16 Mar

L’identitat Setòria – Villes Occitanes épisode 5

Dans le cadre de la série « Les villes occitanes » diffusée dans l’Edicion Occitana de France 3 le samedi à 19h15, nous partons chaque mois à la découverte de l’identité occitane d’une ville, de la plus petite à la plus grande.

Après Aureville, Albi, Narbonne et Montauban, nous avons décidé de nous promener ce mois-ci dans un célèbre port de pêche languedocien : Sète, dans son quartier de pêcheur emblématique la Pointe Courte mais également au bord de ses célèbres canaux. Ville d’Yves Rouquette et de Pierre François, Sète accueille chaque été les fameux tournois de joutes auxquels les Sétois se rendent en famille.

Reportage de Sirine Tijani, Jack Levé et Michel Blaco.

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14 Mar

Biais n°21 : Amb Antoinette e Georges en país Montalbanés

Vos sètz regalats en 2015-2016 amb la sason 1 de BIAIS. De saupre-far populars, una lenga naturala, amb una diversitat dialectala, d’imatges rete polits… La sason 2 s’en tòrna donc dempuèi dimenge passat. Se l’avètz mancada, lo blog occitan vos permetrà a cada còp de tornar fintar lo sicut ambe de causas en mai. Aquí donc lo primièr episòdi de la sason novèla amb Antoinette e Georges, la gravèra e los curbelets famoses.

Antoinette e Georges

Los podètz trapar dins un canton al nòrd de Montalban que se dís « lo Pelut », a la broa de la ribièra Avairon, precisament a Lobejac (Tarn e Garona). Tota la lor vida, curèron la ribièra per ne tirar de gravas. Antoinette arribèt dins las annadas 1920 per trabalhar a Caramaus (Tarn). Es d’origina catalana. La maire de Georges es d’origina italiana e visquèt als Estats-Units. Ont se tròba duèi la lor felena.

Duèi, Antoinette et georges son retirats mas la gravèra contunha ambe lo filh dins un autre endret. Cal precisar qu’es lo Georges que fabriquèt totes los utisses que veidretz dins lo reportatge, ambe de ferre de recuperacion. El tanben que sodèt las pèças en pus piètre per fabricar la joguina pels mainatges ! Tot aquò manca pas de biais !

Los curbelets

Es una mena de bresca fina que se tròba sus mai d’un airal. Mai que mai dins Tarn mas pas sonque. Lo nom ven de curbèl, un utís que servís per passar la sabla e far la tria. Lo grilhatge del curbèl se vei sul curbelet. E de curbelets, n’ia totjorn ja Antoinette et Georges. Ne fan de contunh, es un biais de far plaser al monde. Alèra l’utis caufa sovent al pè del canton del fuòc. Un mòtle en fonda, presque vièlh coma lo monde…

Lo secrèt : d’uòus de la bòria, de grais d’endura e un molon de biaisses. Per trapar la recèpta, podètz anar sus aqueste site.

Lo Biais de Piget pour Viure al Pais

Piget trobèt aquel Biais mercés a Audrey Ginestet del grop Aquaserge. Es ela que faguèt la mèscla dels Biais sason 1. Los curbelets, ne tastèt mai d’un còp.

Aicí, avèm tot çò que nos cal !

Aquesta frasa que se tròba dins lo sicut marquèt Piget. Vertat es que ja Antoinette et Georges, tot es previst e lor manca pas res. Las consèrvas s’amolan per pas gastar res e sustot per far plaser al monde. Tot un biais de vida tanben !

« Biais » N°21 amb Antoinette et Georges :

 

Lo Benaset @Benoit1Roux

 

04 Mar

Viure al País dimanche 5 mars

C’était l’événement du début du mois de février : les Assises de la langue occitane de Pau. Des invités prestigieux, des débats constructifs, l’initiative en revient au MED’ÒC (mouvement des étudiants d’Occitanie). Reportage complet de Denis Salles et Didier Bonnet

Photo : France 3

Photo : France 3

Invité de ces assises, le président de l’Assemblée Territoriale Corse Jean-Guy Talamoni. Pour lui, il y a une prise de conscience chez les Occitans mais elle ne suffit pas car il faut des moyens juridiques et financiers. Il a participé à l’atelier politiques linguistiques. Interview dans Viure País.

