27 Fév

Lo novèl collègi calandreta de Tolosa

Les nombreux calandrons et leurs parents l’attendaient depuis longtemps : le collège calandreta de Toulouse a enfin ouvert ses portes en septembre dernier. La première promotion de sixième, qui ne dépasse pas 10 élèves, vient des calandretas primaires haut-garonnaises mais également de Pamiers, en Ariège. Pour le moment, le collège s’est installé dans une maison de ville, dans le quartier Saint-Agne de Toulouse. Continuité de l’enseignement bilingue en immersion, pédagogie basée sur des projets qui se retrouvent dans toutes les matières, expérimentation novatrice de l’enseignement des langues… les débuts du collège calandreta toulousain sont positifs. La Fédération régionale espère désormais que cette ouverture réussie amènera l’inscription de plus en plus d’élèves : elle attend entre 15 et 20 collégiens de plus l’an prochain.

Sirine Tijani

 

26 Fév

Tolosa : Convergéncia politica cap a l’òc!

Plus de socialisation de la langue dans les lieux publics ? C’est OUI.

Vous voulez une troisième calandreta sur Toulouse ? On est d’accord !

Des ouvertures de classes bilingues ? Oui, au minimum une par an…

La réunion publique lundi soir impulsée par Convergéncia Occitana avait des allures d’Ecole des Fans. Des artistes qui connaissent la musique, des bonnes notes, et une chanson pour finir.

Tribune des politiques Salle du Sénéchal (Toulouse)

Sur scène, 3 candidats à briguer le Capitole : Pierre Cohen (PS), Jean-Luc Moudenc (UMP) et Antoine Maurice (EELV). 2 autres étaient restés en coulisse mais avaient pris soin d’envoyer un colistier sous les feux de la rampe : Marie-Ange Lalanne pour Christine de Veyrac et Vincent Rivière pour Jean-Pierre Plancade. Vincent Rivière a d’ailleurs été le seul à s’exprimer en occitan. Les occitanistes ont dû apprécier. Pierre Cohen un peu moins, en faisant  remarquer à juste titre qu’il aurait pu lui aussi mandater sa candidate occitanophone Lidwine Kempf pour s’exprimer.

Mise à part ça, ça fleurait bon l’unanimité et le consensus. Moins d’enjeux sans doute qu’en 2008, et donc moins de monde dans la salle du Sénéchal.

De que retener ?

Convergéncia occitana a donc réussi à réunir les 2 ténors PS et UMP qui se sont soigneusement évités. Pierre Cohen était déjà là en 2008. Pas Jean-Luc Moudenc qui avait envoyé Marie Déqué et René Bouscatel. Ce sera sans doute un des rares moments de campagne où ils seront ensemble. Ce n’est pas rien. Une preuve supplémentaire de l’intérêt unanime porté à l’occitan. Auparavant, Convergéncia avait envoyé un questionnaire portant sur 35 points aux candidats. Aucun ne l’a pour l’instant complété et renvoyé. Mais ça devrait venir.

L’ensenhament

Unanimité pour faire du dossier de la transmission une urgence et une priorité.

Côté calandreta, il faut secourir Costa Pavada qui est en difficulté, notamment de locaux. Ouvrir une troisième calandreta sur Toulouse : ils s’y sont tous engagés. Et enfin aider le tout nouveau collège qui vient d’ouvrir dans une maison du quartier Saint-Agne. Le candidat UMP est même prêt à céder un terrain pour y construire les bâtiments nécessaires. Côté public, il faut accentuer l’ouverture de classes bilingues, au moins une par an sur l’agglomération. La convention signée entre le rectorat et la région Midi-Pyrénées va bien aider. Les adultes eux aussi ne seront pas en reste. Vera-t-on demain le personnel municipal participer à des cours d’occitan ? Enfin des crèches bilingues seront expérimentées et la présence de l’occitan accrue dans le domaine périscolaire : centres de loisirs, CLAE…

La cultura

Parlons d’abord des lieux. L’Ostal d’Occitània a été inauguré par Jean-Luc Moudenc, pas peu fier d’avoir mené à bien ce projet après en avoir hérité. Mais il reste des travaux à faire : réaliser une documentation (notamment avec le legs fait par Maurici Andrieu), aménager les magnifiques caves, installer un ascenseur… Pas de problèmes du côté des candidats.

