Il est le seul des sept députés UMP de Franche-Comté à ne pas avoir signé la motion de censure de Jean-François Copé contre le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Jean-Marie Sermier fait partie de la cinquantaine de parlementaires UMP dont le nom ne figure pas au bas du texte dénonçant l’échec « total » de François Hollande en matière économique. « Il s’agit d’un problème technique, assure le député du Jura. Ce n’est pas un problème politique ».
Le député-maire de Cramans, qui pourrait officialiser sa candidature aux municipales à Dole d’ici la fin de la semaine, n’était pas présent à la réunion du groupe UMP à l’Assemblée mardi dernier. « Il faut soixante députés pour que la motion soit recevable (58 en réalité, soit un dixième des élus NDLR). On était déjà à 140 signatures, ils n’ont pas relancé les absents », explique Jean-Marie Sermier, qui certifie être d’accord « sur le fond » avec les signataires.
Partisan de François Fillon lors de la campagne à la présidence de l’UMP, Jean-Marie Sermier avait ensuite signé une tribune appelant à l’unité du mouvement avec notamment Nathalie Kosciusko-Morizet, Xavier Bertrand et Bruno Le Maire.
Parmi les 145 soutiens officiels de la motion, on trouve l’ensemble des autres députés UMP de Franche-Comté: Annie Genevard et Marcel Bonnot (Doubs), Marie-Christine Dalloz et Jaques Pélissard (Jura), Alain Chrétien (Haute-Saône) et Damien Meslot (Territoire-de-Belfort).
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