Photo : France 3

Photo : France 3

Dans le Fòto d’òc, nous retrouverons Iris Kaufmann du côté de Viols-le-Fort. Elle travaille avec le collectif marseillais « FEM » et oeuvre pour la langue.

Photo : France 3

Photo : France 3


Bande Annonce Fòto d’òc par france3midipyrenees

Et enfin, avant le retour tant attendu de la saison 2 des BIAIS le dimanche 12 mars, nous retrouvons Josette dans la haute vallée de l’Aude pour réaliser la Fricassèia.

Photo France 3

Photo France 3

Viure al Pais, dimanche 5 mars à 10H45, présentée par Sirine Tijani. A retrouver en replay sur le site de France 3 Occitanie

http://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/emissions/viure-al-pais-0

03 Mar

Que réserve le Total Festum 2017 ?

C’est devenu une série de manifestations multiculturelles incontournables. Le Total Festum initié par l’ex région Languedoc-Roussillon voilà 12 ans est désormais bien ancré, étendu à la nouvelle région Occitanie. Pour 2017, il y aura beaucoup de fêtes occitanes et catalanes autour des feux de la Saint-Jean. Des classiques et des nouveautés.

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Flama del Canigó, gabarra sul canal, bestial totemic…

Puisqu’il s’agit de feux, les Catalans y mettront la flamme. La Flama del Canigó (marque déposée) régénérée au Canigou sera au Castillet (Perpignan) le 21 juin, longera le Canal du Midi pour aller vers la Provence, les vallées occitanes d’Italie… La flamme sera récupérée à Aramon -où se déroulera un Congrès européen- pour allumer tous les feux de Saint-Jean.

Autre nouveauté : une péniche qui va se promener sur le Canal du Midi durant une vingtaine de jours. Ce sont les Foyers Ruraux qui assureront l’animation avec un CIRDOC embarqué, plus un bus qui fera le lien enttre chaque étape.

Le Total Festum va démarrer encore plus tôt cette année : dès le 14 mai, en avant première au Grau-du-Roi, avec une création sur Mireille de Frédéric Mistral à laquelle participeront les écoles de la ville avec des artistes.

Reportage réalisé en mai 2016 par Sirine Tijani, Jean-Luc Pigneux et Patrick Level. Montage d’Ana Luisa Ruppert MP. Fournier

Total Festum par france3midipyrenees

Un énorme Total Festum est prévu à Vielmur sur Agout dans le Tarn. Un gros événement en partenariat avec le département, tous les adhérents de la marque « Tarn, coeur d’Occitanie », les étudiants en tourisme et patrimoine… La Talvera et Coriandre sont annoncés les 23 et 24 juin à Lautrec.

La manifestation « Tarba en canta » sera rattachée au Total Festum, Aush fera elle aussi son Total Festum grâce à l’Ostau Gascon. Dans le Gers toujours, des animations à l’abbaye de Flaran sur le patrimoine des troubadours. Carcassonne ne sera pas en treste avec l’association « 11 bouge ». L’Escòla de Bodega, Du Bartas, Bal al Corassan tenteront de faire digérer un cassoulet oriental du 9 au 17 juin.

Pour le reste, Pézenas va réunir une bonne soixantaine d’animaux totémiques et géants de toutes régions (certains étant classés à l’UNESCO) le 2 juillet, Vox Bigerri et Guilhèm Lopez travailleront avec des chorales populaires et donneront des concerts dans le cadre du Festival des Voix de Moissac du 15 au 25 juin.

Le final sera pour la deuxième et dernière année à Castelnaudary avec le 10ème festival des sports traditionnels les 8 et 9 juillet. Il n’y aura pas de Forum Euro-régional cette année.

