24 Juin

Vélo, métro, boulot, dodo : Véligo poursuit son développement

veligoDoucement mais sûrement, Véligo poursuit sa route. Deux nouveaux espaces viennent d’être inaugurés à Ozoir la Ferrière (RER E) et à Tournan en Brie (ligne P et RER E), en Seine et Marne. Vous ne connaissez pas Véligo ? Si vous souhaitez garer votre vélo dans une consigne sécurisée et/ou dans un abris en libre accès, à proximité immédiate des entrées de votre gare transilien ou RER, cet article est fait pour vous ! Et Véligo aussi par la même occasion.

L’idée du STIF, à l’origine du projet, est d’inciter les voyageurs à utiliser leur vélo en complément des transports en commun. Et l’expérience, lancée il y a maintenant plusieurs années, est plutôt concluante : les utilisateurs sont, dans leur très grande majorité*, satisfaits de la sécurité et de la propreté des espaces qui leur sont proposés. Pour y accéder, il suffit d’être en possession d’une carte Navigo chargée d’un forfait en cours de validité (Semaine, Mois, Annuel, imagine R, Solidarité Transport) et de souscrire un abonnement à 20 euros (par an). C’est un peu moins cher qu’un abonnement annuel à Vélib’ et en plus vous êtes certain de retrouver votre vélo en sortant du train !

On compte aujourd’hui 56 espaces Véligo en service en Ile-de-France, essentiellement en petite couronne : à Paris, seule la toute nouvelle gare RER Rosa Parks est équipée.

Ces deux nouveaux espaces Véligo comptent chacun 40 places. Ce qui porte à 3 658 le nombre de places sécurisées proposées en Ile de France par Véligo … c’est certes deux fois plus qu’en novembre dernier mais le STIF est encore loin, très loin, de son objectif de 20.000 places en 2020. 

* Enquête menée par le STIF en avril 2013 : 92 % des abonnés Véligo se sont déclarés satisfaits par le service Véligo.

Bertrand Lambert

Infos pratiques : pour souscrire à Véligo, direction le nouveau service www.veligo.transilien.com (souscription en ligne simple et rapide en payant par carte bancaire). Vous pouvez également passer par le centre de gestion Véligo (01 71 25 06 50 de 7h00 à 20h00, 7j/7  – prix d’un appel local) ou en remplissant directement le formulaire papier disponible au guichet des gares équipées d’une consigne Véligo.
► Sur le même thème : Vélo Métro Boulot : ouverture d’un 1er espace Véligo sur la ligne 13

22 Juin

Top départ pour le « balcon vert » entre les gares de l’Est et du Nord

balcon 3Feu vert pour le balcon vert ! C’est mercredi prochain, le 29 juin à 9h, que seront – enfin – lancés les travaux pour le « Balcon Vert » de la rue d’Alsace, véritable serpent de mer imaginé il y a près de 10 ans et qui consiste à créer une passerelle verte entre les deux gares du nord de Paris. Ce nouvel espace de promenade et de détente, un jardin public de près de 200 m de long propriété de la ville de Paris, sera accessible aux riverains bien sûr mais aussi et surtout aux voyageurs en transit entre les deux gares. Des escalators permettront même de passer directement du quai n°1 de la gare de l’Est à la passerelle, et donc, in fine, à la gare du Nord, sans avoir à emprunter la rue d’Alsace. Une bonne nouvelle pour les voyageurs en correspondance (6.000 par jour), contraints aujourd’hui d’emprunter cette rue étroite et peu accueillante, mais aussi pour les habitants et commerçants du quartier Alsace – Deux Gares, depuis longtemps mobilisés pour dénoncer les nuisances qu’ils subissent au quotidien (saleté, insécurité…).

balconCe balcon vert sera en fait un toit végétalisé de 2.600 m², construit sur la terrasse d’un tout nouvel hôtel 4 étoiles situé en lisière du quai n°1 de la gare de l’Est. Cet hôtel, destiné aux voyageurs en transit, disposera de 170 chambres haut de gamme et d’un « club » ouvert 24h/24 adapté aux besoins des voyageurs d’affaires.

