Quand on est jeune, on se cherche. A 20 ans, la chanteuse toulousaine Alix a l’air de s’être trouvée. Son deuxième clip « 5 years » vient de sortir. Une chanson chagrin d’amour écrite à 13 ans où elle démontre aisance et savoir-faire.
L’artistique c’est son domaine. La musique d’abord. Elle apprend le violon toute jeune, puis la flûte traversière et le piano. Ensuite c’est le théâtre dans des productions de Gilles Ramade et surtout de sa mère Séverine Megdiche. A l’aise dans ses gammes, elle l’est aussi dans ses baskets d’étudiante. Après son bac (mention très bien!) elle poursuit ses études en Khâgne au lycée Pierre de Fermat à Toulouse.
Et la musique ? Sa professeur de chant du collège la prend sous son aile. Pendant un an, elle lui donnera des cours particuliers pour le casting de « The Voice ». On la voit aussi faire figurante dans des films comme « Les vieux fourneaux » aux côté de Pïerre Richard et Eddy Mitchell.
En autodidacte, elle apprend le ukulélé que l’on entend sur son premier clip « Look at them deep » sorti l’an dernier. Elle en enregistre un second au château de Montricoux. Une mélodie toute simple mais bien arrangée pour faire une place à sa voix feutrée teintée d’émotion. Tout semble évident. Elle réalise le clip avec sa mère et Jérémy Grison, aidée par son frère et fait jouer son propre rôle à sa petite sœur.
Alix – 5 years
La voix est bien timbrée, pleine d’assurance, les arrangements piano-cordes sobres et efficaces. Enregistré aux studios « On Air » de Montauban, la chanson devrait trouver son public et permettre à Alix de poursuivre son chemin d’artiste exigeante et sérieuse. Un troisième clip est déjà en préparation sous forme de film d’animation avec une jeune dessinatrice chinoise pour lequel elle demande un financement participatif.
Elle n’est pas dans une mode mais préfère cultiver ses talents de chanteuse auteur-compositrice et maintenant réalisatrice.
Benoît Roux