De chifras

  • C’est la 12 ème édition du Total Festum.
  • Le jury a finalement retenu 95 projets (85 initialement).
  • 30 % des porteurs de projets n’étaient pas présents l’an dernier.
  • la subvention de la région peut aller de 1000 à 10 000€ pour chaque manifestation
  • Budget : il a été augmenté pour atteindre 400 000 € (340 000 € en 2016)
  • La part des 2 ex-régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon se rééquilibre en termes d’animations

Interview de Patric Roux, conseiller régional Occitanie en charge de l’occitan réalisée début février 2017. (B. Roux J. Levé M. Blasco M.P. Fournier)


Lo Benaset @Benoit1Roux

28 Fév

500 parrainages pour l’Elysée

Depuis l’instauration de l’élection du président de la république au suffrage universel direct en 1962, c’est le casse-tête pour les candidats. Potentiellement, plus de 40 000 élus (maires, conseillers régionaux, départementaux, parlementaires) peuvent signer; concrètement, ils sont seulement la moitié à donner leur signature. Ce début de semaine, les bulletins arrivent en mairie. Ils devront être renvoyés au Conseil Constitutionnel avant le 17 mars. On connaîtra les candidats validés. En attendant, c’est la galère pour les candidats les moins médiatisés.

Palais de l'Elysée Photo : Wikipédia

Palais de l’Elysée Photo : Wikipédia

La règle des 500 parrainages

Pour se présenter à l’élection présidentielle, le candidat doit donc être parrainé par 500 élus. Ils sont 47 000 à pouvoir le faire. Ce qui pourrait profiter potentiellement à 80 candidats. Mais le nombre de parrainages reçus par le Conseil Constitutionnel est en chute libre : 17 815 en 2002, 16 900 en 2007, 15 047 en 2012…

Les signatures doivent provenir d’au moins 30 départements et il ne peut y avoir plus de 10 % de ces parrainages provenant d’un même département (soit 50 signatures). La loi du 25 avril 2016 a changé un peu la donne. Ce n’est plus aux candidats de récolter les parrainages et de les apporter physiquement au Conseil constitutionnel, mais c’est aux élus de les renvoyer par courrier. Très rapidement, le site du Conseil Constitutionnel va tenir les comptes sur son site. Candidats et électeurs pourront suivre en temps réel les évolutions. Ce qui induit une nouveauté : les parrainages ne sont plus anonymes, alors qu’auparavant seulement 500 noms étaient tirés au sort parmi tous les parrainages. 

L’Etat devrait allouer 153.000 € en 2017 pour tous les candidats investis pour pouvoir financer leur campagne. Le candidat doit avoir 18 ans révolus.

L’historique des parrainages

En 1962, le général De Gaulle instaure donc l’élection du président de la République au suffrage universel. La question se pose : qui pourra devenir candidat ? Ils sont nombreux les politiques à vouloir limiter le nombre des accédants potentiels à l’Elysée. Certains parlent d’empêcher une « folklorisation des candidatures » et mettent en garde le général De Gaulle. Finalement il tranche : il faudra seulement 100 signatures pour être candidat. « Il ne faut pas avoir peur de la démocratie », clame t-il alors.

Ils sont 6 en 1965, pour la première élection présidentielle au suffrage universel direct, puis 7 en 1969… 12 en 1974. Face à cette inflation, le législateur décide de durcir les règles : il faudra désormais 500 parrainages appelés officiellement « présentations ». Les élections suivantes verront effectivement moins de candidats qualifiés, sauf en 2002 où l’on retrouve 16 candidats, un record. Ces « présentations » restent pour la plupart anonymes avant que la loi de 2016 ne les rendent publiques. 

Le point pour l’élection 2017

Pas de problème évidemment pour les candidats soutenus par un gros partis ou ayant une certaine notoriété comme Emmanuel Macron. Pour les autres, c’est beaucoup plus compliqué.