Les travaux devraient durer 3 ans : ils débuteront dès cet été par l’enlèvement des voies ferrées, le renforcement du mur de soutènement puis par la démolition du centre de tri postal aujourd’hui abandonné.

Bertrand Lambert
Copyright perspective (article et vidéo) : Richard TolbinskiSLA Architecture

► MAJ 29/06/2017 : voyez le reportage de Virginie Delahautemaison et Philippe Aliès

Top départ pour le « balcon vert » entre les gares de l’Est et du Nord
► Sur le même thème : Sur le toit du siège de la RATP : 80 écrevisses, les seules à l’air libre de tout Paris

20 Juin

Jeu de poker menteur autour de l’avenir du pass unique

Il y avait pas mal de monde au conseil régional, cet après-midi, pour écouter les différents intervenants autour de l’avenir du pass unique et de son tarif, les fameux 70 euros. L’ensemble ressemblait plus à un réquisitoire géant puisque la totalité de celles et ceux qui ont pris la parole cherchait en fait à démontrer le non sens de la politique tarifaire actuelle. Parmi eux, Marc Ivaldi, un économiste, professeur à la Toulouse School of Economics, dont les conclusions ont suscité un certain émoi parmi les usagers présents. Pour en avoir le cœur net, nous l’avons interrogé pour « Transportez-moi ».
► Voir aussi notre analyse sur ce poker menteur

Bertrand Lambert

► Sur la même problématique : Le passe Navigo à 70€ est-il viable ?
► Sur la même problématique : le pass Navigo à 70 euros a-t-il vécu ?
► Sur le même thème : les enjeux du pass unique
► Pour aller plus loin : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
► Pour aller plus loin : Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »

16 Juin

Journée sans voiture du 25/09/2016 : périmètre élargi mais toujours autant de dérogations

On se souvient tous de la 1ere journée sans voiture du 27 septembre dernier : succès populaire indéniable, surtout sur les Champs-Elysées, mais aussi polémique à tous les étages : entre la mairie de Paris et la préfecture de police, entre pro et anti, entre cyclistes, piétons et automobilistes… avec comme sujet de discorde principal le périmètre de l’opération. Il faut dire que celui de la 1ere édition était peau de chagrin : pour schématiser, seul l’hyper centre ville était véritablement concerné. La faute, selon Anne Hidalgo, à la mauvaise volonté de la préfecture de police. Cette fois, la ville a su se montrer plus convaincante : le 25 septembre prochain, tous les arrondissements de la capitale seront concernés (au moins en partie), soit 650 km de chaussées. C’est 5 fois plus que l’an dernier ! 45% du territoire parisien intra-muros (environ 38 km2) sera au calme (la zone vert foncé), débarrassé de la pollution et du bruit des voitures. Miracle, nous entendrons de nouveau chanter les oiseaux sans avoir à tendre l’oreille et nous pourrons parler à notre voisin sans avoir besoin de hausser le ton. De quoi redécouvrir la ville tout autrement. Apaisée. Civilisée. Humaine. L’initiative est évidemment positive. Elle vise, comme l’an dernier, à sensibiliser les Parisiens à la nécessité de modifier leur comportement vis-à-vis de la voiture. Sauf que…

  • Le jour du Seigneur
    Organiser une journée sans voiture un dimanche, pourquoi pas, c’est bon pour le tourisme, ça permet de profiter de l’évènement en famille et d’éviter des embouteillages monstres en périphérie, mais ce n’est malheureusement pas ce jour là que les Parisiens ou banlieusards vont apprendre à penser autrement leur trajet domicile/travail, principal source de trafic routier dans Paris. On est donc encore loin du véritable moment pédagogique à destination des accrocs de l’auto souhaité par la ville.
  • Des dérogations à gogo
    Attention, « Journée sans voiture » ne veut pas dire « Paris sans voiture ». Comme l’an dernier, il y aura potentiellement des voitures en circulation partout, y compris dans les secteurs dits « piétons ». Ainsi, si vous habitez dans une zone a priori fermée aux voitures, vous aurez le droit de prendre votre véhicule comme bon vous semble. Les taxis (mais pas les VTC), les véhicules d’urgence, estafettes des commerçants (les marchés auront bien lieu ce jour là), camions de déménagement (ayant demandé une autorisation au préalable ici) ou encore, fort heureusement, les bus de la RATP (au contraire des cars de tourisme ou de type Ouibus qui seront bannis des zones piétonnes) pourront, eux aussi, circuler librement. Seule obligation, valable pour tout le monde : rouler au pas, à 20 km/h.
  • Une journée riquiqui
    11h-18h, soit 7 heures sans voiture, c’est ce qui s’appelle réduire une journée à sa portion congrue !