Et le conservatoire, est-il toujours occitan ?

Tous les politiques sont d’accord : il faut redonner à cet organisme ses missions initiales. Car aujourd’hui on la présence de l’occitan est très rare. Même son nom est caché. Un comble pour une institution qui pompe tout de même presque la moitié des 500 000 euros du budget octroyé à l’occitan ! Son président actuel Jean-Christophe Sellin n’a rien fait pour enrayer cette dérive. Bien au contraire. Mais le candidat Front de Gauche aux municipales -pourtant donné présent- n’a pas daigné venir pour s’en expliquer. De toute façon, sa ligne est claire : oui à la culture et non à la langue. Comprenne qui pourra.

Des divergences apparaissent sur la proposition de Convergéncia de transformer l’ancienne prison Saint-Michel en Centre International de la Civilisation Occitane Latine et Toulouse_-_Prison_Saint-MichelMéditerranéenne. Pierre Cohen a pour projet la création d’un espace dédié à la culture méditerranéene avec une composante occitane, mais pas à Saint Michel. Jean-Luc Moudenc veut consacrer ce lieu à la musique et à l’Orchestre du Capitole.

Antoine Maurice veut un ancrage au Sud (Barcelone) et en finir avec le parisianisme. Saint-Michel ? Pourquoi pas, à condition que cela reste un bâtiment public et un lieu de mémoire. Il est le seul à s’engager concrètement sur un budget porté à 2M d’euros. Vincent Rivière, avec la fougue du novice en politique, s’est engagé sur beaucoup de choses, a dégainé beaucoup de promesses. Mais il n’était que le représentant de Jean-Pierre Plancade.

En revanche, personne n’a dit OUI au quota de 10% réservé à la culture occitane demandé par Convergéncia.

Le mouvement Endavant avait mis la pression pour des annonces bilingues dans le tram. Mais il n’a pas eu à s’en servir. OUI les traductions sont en cours et tout se fera après l’élection.  Pour le reste, la signalétique bilingue devrait se poursuivre. Jean-Luc Moudenc veut même que « les collèges et lycées soient aux couleurs de notre langue ».

Un adjunt per la lenga

Unanimité là aussi, il y aura un adjoint pour l’occitan poste occupé actuellement par Jean-Charles Valadier. Ce sera Jean-Michel Lattes pour Jean-Luc Moudenc et sans doute Lidwine Kempf pour Pierre Cohen.

Per clavar

Dans ce simili débat qui n’en était pas un (d’ailleurs certains candidats l’ont refusé), où l’audace est restée aux vestiaires et le consensus a occupé le terrain, il est bien difficile d’extraire quelque chose. En tous cas pas de scoop ni d’annonce fracassantes. Une sorte de force tranquille où l’occitan est devenu une évidence en devenir, sans plus de certitudes.

Les grincheux diront que tout ceci était sens chuc ni muc (insipide) et ne servira à rien. Les optimistes relèveront que ce type d’échange démocratique n’existe pas –hélas- dans les autres grandes métropoles occitanes.

Et comme jadis dans les émissions de Jacques Martin, le public a rejoint la scène et ses artistes pour entonner à l’unisson le Se Canta. Pas de fausse note.