La semaine dernière, plusieurs petits candidats ont tenu une conférence de presse commune pour déplorer le manque de médiatisation et des règles de plus en plus contraignantes. Joint par Téléphone, le directeur de campagne de Christian Troadec et ancien journaliste David Grosclaude se dit très pessimiste. Difficile à l’heure actuelle de chiffrer les soutiens car les parrainages concrets ne sont revenus au Conseil Constitutionnel. Le candidat régionaliste aurait environ 250 soutiens ou promesses de soutien. Il reste moins de 3 semaines pour en trouver le double. Seule solution : relancer les maires et autres élus, en attendant aussi une hypothétique fenêtre médiatique.

Reportage : B. Roux J. Levé J.Y. Loes M. Félix M. Blasco AL Ruppert M.P. Fournier

Jean Lassalle et tout récemment Oscar Temaru disent être sûr de les obtenir. Jacques Cheminade déjà candidat en 2012 se dit confiant, tout comme Nathalie Arthaud pour Lutte Ouvrière. Philippe Poutou (NPA) et Pierre Larrouturou approchent les 300 parrainages. Plusieurs noms risquent de disparaître en n’obtenant pas le précieux sésame comme Henri Guaino, Michèle Alliot-Marie, Rama Yade, Antoine Waechter, François Asselineau, Charlotte Marchandise, Alexandre Jardin…

La règle des 500 parrainages avait été fatale à Jean-Marie le Pen en 1981 (alors qu’il était candidat en 1974). En 2007 Nicolas Dupont-Aignan le président du parti Debout la France avait échoué mais il y était parvenu en 2012.

Lo Benaset @Benoit1Roux

27 Fév

Nadau, 43 ans de chansons et toujours des projets

Dire que c’est un phénomène serait un euphémisme. Nadau est un curieux groupe qui voit son public rajeunir au fur et à mesure qu’il vieillit. Elles sont rares les formations occitanes qui peuvent remplir des grandes salles comme le Zénith de Pau les 17 et 18 février derniers, aller plusieurs fois à l’Olympia, avoir un calendrier de concerts quasi plein en début d’année… Nadau traverse le temps, dépasse l’occitanisme et prépare d’autres événements. Avèm sonat lo Jan per ne saupre mai.

Zénith 2017 Photo : François Leteuil

Zénith 2017 Photo : François Leteuil

Dos Zeniths complèts en lèu en DVD-CD

Mine de rien, Nadau n’avait pas chanté au Zenith de Pau depuis 2002! Le manque commençait à se faire sentir. 2 dates ont été choisies, les 17 et 18 février. 3 200 personnes chaque soir et plus de places depuis novembre. « On nous avait proposé un soir ou 2 de plus mais j’ai refusé ». Nadau aurait largement rempli 2 jours supplémentaires mais la fatigue et le stress se seraient aussi invités.

En bonus et en avant première : l’Encantada filmée au Zénith de Pau en février 2017. Réalisation Amic Bedel. Son : Radio France. C’est la version « brute » et non définitive quant au son et à la réalisation.

Les textes des chansons avaient été distribués en même temps que les places, le Zenith s’est donc transformé en Cantèra géante. Bien sûr l’Immortèla, évidemment l’Encantada amis aussi une troisième chanson qui devient elle aussi un véritable phénomène : « Mon Dieu que j’en suis à mon aise ». Plus d’un millions de vues sur You Tube version Olympia, et sans doute la chanson la plus chantée lors des concerts. Pourquoi ? « Parce qu’elle est en français sans doute. Il n’y a plus la barrière de la langue. Ce qui est très surprenant, c’est que tous les rugbymen la connaissent! Mon ami Henri Broncan m’a dit qu’elle était chantée et devenue l’hymne de plusieurs clubs… L’autre jour au journal de TF1 au salon de l’agriculture, elle était chantée par des ingénieurs agronomes ! » Sacré Yan ! Il a fait la mélodie de cette chanson et repris le texte d’un auteur anonyme. Le plus fort aussi c’est que le texte ne parle absolument pas de rugby mais plutôt d’amour… ! Une chanson certainement ramenée par les conscrits de Napoléon, et que l’on entend et apprend … dans les casernes.