Pour rester positif, la deuxième édition est tout de même bien plus ambitieuse que la première, gageons que celle de 2017 sera encore plus radicale avec des quartiers entiers réellement piétons. Vivement Paris délivrée de l’emprise sonore et olfactive des moteurs à explosion !

Bertrand Lambert

► Pour se balader dans la carte interactive, cliquez ici.
► Sur le même thème : Journée sans voiture du 27 septembre : de qui se moque-t-on ?

Métro, boulot, disco : le 4eme Lunchbeat RATP en version funk et hip hop

lunch 4lunchbeatC’est à Glacière, sur la ligne 6, que la RATP vous donne rendez vous mardi prochain, le 21 juin, jour de la fête de la musique, pour un déjeuner électronique endiablé. C’est gratuit, ça pulse (on l’a testé nous-mêmes il y a quelques mois, voyez plutôt), mais attention, le nombre de place est limité : inscrivez vous ici.

Après une 3eme édition au son électro, avec Domenico Torti aux platines, place cette fois à un tout autre style musical : le funk et le hip hop ! La formule, elle, reste identique : une heure et demie de DJ-set, entre 12h30 et 14h, un repas (les savoureux bagels et hot-dogs concoctés par Hutch) et des boissons offerts. De quoi se changer les idées à l’heure du dej’ !

C’est sous l’impulsion de DJ First Mike, que ce nouveau Lunch Beat prendra un virage hip-hop et funk. Habitué des ondes radiophoniques, DJ First Mike électrise tous les matins le réveil des auditeurs de Mouv’ dans le Wake-up Mix. Autre nouveauté, la présence d’un danseur professionnel, Karl Kane Wung, pour accompagner vos premiers pas sur la piste de la station Glacière.

Le concept du Lunch Beat est né à Stockholm. Tout a commencé en 2010, quand une jeune Suédoise, Molly Ränge, réunit des amis dans un garage pour clubber à l’heure de la pause déjeuner. Six ans plus tard, le lunch beat a fait le tour du monde : c’est un phénomène mondialement connu et la RATP en est déjà à sa 4eme édition. Vous aussi, venez danser sous les voies du métro parisien ! Inscrivez vous ici.

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : Lunch Beat RATP#3 : on y était !

14 Juin

Le passe Navigo à 70€ est-il viable ?

NavigoValérie Pécresse se prépare t-elle à augmenter substantiellement le tarif du pass unique ? Lundi, le STIF accueillera, sous son égide, des économistes et des experts reconnus dans le domaine des transports, pour, officiellement, « éclairer les enjeux de la politique tarifaire et dialoguer avec les élus et les acteurs des transports collectifs en Ile de France ». Le thème de cette table ronde est on ne peut plus clair : « Le passe Navigo à 70€ est-il viable ? ». Comme je le soulignais déjà dans un précédent post publié en mars dernier – le pass Navigo à 70 euros a-t-il vécu ?, la question n’est pas la survie du pass unique, que la présidente de la région s’est engagée à conserver. La question est évidemment celle de son prix, fixé à 70€ depuis sa mise en œuvre par la précédente majorité régionale. Depuis sa prise de fonction en janvier, la présidente LR du conseil régional d’Île-de-France multiplie les déclarations ambigües, que ce soit à la télévision (comme ici sur France 2 ou encore sur notre blog) comme si elle voulait préparer l’opinion à une éventuelle hausse de tarif du Pass Navigo, en contrepartie notamment d’une amélioration de l’état des transports régionaux. Au delà du financement à proprement parler du pass unique, ce sont les 8 à 9 milliards d’euros que vont coûter les fameuses 700 rames neuves que Valérie Pécresse a promis d’ici 2021 qui pose la question d’une hausse éventuelle des tarifs des transports franciliens. La table ronde de lundi semble être une nouvelle étape vers une hausse quasi inéluctable, laquelle ferait une victime de taille : les parisiens, les seuls à avoir déjà subi une hausse tarifaire de leur abonnement lors de la suppression des zones, en septembre dernier