Benoît Roux

25 Fév

Un tour d’Occitanie… a bicicleta

Quand certains entreprennent un tour de France en plein été, d’autres préfèrent s’attaquer au tour d’Occitanie juste avant l’hiver. Avec ses 3000 kilomètres en une trentaine d’étapes, cette bicicletada occitana n’a rien à envier à ce qu’on appelle « la grande boucle ». L’idée un peu folle de Lucie Albert et de Didier Tousis est en train de prendre forme. Depuis Souston (Landes), le 1er septembre prochain, ils s’élanceront pour deux mois et demi de course. « On vient tout juste d’acheter les vélos! » précise Lucie. « Très franchement, on est en pleine préparation de l’itinéraire. Ce qui est sûr, c’est que l’on partira vers le Nord, et que l’on rentrera par le Sud de l’Occitanie. Entre… tout est possible« .  Les deux cyclistes landais prennent donc quelques rendez-vous chez l’habitant. Car le principe de ce tour d’Occitanie est simple. En échange du gîte et du couvert, Lucie et Didier donnent un petit spectacle, en tout simplicité, en toute intimité. « La poésie occitane de Didier trouve bien mieux sa place dans ce genre de cadre singulier plutôt que dans les grands festivals » précise celle qui l’accompagne. « On souhaite échanger autour du spectacle, parler, de soi, de son pays, de son attachement à tel ou tel territoire… en chansons, ou en poésies« . L’envie de voyager à une autre vitesse, de rencontrer des gens d’une autre façon et découvrir cette Occitanie sont autant de bonnes raisons qui ont incité le couple à réaliser ce rêve, qui est aussi un voyage personnel. « C’est une façon de découvrir ou de redécouvrir aussi son occitanité« , précise Lucie. Si des premiers contacts ont été pris pour les accueillir à Bordeaux, Marmande, en Dordogne, dans le Lot-et-Garonne, à Montpellier ou encore en Italie, Lucie et Didier étudient encore toutes les propositions qui leur seront faites. Alors, n’hésitez pas. Si vous souhaitez les accueillir, ne cantaran una ambe plaser…</p#>

Clément Alet

24 Fév

VIRA-LENGA : Joan-Claudi Forêt

En ce début d’année, le fauteuil rouge vous réserve une belle surprise : il est allé à la rencontre de Jean-Claude Forêt, auteur de poèmes écrits dans le parler du Haut-Vivarais. Leur inspiration est très personnelle, mais leur forme s’inscrit dans la tradition orale des formulettes, chansons et bourrées. Il est montpelliérain d’adoption puisqu’originaire de la région lyonnaise. Son cœur est attaché au Haut Vivarais et au Languedoc. C’est à Montpellier où il a enseigné la langue et la littérature occitanes qu’il nous livre ce parler périphérique qu’est le vivarois. Etrange à nos oreilles d’occitans du Sud mais goûteux comme le bon miel. C’est dans le décor du Musée Fabre qu’il joue avec les mots.

 

@ Vicenta

 

A voir ICI : Joan-Claudi Forêt

21 Fév

L’occitan dans la foule

Crise oblige, le crowdfunding (financement participatif par la foule) est tendance. Et vue les coupes sombres en matière de culture, il devient plus que nécessaire. Ne serait-ce que pour éviter aussi l’uniformité. L’occitan essaie donc d’y trouver quelques subsides. Il s’agit de rechercher des fonds via des plateformes internet pour réaliser son projet.

Le principe

Le porteur présente son projet, en essayant de le rendre attrayant. Il demande un niveau de financement. S’il est atteint ou dépassé il reçoit la somme. Dans le cas contraire il ne perçoit rien. « Ce n’est pas simple de trouver de l’argent. Il faut présenter le projet, donner des explications, des visuels pour que les gens aient envie d’en savoir plus. ». La chanteuse Liza vient justement de financer en partie son nouvel album « L » avec le site Ulule. « Après, les gens nous aident en donnant 5-10-15 euros ou plus. En contrepartie ils reçoivent un sourire, un bisou, des MP3 ou l’album complet ». Au-delà du financement, c’est souvent une histoire qui s’écrit, des conseils, une amitié…auprès des « early birds », ce public potentiel.

Les sites participatifs

Le principe n’est pas nouveau. Les organismes humanitaires l’utilisent depuis plusieurs décennies. En matière musicale, il y a d’abord eu My Major Company en 2007, Touscoprod pour le cinéma, la vidéo, qui vient de fêter ses 5 ans. Et plus récemment Ulule, plateforme mondiale, leader en Europe avec une dizaine de personnes qui travaillent sur Paris et un salarié en Espagne pour faire émerger de nouveaux projets. Idem pour KissKissBankBank ou HelloMerci qui se veut plateforme solidaire en fonction des territoires. Il y a bien eu quelques tentatives à l’identité régionale plus forte comme la société bretonne Octopousse. Mais elle vient d’être rachetée par Ulule.

