité

Après plusieurs mois de silence médiatique et d’échanges tendus avec les élus locaux, Edouard Philippe a finalement confirmé la réalisation de l’intégralité des 200 km de métro automatique du Grand Paris Express, avec 2030 comme horizon, malgré des retards importants sur de nombreux tronçons, jusqu’à 6 ans pour certains. Les plus chanceux, jugés les plus prioritaires, pour cause de JO ou de cohésion territoriale, seront opérationnels en 2024. Pour les autres, il faudra encore patienter…

Bertrand Lambert @B_Lambert
► Sur le même thème : Grand Paris Express : la ligne 15 sud comme vous ne l’avez jamais vue !
► Pour aller plus loin : Parigo #26 : métro, RER, Grand Paris Express… les tunneliers en action !

19 Fév

Parigo #31 : la révolution de la billettique arrive en IDF

Et si demain nous prenions le métro, le transilien ou encore le RER à l’aide de notre smartphone, ou encore de notre carte bancaire, sans contact ni achat de billet au préalable ? Non, ce n’est pas de la science fiction ! IDF Mobilités (ex STIF) multiplie depuis un an et demi les annonces à ce propos : comme Londres, l’Ile de France s’apprête en effet à autoriser la validation et le paiement via des modes de paiement jusqu’ici impossible : le téléphone mais aussi la CB. Les premières expérimentations, pour le téléphone, débuteront d’ici quelques mois, au second semestre 2018. Parigo vous dit tout et vous dévoile même le design des futurs valideurs conçus par la SNCF.

En attendant que cette petite révolution devienne réalité, il se vend toujours 1.500 tickets de métro chaque minute : Parigo vous emmène en Sologne là où les petits bouts de carton les plus célèbres de Paris sont fabriqués depuis plusieurs générations. L’occasion également de revenir sur l’histoire de ce ticket de métro, déjà 117 ans – et quelques mois – au compteur, et qui est passé par toutes les couleurs de l’arc en ciel depuis sa naissance en juillet 1900.

10 Fév

Parigo #30 : le T1, précurseur du retour du tramway en IDF

Voilà un numéro de Parigo qui vous avait sans doute échappé en décembre dernier, hommage à Johnny Hallyday oblige. Et pourtant, il vaut le détour : je vous propose une radiographie complète du T1, 25 ans après ses débuts en Seine Saint Denis. L’occasion également de revenir sur la folle épopée du tramway en Ile de France, entre son apogée au début du 20eme siècle et son retour, au forceps, dans les années 1990.

Avec ses 17 km de ligne entre Bobigny et Saint-Denis , le T1 a révolutionné les déplacements dans le nord francilien : sans lui, nous n’aurions sans doute jamais eu de T2 ou de T3. Il faut dire qu’à la fin des années 80, lorsque le lancement du T1 a été acté, plus grand monde dans la région ne croyait au potentiel du tramway en Ile de France. L’arrivée de ce tram, en 1992, marquait en effet le grand retour du tramway en Ile-de-France après 55 ans d’absence, et la lente réconciliation de la région avec ce mode de transport bien connu de nos grands parents.

Fort de son succès grandissant (près de 200.000 voyageurs quotidiens aujourd’hui, alors que seuls 50.000 étaient espérés… ), le T1 continue de grandir, à la fois vers l’ouest et vers l’est :  Parigo fait aussi le point sur les différents prolongements envisagés, à la fois dans les Hauts de Seine jusqu’à Rueil Malmaison et dans le Val de Marne jusqu’à Val de Fontenay.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : TPM#13 : quel bilan pour le T3, 10 ans après ?
► Sur le même thème : TPM#7 : les 10 ans du T4 et son extension vers Clichy sous bois

03 Fév

Parigo #29 : les transports décarbonés, ça bouge en Ile de France !

Après plus d’un siècle de pétarade et de règne sans partage, le moteur thermique n’est plus en odeur de sainteté : interdiction programmée, normes de plus en plus restrictives… constructeurs et opérateurs sont bien obligés de se tourner vers d’autres modes de propulsion. Et l’Ile de France n’est pas en reste : les bus zéro émission sont ainsi de plus en plus nombreux dans la région. Exemple avec la ligne 341 de la RATP, qui ne compte plus aucun bus essence ou diesel depuis plus d’un an. D’ici 2025, la RATP a même prévu d’être équipée à 100% de bus « propres », à savoir électriques ou biogaz. Une compagnie de taxi parisien roule, elle, à l’hydrogène depuis plusieurs mois. Quant aux centres de recherche des constructeurs français, pour la plupart situés en Ile de France, ils travaillent d’arrache-pied à développer des véhicules électriques plus performants et plus abordables.

