La mention qui oblige à mentionner les protéines d’origine animales présentes dans le vin incite de nombreux vignerons à se tourner vers des alternatives minérales ou végétales afin de proposer aux consommateurs du vin 100% végétal. Un vin susceptible d’intéresser les personnes allergiques à ces produits, les végétaliens et ceux dont les convictions religieuses empêchent de consommer certaines substances. L’idée est de remplacer le collage « traditionnel » par des méthodes employant des protéines végétales ou une filtration mécanique à travers des matières naturellement poreuses.
Les protéines animales sont utilisées lors du « collage », une opération qui consiste à éclaircir le vin. Souvent le vin contient des particules en suspension qui le rendent trouble et pas très appétissant à la dégustation. Pour le rendre limpide, les vignerons utilisent des produits qui permettent d’agglomérer ces particules et de les éliminer plus facilement. Ce sont le plus souvent de l’albumine d’oeuf, de la colle de poisson, de la gélatine issue de peau ou d’os de porc ou de la caséine. Pour prévenir les personnes allergiques à ces produits, leur mention est obligatoire sur les étiquettes de vin étiqueté après fin juin 2012.