François Patriat, le président du conseil régional de Bourgogne vient d’être élu co-président de l’ANEV (association nationale des élus de la vigne et du vin), au côté de Philippe-Armand Martin, député de la Marne. L’ancien ministre de l’Agriculture s’est souvent battu pour la profession viticole, un secteur économique important qui génère 20.000 emplois directs.
L’association nationale des élus du vin et de la vigne revendiquait au 1er janvier 2013 600 adhérents, dont une centaine de parlementaires. L’Anev a été créée en 1999 par une vingtaine de sénateurs et députés de régions viticoles.
« Le vin et la Bourgogne sont étroitement liés ; le rôle économique et social qu’y joue la vigne est égal à celui des filières industrielles dans d’autres régions : 20 000 emplois directs, plus de 6 % du PIB, 4 300 domaines viticoles, 17 coopératives et 120 maisons de négoce », a déclaré le président de la région Bourgogne. L’Anev sert une cause économique dont nous mesurons chaque jour les effets dans nos régions et dans nos terroirs. Elle a toujours joué ce rôle de porte-parole des territoires viticoles au niveau national, et elle continuera à le faire ».
François Patriat promet d’être « particulièrement vigilant » lors des discussions du prochain projet de loi de santé publique prévues en mai, notamment sur « les propositions de restriction de communication sur internet et les réseaux sociaux ». Le président du conseil régional de Bourgogne avait été à l’initiative de « l’Appel de Dijon », lancé en mars 2012, pour préserver « les droits de plantation », c’est à dire le maintien d’une régulation des droits de plantation du vignoble européen.