Zénith 2017 Photo : François Leteuil

Zénith 2017 Photo : François Leteuil

Les 2 concerts ont été filmés par Amic Bedel, avec 9 caméras d’un excellente qualité technique. Le son a été pris par Radio France, avec 17 micros dans la salle rien que pour entendre le public chanter. Le DVD et le CD sortiront avant l’été.

Un grand bal gascon lo 15 d’agost e autras causas en Comenge

Les concerts du Zéniths n’étaient pas des concerts d’adieu. D’ici la fin 2017, le groupe a déjà une cinquantaine de dates. Elle n’est pas sur leur site mais les organisateurs de l’Estivada leur ont confié l’ouverture de l’édition 2017, avec le chanteur Cali le jeudi 20 juillet. Jan n’en sait pas plus sur les attentes des organisateurs et sur ce qu’il pourrait proposer.

Zénith 2017 Photo : François Leteuil

Zénith 2017 Photo : François Leteuil

A l’instar de la chanson « Mon Dieu que j’en suis à mon aise », Jan développe aussi des projets personnels. Cette année, il n’y a pas eu de Pastorala de Nadau qui remportait un franc succès en Comminges. Mais le chanteur ne compte pas laisser les terres Commingeoises pour autant. Avec l’association locale, ils veulent organiser un grand bal gascon le 15 août à Luchon, en plein air, devant les thermes. « Il y aura une vingtaine de musiciens dont Pierre Rouch, Mathieu Barès et d’autres du Comminges. On veut faire un bal différent avec tambours et harmonies. Quelque chose en grand où pour une fois, le bal gascon ne sera pas à l’étroit ! »

Ensuite fin 2018, la même équipe travaille sur un concert symphonique avec toujours des musiciens locaux et des chansons de femmes de la montagne entr’autres. Quicòm de popular coma per las pastoralas. »

Pas de CD en préparation pour l’instant mais une chanson sur l’histoire de Norbert Aspa, torturé par les Allemands le 11 août 1944. « Soi estat tocat per l’istòria e ne vòli far una balada per Norbèrt. » On peu d’ores et déjà lui prédire le même destin que ses autres chansons. Nadau passe le temps, les saisons, les âges, les critiques. Un vrai phénomène.

Lo Benaset @Benoit1Roux

25 Fév

Fasètz la lenga en Cabardés

Cabardés… son vin AOC, sos vilatges polits, e… sa manifestacion « Fasètz la lenga en Cabardés ». 20 ans que pòrta l’occitan dins 5 vilatges de Cabardés, sens cap de pretencion, amb una brava còla que s’endeven plan per trabalhar, dins la jòia e l’eficacitat. Sèm anats festejar amb eles los 20 ans.

Le village d'Aragon (Aude) Photo : France 3

Le village d’Aragon (Aude) Photo : France 3

Fasètz la lenga 2017

A la debuta, durava una setmana, ara ne sèm a doas e encara, semblariá que la programacion siague un pauc a l’estrech. Dimarç, èra lo baptejal e per plan començar, avián convidat un peirièr que canta e fa de teatre : lo Renat Sette. Juste de dabans, la corala locala que se sona « Cossí que siague » aviá donat lo ton. Une chorala per la maja part compausada de membres de l’associacion. Dimècres, Eric Fraj, divendres de teatre ambe « l’Afar Dominici » d’André Neyton… Duèi dissabte, jornada pels joves ambe de jòcs pels mainatges, un balèti a 5 oras e aqueste ser Coriandre per far montar la salça !

Tot aquò se passa o se passèt dins 5 vilatges de Cabardés. L’associacion « Fasètz la lenga en Cabardés » que festeja lo 20 ans es mainejada per l’André Denat, un regent conselhièr pedagogic retirat, un enfans del país que coneis plan la musica de la manifestacion e que dirija la corala « Cossí que siague » … sens legir las nòtas !