Bertrand Lambert

► Sur la même problématique : le pass Navigo à 70 euros a-t-il vécu ?
► Sur le même thème : les enjeux du pass unique
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09 Juin

Grèves, inondations : les usagers au bord de la crise de nerf

« On en a marre de ces grèves« , s’énerve un usager. On le serait à moins. Depuis neuf jours c’est la galère sur la ligne D dur RER. À Villeneuve-Saint-Georges, prendre les transports en commun est un combat de chaque instant. Sans même parler des fermetures de ligne causées par les inondations. « Je travaille à 7h30 et je dois prendre le premier train qui est à 5h28 au lieu de prendre le train de 6h49 pour être sûr que je puisse en avoir un », explique un autre usager croisé hier.
Fait rarissime, face à une telle situation, les trois associations d’usagers les plus importantes de la région sont montées au créneau pour faire part de leur mécontentement et de leur exaspération. Dans un courrier adressé à Alain Krakovitch, le directeur du Transilien, les présidents de la SADUR (RER D), de la FNAUT et de Plus de Trains (lignes L et U) déplorent des conditions de transport devenues intolérables.
Sur certaines lignes (réseaux Est et Saint Lazare notamment), les usagers subissent aujourd’hui leur 22ème jour de grève en 2016. Sur certaines lignes, le plan de transport minimum de 33% de trains en circulation n’a pas été respecté (cf. annexe I-C-3 du contrat STIF-SNCF) : ligne U fermée ou limitée certaines journées, ligne R avec environ 10% du trafic normal, RER C et D avec environ 25% du trafic normal. Sur de nombreuses lignes, notamment les B, D et L, le plan de transport annoncé n’est pas respecté.
Ce chaos quotidien est principalement du à la grève du personnel de la SNCF (lancée le 1er juin puis reconduite), mais les inondations et ses conséquences sur le réseau ont été, si j’ose dire, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase.

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07 Juin

Des métros toute la nuit le soir de la finale de l’EURO !

beau-jeu-1Vous en rêviez depuis des années : des métros circulant toute la nuit, avec des correspondances assurées vers le RER, voilà ce que nous propose la RATP pour l’Euro. Pas d’emballement, ce dispositif rarissime sera seulement effectif la nuit suivant la finale de l’Euro, le 10 juillet. C’était trop beau ! Le reste du temps, seules les lignes desservant les deux stades franciliens seront renforcées les jours de match. Le coût de ce service supplémentaire, pris en charge par le Stif, est estimé à 1,7 million d’euros. Voilà ce que ça donne dans le détail :

# pour les cinq matchs au Parc des Princes, deux lignes de métro sont renforcées (plus de trains en circulation) : la ligne 9 et la ligne 10.

# pour les six matchs au Stade de France (hors finale), la ligne 13 du métro est renforcée ainsi que le RER B (plus de trains en circulation).

EURO RATP

# pour la finale, le 10 juillet, les lignes de métro 1, 2, 4, 6, 9, 13 et 14 resteront ouvertes toute la nuit. Mais seules les stations les plus importantes ou en correspondance seront ouvertes (voir plan ci-dessus). Les RER A et B fonctionneront également toute la nuit dans les deux sens (voir gares ouvertes dans le plan ci-dessus).