Les projets occitans

La grosse artillerie musicale en matière de financement participatif, c’est My Major Company. Autant dire que les projets liés à l’occitan y sont rares, inexistants en ce moment. La plateforme Ulule qui finance pour moitié des projets culturels est beaucoup plus prisée par les artistes occitans. Et les projets artistiques sont très variés. Très affûtés sur la rime Les Doctors de Trobar demandaient 1500 euros pour financer leur premier vinyle de hip-hop. Le projet était bon, original et bien monté. Ils ont obtenu 2075 euros.

lizaLiza            Photo : Colas Declercq

Une somme légèrement inférieure à celle reçue par Liza pour son nouvel album « L ». Ce qui lui a permis de soigner son enregistrement, travailler des photos, relooker son site internet… « C’est intéressant de montrer que c’est une façon de sortir du cercle vicieux : si t’as pas d’album tu ne peux pas être programmée en concert, tu ne peux pas te faire connaître…» Florant Mercadier a aussi confié à Ulule ses « contes du placard ». Lo pas de l’ase a vu le jour aussi dans les Cévennes gardoises pour un projet écologique de traction animale. « Le vampire et le moustique » Livre- Disque, conte philosophique et musical a eu sa version occitane…Toujours sur Ulule, « La chute des Anges » un film d’Olivier Jolibert qui se passe en Occitanie au 13ème siècle… Par contre, « La retornada » projet de festival occitan en Haute Loire a bien du mal à trouver ses « Ululers » et son financement.

KissKissBank Bank qu’es aquò ?

Cette nouvelle plateforme initiée en 2010 avait pour vocation de financer des projets musicaux. Ses fondateurs ont travaillé dans l’industrie musicale. Ils ont aussi fondé Hello Merci qui fonctionne sur le principe du prêt alors que KissKissBankBank fonctionne avec sur du don avec contrepartie. Mais comme pour les autres plateformes, les demandes sont pluridisciplinaires. Tout récemment, Aurélien Chayre a pu partir au Sénégal pour travailler avec les paysans de Casamance.

 

Le projet est encore en cours et Aurélien recherche toujours des dons suite à une défection. Là-bas il s’occupe de maraîchage et d’élevage de poules. La poule (pondeuse cette fois!), c’est aussi le projet Fai Poleta pour installer un élevage dans le Tarn via le site Ulule. On trouve aussi de la musique sur KissKissBankBank : « Palhassina universala » le deuxième album der Zine en référence au poète nissard Jean-Luc Sauvaigo. Mais elle n’a eu que 14 « Kissbankers », projèct acabat.

Car il en va du crowdfunding comme du reste : internet ou pas, tout le monde ne trouve pas son public. Et pour l’occitan, il n’y a pas toujours foule.

Benoît Roux

 

 

 

 

VIRA-LENGA : Clémentine Bancarel

Le fauteuil rouge a choisi Albi (81) pour se poser. Clémentine Bancarel nous fait découvrir ces lieux magiques aux couleurs d’automne et nous abreuve de fameux vira-lengas liés aux instruments de musique dans le site enchanteur du jardin remarquable du palais de la Berbie. Elle nous fait sourire avec devinettes et blagues. Enfin, elle nous fait redécouvrir une chansonnette bien connue de tous. Ne ratez pas ce vira-lenga offert par la pétillante Clémentine et sa généreuse langue d’òc.

@ Vicenta

18 Fév

Amb un fil d’amistat

 

C’est un travailleur de l’ombre, un de ces érudits pas tout à fait anonyme qui tisse ses œuvres avec précision et discrétion. Depuis les années 60, il ne cesse de baliser ainsi la littérature occitane tantôt de piques somptueuses, tantôt de pieux mystérieux avec un  fil d’Ariane toujours tenu.

Partagé entre Montpellier et Bordeaux, entre la recherche et l’enseignement, il a élevé de nombreux étudiants, éclairé sous d’autres jours la littérature d’oc de Godolin à Pécout, impulsé de nouvelles recherches, crée des revues comme Lengas.

Toujours collectif et jamais perso ; un artiste singulier dans un monde pluriel.

Il faut lire et relire sa poésie : L’ora de paciénça, la Dicha de la Figuièra, A la Negada

Amb un fil d’amistat

Et des liens indéfectibles se sont noués avec ceux qui le croisent, le suivent « amb un fil d’amistat ».

Le titre de cette œuvre à paraître est tiré de Godolin et son célèbre Ramelet moundi, paru en 1621.

