C’est donc jeudi dernier que les responsables du centre de formation « Aprene » de Béziers ont été reçu par Robert Ménard. Une rencontre qui fait suite à l’interview que nous avions publiée sur notre blog et dans laquelle le nouveau maire expliquait ne pas connaître ce centre. Patrice Baccou (directeur du centre de formation Aprene) et Jean-Louis Blénet (président de Calandreta), ont donc franchi la porte du bureau du premier élu de la ville. « Ce fut un échange cordial dans lequel nous avons expliqué la forme et le fonds » précise le président du centre de formation. Qu’en est-il ressorti? eh bien… pas grand chose en fait.
Lors de cette rencontre, Jean-Louis Blénet et Patrice Baccou ont surtout insisté sur l’emploi, avant de parler d’occitan. « Nous lui avons rappelé que le pôle de formation à Béziers, c’est le seul établissement d’enseignement supérieur de la ville qui fait travailler 15 personnes dont 11 en CDI à temps complet. Mais c’est également 25 à 30 intervenants et professeurs qui se succèdent tout au long des cessions » insiste Patrice Baccou. Robert Ménard a écouté d’une manière « attentive« , posant « quelques questions« . L’hébergement du pôle de formation au sein de la maison de la vie associative qui appartient à la ville de Béziers, ne semble absolument pas remis en cause.
Concernant l’occitan et son enseignement en immersion dans les Calandretas, le maire a tenu à préciser qu’il connaissait l’une des deux écoles occitanes de la ville. « Après, il ne paraît ni emballé, ni contre… « . Sa connaissance et sa liaison avec l’occitan semble trouver racine auprès de Yves Rouquette. « Il a beaucoup parlé de son amitié avec Yves » rapporte Patrice Baccou. « Nous allons bien voir à présent. Il n’a manifesté aucune hostilité à notre égard. Au moins, maintenant il nous connaît »
Clément Alet