Parigo vous dévoile les coulisses de cette transition énergétique majeure, à la fois du côté des transports en commun que des voitures individuelles.
Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : Parigo #4 : l’électrique s’invite en ville

29 Jan

Parigo #28 : la chasse aux fraudeurs est ouverte

CaptureFraudeSouvenez-vous, en octobre 2016, une campagne de sensibilisation lancée par le STIF devenait la risée des réseaux sociaux : en cause, des dragons à la sauce GOT incitant de jeunes franciliens à frauder. La campagne se voulait pourtant on ne peut plus sérieuse avec comme objectif la lutte contre la fraude dans les transports.

Un an et demi, plus tard, où en sommes-nous ? Premier constat, les contrôleurs, qui sont près de 2.000 en Ile de France, tous réseaux confondus, sont de plus en plus présents et efficaces, renforcés par de toutes nouvelles armes réglementaires, comme la possibilité de croiser les fichiers pour récupérer une adresse valide. Le vote de la loi Savary mi 2016 a considérablement modifié le rapport de force entre fraudeurs et contrôleurs.

Cette semaine, Parigo vous emmène au cœur de ce jeu du chat et de la souris, qui a d’ailleurs toujours existé, dès les débuts du métro. Qui fraude et pourquoi ? Vous le verrez, la réalité est bien loin du cliché du fraudeur pauvre et calculateur. Que ce soit dans le métro, le RER, mais aussi en surface, pour les tickets de stationnement des voitures, la chasse est ouverte !

Deux invités  :
Jean-Baptiste Suquet, enseignant-chercheur à Neoma Business School
Laurent Probst, directeur général d’Ile-de-France MobilitésBertrand Lambert @B_Lambert75

22 Jan

Parigo #27 : vélib’, plan vélo… les cyclistes parisiens au bord de la crise de nerfs

Deux semaines après sa mise en service, le nouveau vélib’ ne compte toujours qu’une petite centaine de stations, bien loin des 700 promises au 1er janvier par Smovengo, le groupement qui a succédé à JCDecaux. Alors que l’ensemble des 1 400 stations du service, dont 350 sont situées hors de Paris, devaient avoir été mises en place d’ici au 31 mars prochain, il est question aujourd’hui du printemps, voire de juillet. Ajoutez à cela des problèmes en cascades sur l’appli, des bugs à répétition sur les bornes (certains abonnés ont la surprise d’avoir accès aux données personnelles d’autres clients), un service client aux abonnés absents… et vous obtenez le plus beau raté de la décennie. Un accident industriel hors norme, pénalisant au quotidien plus de 300.000 abonnés et des milliers d’utilisateurs occasionnels. Ce qui n’arrange rien, c’est que l’ensemble des acteurs du dossier mènent clients et journalistes en bateau, comme vous le découvrirez dans l’émission. Vous découvrirez également la toute première interview fantôme de l’histoire de Parigo, symptomatique d’une communication de Smovengo pas vraiment à la hauteur des enjeux.

Deux ans après le vote du plan vélo, en 2015, où en sont les aménagements prévus ? Là aussi, les retards s’accumulent. C’est en tout cas le constat de l’association Paris en Selle, qui a lancé son observatoire du vélo. Des accusations auxquelles répondra Christophe Najdowski qui, lui, ne s’est pas défilé 😉

Bertrand Lambert
► Sur le même thème : Parigo #23 : la révolution vélib’ débarque le 1er janvier
► Pour aller plus loin : Parigo #19 : la révolution du free floating arrive en Idf

15 Jan

Parigo #26 : métro, RER, Grand Paris Express… les tunneliers en action !