La corala "Cossí que siague" Photo : France 3

La corala « Cossí que siague » Photo : France 3

Se sentís que l’afar vira, que lo 20at de membres del conselh d’administracion sap çò que i a a far. Per se donar de coratge, las botelhas de Cabardés son jamai plan luènh. Sabon tanben se sonhar ambe de bons repaisses e un bon platàs de rires !

Fasètz la lenga en plena preparacion. Photo : France 3

Fasètz la lenga en plena preparacion. Photo : France 3

Una de las originalitats de la manifestacion es que las 5 comunas que participan an signada una carta ont s’engajan per donar de mejans a l’occitan. Al moment de la manifestacion, mas tanben per d’autras activitats. Aital i a un pauc de sòusses, mas tanben de personal de disponible, de material, un local tota l’annada, un trabalh ambe las escòlas… Los conses se son succedits e pas un per dononciar la carta signada. Didier Sié, lo conse d’Aragon qu’avèm encontrat : « quand èri jove, soi nascut a 5 kilomètres d’Aragon, ai parlat mai en oc qu’en francés. Soi estacat a la lenga e farai tot co que pòdi per la butar. »

Reportage : Stéphane Ratinaud, Bruno Pansiot-Villon, Stépahne Janneau, Christian Calmes

Intervenants : Didier Sié (maire d’Aragon) André Denat (pdt asso) Colette Thomas (membre chorale « Cossi que Siague ») Lucienne Deville (bénévole)


Fasètz la lenga en Cabardés par France 3 Occitanie

Fasètz la lenga, 20 ans !

En fait, la manifestacion es un pauc pus vièlha qu’aquò. André Denat fasiá partida d’un grop pedagogic ligat a Freinet. Sortissián una revista « Viure a l’escòla » que comptèt duscas a 700 abonats. I aviá d’occitan a l’escòla, e se metèran a far de seradas culturalas. Marti venguèt mai d’un còp en vesin. Pauc a pauc, l’idèia de far una manifestacion pus crana tirèt son camin.


Fasètz la lenga par France 3 Occitanie Reportage B. Roux J. Levé M. Blasco AL. Ruppert F. Ratel MP. Fournier
A la debuta, tot partiguèt de Vilagalhenc. Rapidament, Aragon faguèt pordèl. E duèi son 5 comunas en tot ambe Mossolens, Ventenac e la darrèira Puègnautièr. La programacion se far en fonccion de las vilas e de las salas. Mas l’idèia es de portar doas animacions dins cada comuna. 

Photo : France 3

Photo : France 3

Fasètz la lenga contunha deman e la setmana que ven amb una novèltat : una quina, tota en òc dimècres 1er de març as Aragon. Per çò qu’es de l’avenidor, l’André Denat volriá plan interssar un pauc mai los joves. Fan d’estanquets cada mes amb un conferencièr, de que beure e rosegar un pauc. L’estanquet venent serà ambe de joves assabentats de l’occitan e d’autres pas. Sèm partits per al mens 20 ans de mai !

Lo Benaset @Benoit1Roux

24 Fév

Christian Troadec et Pierre Larrouturou appellent à un sursaut démocratique

Le candidat régionaliste et celui de « Nouvelle Donne » ont donné une conférence de presse commune hier à Paris. En fait ce sont bien 6 candidats qui ont signé un texte commun pour faire part de leurs difficultés à se faire entendre dans les médias et à trouver les 500 parrainages nécessaires à leur candidature pour l’élection présidentielle. Un événement, tant il est rare de voir différentes formations politiques se retrouvant à la même tribune pour prononcer un appel à un sursaut démocratique. Retour en images, interviews et petites phrases.

Photo : France 3

Au centre : Christian Troadec, à sa droite Pierre Larrouturou et David Grosclaude Photo : France 3

Seuls le maire de Carhaix et le candidat « Nouvelle Donne » étaient à la tribune mais d’autres candidats avaient envoyé un représentant. Pour eux, le jeu démocratique est faussé par le peu de présence médiatique qui rend les parrainages bien difficiles à trouver.