A noter également que le 9 juin, à l’occasion du concert d’ouverture de l’Euro 2016, signé David Guetta, sur le Champ de Mars, les lignes 6, 8, 9 et 14 resteront ouvertes 1h de plus qu’à l’accoutumée (donc comme un vendredi ou un samedi soir). Les lignes de Noctilien seront également renforcées.

Bertrand Lambert

04 Juin

Le RER C n’est pas passé loin de la catastrophe

IMG_1896Il y a quelques années, une Seine à 6.10 m dans Paris aurait nécessité d’inonder volontairement le tronçon central (5 km dont 2 de tunnel) pour lui permettre de résister au poids et à la pression de l’eau. Mais grâce aux travaux Castor, menés depuis 20 ans tous les étés, le tunnel est désormais suffisamment solide. Une chance car dans le cas contraire, il aurait fallu des mois avant que les trains ne puissent rouler de nouveau dans cette section de la ligne. Certes, depuis plusieurs jours, le trafic est interrompu et les voies sont partiellement inondées, mais rien de comparable en terme de dégâts avec ce qu’aurait occasionné l’inondation complète du tunnel ! IMG_5001Les principaux équipements électriques ont été mis à l’abri avant l’arrivée des eaux et dès que la Seine sera redescendue sous les 5.75 m la reprise du trafic sera envisageable. Les équipes de maintenance sont d’ailleurs déjà à pied d’œuvre pour préparer le terrain : il leur faudra 48h pour remettre les voies en état. La reprise du service n’est pas attendu avant le week-end prochain.

Voyez notre reportage, réalisé avec Nicolas Metauer

► MAJ 08/06/2016 : les travaux de remise en service du tronçon inondé dans Paris ont débuté la nuit dernière, le 7 juin, un premier train a circulé à vide aujourd’hui et la reprise de la circulation est espérée pour la fin de la semaine, au mieux vendredi. Une conférence de presse se tiendra demain, jeudi, à la gare Invalides. Peut-être enfin la fin du calvaire pour les 500.000 personnes qui empruntent chaque jour cette ligne, dont la partie intra-muros est paralysée depuis 6 jours.

► MAJ 23/01/2018 : suite à une nouvelle crue de la Seine, en cette fin janvier 2018, la SNCF a décidé d’interrompre la circulation sur 7 gares intra-muros du RER C dès demain, mercredi 24 janvier : Saint-Michel Notre Dame, Musée d’Orsay, Invalides, Champ de Mars, Av Pdt Kennedy, Boulainvilliers. Au vue des  estimations de Vigicrue, ces gares resteront fermées au moins jusqu’à vendredi. La nuit prochaine, SNCF Réseau a prévu d’envoyer une équipe de grimpeurs  professionnels fermer les baies de ventilation du tunnel intramuros donnant sur la Seine. C’est précisément cette opération, qui altère la conformité du tunnel aux normes incendie, qui entraîne l’arrêt des circulations sur ce tronçon.Les installations électriques et mécaniques situées le long des voies, sur les aiguillages et dans les gares seront par ailleurs mises en sécurité. Ces mesures permettront à SNCF de maintenir un maximum de trains en circulation en dehors de la zone touchée par la crue et faciliteront la reprise normale du trafic à l’issue de l’épisode climatique.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Pour aller plus loin : Inondation : une situation inédite depuis 50 ans à la SNCF

Inondations : une situation inédite depuis 50 ans à la SNCF

Dégâts liés aux inondations, RER C sous l’eau, reprise attendue du trafic, indemnisation des usagers… le directeur du Transilien, les pieds dans l’eau au milieu du tunnel central du RER C, répond à toutes les questions que vous vous posez, en exclusivité pour Transportez-moi : « on n’a pas connu un telle situation depuis 50 ans !« . Malgré la reprise du trafic sur les lignes P et N, Alain Krakovitch prévient : même si le pire a été évité et les équipements vitaux préservés, il faudra du temps pour retrouver des conditions d’exploitation normales.

Bertrand Lambert

► Pour aller plus loin : Le RER C n’est pas passé loin de la catastrophe avec la crue