Cette semaine, Parigo vous emmène en sous terre inconnue, là où les tunneliers de la RATP, de la SNCF et du Grand Paris Express s’activent, bien de la fureur médiatique. Tandis que les bruits les plus divers, parfois alarmistes, parfois fantaisistes, circulent en surface, de nombreux chantiers fourmillent d’activité sous terre. Quatre lignes de métro, la 4, la 11, la 12 et la 14 sont en cours de prolongement, la plupart du temps hors de Paris. Le RER E s’apprête lui à s’agrandir à l’ouest, direction la Défense. Quant au Grand Paris Express, les premières portions des 200 km prévus commencent à se dessiner, notamment sur la ligne 15 sud, censée être la première à entrer en service dès 2022 (en attendant un éventuel report en 2023, la décision du gouvernement est attendu dans les prochains jours).

Où en sont les travaux sur tous ces chantiers hors norme, où il faut parfois congeler des nappes phréatiques ? Comment se déroulent-ils ? Doit-on craindre de nouvelles mauvaises surprises, comme le nouveau retard de 6 mois annoncé récemment pour la ligne 14 ? Les délais seront-ils tenus ? Parigo mène l’enquête, jusqu’à 40 m sous terre ! Les invités : Philippe Yvin, président du directoire du Grand Paris Express et Mathieu Leroy, directeur du prolongement de la Ligne 14 Nord/Sud.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Pour aller plus loin : Grand Paris Express : la ligne 15 sud comme vous ne l’avez jamais vue !
► Sur le même thème : Nouveau retard pour le prolongement de la ligne 14

08 Jan

Parigo #25 : les stations fantômes du métro parisien se dévoilent

Elles font fantasmer les amoureux des sous sols parisiens : les stations fantômes du métro parisien ne sont pas une légende urbaine. Elles existent bel et bien : certaines ont été fermées dans les années 30, d’autres n’ont jamais accueilli le moindre voyageur… les onze stations fantômes du réseau RATP se livrent comme rarement à la télévision dans ce numéro de Parigo. Vous découvrirez des stations oubliées ou jamais terminées, avec parfois pour seul accès les voies de chemin de fer : et pour cause, les accès vers la surface n’ont jamais été construits. Quelques-une, à l’image de la station Porte des Lilas ont eu droit à une seconde vie (cette station est devenue le studio cinéma grandeur nature de la RATP, là où a été tourné Amélie Poulain par exemple), d’autres rêvent secrètement d’une première vie… et ça tombe bien, des architectes ont imaginé des aménagements suprenants (piscine, boîte de nuit…) à découvrir dans l’émission.

Reportages, entretiens exclusifs… partez à la découverte d’un monde méconnu, pour ne pas dire inconnu de la plupart des voyageurs, à 20 mètres sous terre… Bon voyage 🙂Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Sur le même thème : Parigo #2 : l’étonnant destin des gares oubliées de Paris

03 Jan

Parigo #24 : la magie de l’Orient Express

A l’occasion de la sortie du remake du «Crime de l’Orient-Express» réalisé par Kenneth Branagh, je vous propose une visite guidée de l’Orient Express, parti pour la première fois de la gare de l’Est en 1883, direction Constantinople.

S’il est un train qui a marqué l’histoire, c’est bien lui. De son premier voyage en 1883 au dernier, en 1977, il a traversé un siècle et deux guerres mondiales à toute vapeur.

Dans le confort inégalé des voitures historiques, créées pour la fameuse Compagnie internationale des wagons-lits, je reçois d’abord Guillaume Picon, auteur de Orient-Express, de l’histoire à la légende, paru récemment aux éditions Albin Michel. Vous saurez tout sur la genèse de la révolution ferroviaire imaginée par un personnage méconnu, le Belge Georges Nagelmacker.

James Bond, Hercule Poirot… Les personnages de fiction ont souvent voyagé à bord de l’Orient-Express. Petit florilège des œuvres qui n’auraient sans doute jamais vu le jour sans ce train, inépuisable source d’inspiration pour de nombreux écrivains et cinéastes.

Marqueteries, tapisseries, salons… L’Orient-Express, c’est d’abord un raffinement et un luxe inégalés. Fin connaisseur de ce train mythique, Arthur Mettetal nous expliquera la richesse du style Orient-Express. Un style où se mêlent Art déco et Art nouveau.

Enfin, nous élargirons notre horizon, à la découverte d’autres trains mythiques, d’hier et de demain… sur les cinq continents.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

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