Des collègues, des amis, scientifiques, poètes, critiques ont ainsi prêté leur main à cet ouvrage révélateur de l’immensité et de la variété de son travail.

Il aura fallu 900 pages pour réunir les contributions de ces 80 écrivains amistoses. Cet Arc de seda littéraire, ce mescladis de mots paraîtra au début de l’été. Il vous reste tout le printemps pour y souscrire auprès de François PIC / CELO / 9 rue Jean de Mansencal / 31500 TOULOUSE.

Benoît Roux

Souche

Photos © Georges Souche

Dempuèi lo temps que s’avançam

 se siam de verai ont cresem d’èstre

qual o pòt saber

 quau podriá dire

si lo soleu qu’entrevesèm

de l’autra man de la finestra

es ben nòstre soleu

 

es que lo gisclat mesurat dei pins

et lo sorire dau vent entre lei brancas

serian pas qu’illusion

e consolament tot provisòri

 

dempuèi lo temps que s’avançamarbres_gaa0005

creserèus

dins la succession tan bèla

dei jorns e dei sasons

e que confles d’amors perdudas

ne cercam d’autres a cada canton de camin

 

quau nos assegurarà que tot aquò’s pas que joc

e semblanças de viure

e que lei lagremas rajant

sus la pèu lisa

que tant l’aimam

serián pas que pluejas mòrtas

tombant

per comolar nostrei vanei desiranças

 

Felip Gardy : « Dins un cèu talhant de blau »

Editions « Letras d’Oc » 2010

Los mèdias en occitan

Federacion Interregionau de Mèdias Occitans qu’es aquò ?

Benlèu que sètz legidors de La Setmana? Del Jornalet ? O alèra lo matin vos desrevelhatz ambe « Good Morning Occitània » sus Ràdio Occitània e País ? Mancatz pas las miègjornalas de Ràdio Lengadòc, los dessenhs animats sus Télé òc… Totes aquelses mèdias son recampats dins la FIMOC, Federacion Interregionau de Mèdias Occitans, un utis qu’exista dempuèi 2008.

GMO

De sitis internet e plan mai

Dempuèi quauques jorns, es ara possible de tornar escotar de cronicas escampilhadas a la ràdio o de fintar de reportatges e dessenhs animats passats al fenestron sus aquel siti. La FIMOC es tanben a l’origina de « Palanca », una platafòrma d’escambis entre aquelses mèdias. La tòca seriá d’arribar a apondre una agenciá de prèmsa occitana per aprigondir la preséncia de la lenga dins los mèdias. Pel moment Ràdio País, Vistedit/La Setmana, Ràdio Occitània, Ràdia Lengadòc, Conta’m, Paraulas en òc (Narbona), Lo Jornalet e Tévè Òc ne son membres. I a d’autres mèdias qu’utilizan aquela sorga e de partenaris associats tals coma lo Carnaval Biarnés o encara Accents du Sud, l’associacion que se maina del festenal Hestiv’òc.

Bona escota e bona legida !

Benaset

VIRA-LENGA : Claude Caumette

En ce mois d’octobre 2013, le fauteuil rouge s’en est allé dans les vignes du terroir de Faugères (34) pour écouter sur fond de vendanges les histoires de Claude Caumette, passionné de langue d’oc et surtout détenteur des histoires de sa grand-mère. Cet homme revenu au pays, il y a quelques années a décidé de rattraper le temps perdu avec sa langue maternelle et grâce à l’édition du mensuel « Sautarocs », il transmet son savoir et son amour du pays.

 

@ Vicenta

17 Fév

VIRA-LENGA a l’Estivada de Rodés 2013

Le fauteuil rouge s’est invité à l’Estivada de Rodez (12) pour une spéciale Festival, l’occasion d’entendre l’occitan sous toutes ses formes linguistiques. Le fauteuil rouge n’a pas chômé et nombreuses furent les rencontres que ce soit avec les artistes du festival, les exposants ou les visiteurs. Finalement, une manière originale de couvrir ce 20ème Festival et de montrer la vie en dehors des concerts du soir ou des spectacles qui se déroulent dans la journée dans des lieux de spectacles ruthénois. A l’Estivada, on se croise, on a chaud, on échange, on danse, on parle, l’identité occitane s’affirme.

@Vicenta