Quand Pierre Larrouturou cite Albert Einstein :

Il ne faut pas compter sur ceux qui ont créé les problèmes pour les résoudre.

« Nous, on apporte solutions complètes. Les élus locaux sont écœurés. Ils ne croient plus les politiques nationaux. Il faut faire vivre la démocratie. » Pierre Larrouturou.

Sur les parrainages…

Pour Christian Troadec, la démocratie est malade.

« Très clairement, des préfets et des sous-préfets ont fait pression sur les maires, les élus locaux en disant qu’ils ne voulaient pas de tel ou tel candidat. »

Photo France 3

Photo France 3

« Tout n’a pas été dit. Yannick Jadot qui devait être le candidat écologiste et qui vient de se rallier à Benoît Hamon n’avait pas les 500 signatures. Il a fait savoir 15 jours avant qu’il avait que 200 signatures…Pensez-vous que François Bayrou les avait ? »

« Tout le monde dit que nous avons besoin de renouveau en politique. Mais tout est sclérosé. Liberté Egalité Fraternité maintenant c’est l’Equité, en fonction des sondages. »


« Pour l’instant nous avons 251 promesses de signatures. Il en faut 500, sur 30 départements… Sur  43 000 signataires potentiels… » Christian Troadec


Interview de Christian Troadec Jean-Yves LOES et Marc FELIX (France 3 IV3)

Présent également son directeur de campagne David Grosclaude.

Pierre Larrouturou et David Grosclaude Photo : France 3

Pierre Larrouturou et David Grosclaude Photo : France 3

« La dificultat es pas sonque que Christian Troadec es un regionalista. Cò que complica es la manca de mediatisacion. Avèm pausat la question al CSA sus çò qu’es l’equitat entre los candidtas…Avèm totjorn pas de responsa. »

« Sèm oblijats de far la conferéncia a Paris que totes los medias i son concentrats. Se fasián aquò a Tolosa, Montpelhièr o Bordèu, i auriá pas tant de medias ».


Interview de David Grosclaude : Jean-Yves LOES et Marc FELIX (France 3 IV3)

Photo France 3

Photo France 3

Pour cette première conférence commune, les médias étaient plutôt nombreux. Christian Troadec a été l’invité du journal de 13 H de France Inter. Christian Troadec compte 251 promesses, il en manque 200 à Pierre Larrouturou. Les petits candidats devraient se retrouver dans une dizaine de jours pour faire le point.

Lo Benaset @Benoit1Roux

22 Fév

Candidat différent cherche écho de campagne !

Pas facile d’exister lorque l’on est considéré comme un petit candidat aux présidentielles. Qui plus est lorsque l’on est régionaliste et que l’on doit faire campagne à Paris. C’est le cas de Christian Troadec le maire de Carhaix, fondateur du mouvement des Bonnets Rouges etc, des clichés qu’il traîne comme une vieille charrue en souhaitant que l’on parle aussi d’autre chose, notamment de son programme.

Christian Troadec candidat régionaliste Photo : site du candidat

Christian Troadec candidat régionaliste Photo : site du candidat

Demain jeudi, ils seront 6 candidats à faire un conférence de presse commune à Paris pour espérer avoir un peu de visibilité et d’écho de campagne.

Alexandre, Pierre, Charlotte, Philippe, Oscar et Christian

On ne peut pas dire qu’ils ne soient pas connus : l’écrivain Alexandre Jardin, l’économiste et conseiller régional Pierre Larrouturou,  Charlotte Marchandise-Franquet qui a remporté la primaire citoyenne,  Philippe Poutou le candidat du NPA , l’indépendantiste polynésien Oscar Temaru et enfin… Christian Troadec. 6 candidats, 6 prénoms qui aimeraient bien se faire un nom présidentiel. Dans un communiqué commun, ils affirment que

« Devant l’impasse dans laquelle les gouvernements successifs ont mené notre pays, il est urgent aujourd’hui de proposer pour l’élection présidentielle une vraie diversité de candidatures. Cela est devenu nécessaire pour proposer une véritable offre politique alternative et afin d’offrir aux électeurs un choix réel entre des visions différentes pour la France. »

Jeudi 23 février à 11 heures à la Villa Modigliani située au 13 rue Delambre dans le 14ème arrondissement de Paris, ils exposeront leurs programmes et leurs difficultés.

500 signatures avant le 17 mars

Pour pouvroir briguer le mandat suprême, il faut recueillir 500 signatures d’élus, situés dans différents départements… Des soutiens qui ne sont plus anonymes comme auparavant et des bulletins de parrainages qui tardent à arriver. L’ouverture de la période du dépôt des parrainages était prévue ce jeudi et vient d’être reportée à samedi. Rien que 2 jours vous me direz, mais 2 jours qui peuvent compter et qui ont aussi mis en colère Philippe Poutou qui y voit une nuisance de plus pour les petits candidats. D’autant plus que les bulletins ne seront pas en mairie avant lundi voire mardi prochains… Et au 17 mars le couperet tombera : pas de candidature s’il n’y a pas 500 signatures validées.

Cependant, les nouvelles règles d’accession à la candidature rendent notre initiative toujours plus difficile, si bien qu’il est devenu quasiment impossible de porter une candidature hors des grands partis. La pression sur les maires est telle qu’ils ou elles ne peuvent accorder leur parrainage librement en raison des retombées négatives qu’ils ou elles pourraient subir.

Des propositions pour se différencier

Et pour se faire entendre dans les médias classiques, les réseaux sociaux, il faut parfois avoir des voies dissonantes. Christian Troadec propose une plate-forme de 9 propositions. Pour une vraie décentralisation, il propose la suppression des postes de préfets et sous-préfets, du ministère de la culture… parce que la culture c’est aussi en régions. Il proposé la «création de chaînes de plein exercice dans les régions», en s’appuyant sur les chiffres de la redevance et les budgets de chaînes régionales en Espagne. Libération en fait écho aujourd’hui à propos de l’Association des Maires de France qui voudrait que FranceTélévisions renvoie une image plus positive et plus diverses de la France, avec plus de place pour les langues régionales.

Le candidat breton veut aussi mettre en place une politique des transports durables, donner de vrais pouvoirs aux régions, ne veut pas des JO à Paris, pas plus que d’une ouverture des grandes surfaces le dimanche. Des propositions tranchées, qui ne lui vaudront pas que des amitiés et qui trouvent peu d’écho dans les médias. 1 seul article dans la presse nationale en janvier, idem en février dans le journal La Croix… Et les parrainages qui pâtinent et peinent à atteindre les 300.

Ainsi va la vie du petit candidat, des médias globaux et d’une démocratie parfois défaillante.

Lo Benaset @Benoit1Roux

Le JT oc de samedi se fera l’écho de la conférence de presse prévue jeudi.

21 Fév

Tolosa l’Occitana

L’Office de Tourisme de Toulouse s’intéresse à l’occitan.

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Photo Office de Tourisme de Toulouse

Il vient ainsi de proposer à ses guides une formation pour qu’ils soient en mesure de renseigner les touristes et les Toulousains sur l’histoire, la microtoponymie ou encore pour qu’ils puissent dire quelques mots.

En plus de cette formation, l’Office de Tourisme vient également de mettre en place la visite guidée Toulouse l’Occitane : « un nouveau parcours qui vous raconte la culture occitane au passé et au présent. »

La visite débute place du Capitole. Elle passe ensuite rue du Taur, notamment chez Macarel et dans la librairie occitane avant de continuer à Saint Sernin puis à la Bibliothèque d’Etude et du Patrimoine rue du Périgord pour finir à l’Ostal d’Occitània.  

Reportage de l’Edicion Occitana diffusé samedi 18 février.


Tolosa l’Occitana

Reportage de Sirine Tijani, Jean-Yves Bascands et Michel Blasco. Montage d’Anne Amsili

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