28 Mai

Parigo #44 : les Seabubbles entre en Seine

Quelle chance d’avoir pu naviguer, sur la Seine, à bord du Seabubble imaginé par Alain Thébault il y a deux ans et devenu bien réel ! Souvenez-vous, en janvier 2017, le skipper français était déjà venu dans Parigo nous présenter sa maquette à l’échelle 18/e. Cette fois-ci, ce n’est même plus un prototype mais une pré-série, totalement fonctionnel, qui a vogué sur Seine pour d’ultimes tests, à l’occasion du salon Viva Tech.

Mieux que le tapis volant d’Aladin, le Sea Bubble, c’est un authentique taxi volant ! Un petit bateau, électrique, donc silencieux, qui fait penser à une sorte de grosse libellule,et qui pourrait révolutionner notre façon de nous déplacer sur nos fleuves, à Paris ou ailleurs. A quelle échéance ? Et où ? A quand un service de taxi sur la Seine ? Pour l’heure, notre fleuve sert surtout aux touristes et au fret… Il y a de la place : les batobus ne sont franchement pas adaptés aux transports du quotidien.

Alain Thébault est notre invité. Il nous ouvrira notamment les portes de son atelier, à Lausanne. Vous découvrirez les secrets de l’aile sous-marine du Seabubble, celle qui  lui permet de littéralement voler sur l’eau

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur le même thème : TPM#21 : Transports sur la Seine… Sea Bubble se dévoile en avant première

03 Avr

Parigo #37 : les raisons du Vélibgate

Quand Vélib’ déraille, ce sont les cyclistes parisiens et franciliens qui mettent pied à terre : depuis mi novembre, rien ne va plus pour les 300.000 abonnés de vélib’ : transition déplorable, déploiement réalisé à la vitesse d’un escargot asthmatique, innombrables problèmes informatiques, mensonges éhontés… il y a longtemps que les usagers ont perdu le nord et leur patience. Pourquoi un tel chaos ? Comment est-on arrivé là ? Quelle est la part de responsabilité de Smovengo, du SMAV, des politiques, de JC Decaux, des prestataires ? Parigo mène l’enquête avec des reportages et deux entretiens exclusifs, avec Jorge Azevedo, directeur général de Smovengo, et Catherine Barratti-Elbaz, présidente du syndicat mixte autolib’ vélib’ (SMAV).Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Pour aller plus loin : Parigo #27 : vélib’, plan vélo… les cyclistes parisiens au bord de la crise de nerfs

26 Mar

Parigo #36 : la révolution du stationnement porte un nom, le FPS

Des places libres, en plein Paris. Des PV… euh pardon… des FPS qui fleurissent sur nos pare-brises… des sociétés aux méthodes de contrôle plus que douteuses… la fin des privilèges … les voitures ventouses qui se font la malle… la mise en place du FPS, Forfait Post Stationnement, a bouleversé le quotidien de millions d’automobilistes franciliens. Au delà des cris d’orfraie, que faut-il en penser ? Et si cette réforme, malgré tous ses ratés, facilitait en fait la vie des automobilistes ? Attention, vous allez être surpris !
Bertrand Lambert @B_Lambert75

► Sur le même thème : TPM#9 : le stationnement version 2.0 arrive en ville
► Pour aller plus loin : Automobilistes parisiens : ces privilégiés qui s’ignorent

20 Mar

Gratuité des transports : une équation difficile

L’annonce de la maire de Paris fait beaucoup de bruit : la gratuité des transports n’est désormais plus un tabou. Anne Hidalgo vient en effet de charger trois de ses adjoints de conduire une vaste étude sur le sujet, associant experts français et étrangers. L’idée est donc bien de réfléchir à la question, pas encore de passer à l’acte. La tarification est de toute façon une compétence régionale, et la ville de Paris n’a pas la main dans ce dossier, sauf à rembourser directement IDF Mobilités du manque à gagner d’une telle mesure, comme elle le fait déjà, sous conditions de ressources, pour certaines catégories (retraités, handicapés…). Si socialement la gratuité a du sens, en facilitant les déplacements des familles et des plus démunis, elle pose un certains nombre de questions : quid du financement ? Quid de la saturation ? Voyez mon analyse en vidéo.
Bertrand Lambert @B_Lambert75

12 Mar

Parigo #34 : ligne 1, la doyenne du métro a la pêche !

Avec ses 750.000 voyageurs quotidiens, c’est de loin la ligne la plus chargée du réseau. Et pourtant, elle ne compte plus aucun conducteur ! La doyenne du réseau est en effet devenue l’une des plus modernes de la capitale, c’est dire qu’elle n’est pas une ligne comme les autres. Parigo vous propose sa radiographie complète : exploitation actuelle mais aussi histoire et avenir !

Réactive, fiable … la ligne 1 est plutôt une bonne élève du réseau parisien, même si elle est souvent surchargée. Son directeur sera notre invité et nous irons en coulisses là où une poignée d’agents gère à elle seule l’ensemble du trafic et des problèmes. Le lieu est secret, Parigo vous en ouvre les portes.

Nous reviendrons également sur l’une de ses particularités : la ligne 1 est la seule au monde à avoir été automatisée sans interruption notable du trafic. Retour sur cet exploit, que la RATP s’apprête à rééditer sur la 4. Nous verrons d’ailleurs où en est ce chantier mené exclusivement de nuit et pourquoi les stations de la ligne 4 sont fermées les unes après les autres.

Enfin, nous reviendrons sur l’histoire surprenante du métro parisien, et notamment la construction ultra rapide de cette ligne 1 : 18 mois seulement de travaux, mais à ciel ouvert. On imagine la tête des automobilistes de l’époque… ah non en fait, il n’y en avait pas encore 🙂
Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur un autre thème : Parigo #26 : métro, RER, Grand Paris Express… les tunneliers en action !
► Sur un autre thème : Parigo #5 : dans les coulisses du RER A… et de ses gros problèmes

05 Mar

Parigo #33 : l’histoire de la gare de l’Est, de la Grande guerre à la grande vitesse

Inaugurée en 1850 par Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, la Gare de l’Est n’est pas la gare la plus fréquentée de Paris, avec seulement 100.000 voyageurs quotidiens. Mais elle est sans doute la plus belle de la capitale. Et surtout, la plus chargée d’histoire. D’un simple embarcadère, elle est rapidement devenue une véritable gare, accompagnant le formidable essor du chemin de fer... et les besoins en transport militaire vers l’Est et le front prussien, puis allemand. Retour sur une histoire tourmentée, et sur le nouveau visage de cet édifice en compagnie de deux historiens spécialistes des lieux : Patrick Cognasson et Clive Lamming.

Deux moments forts à découvrir dans l’émission : la surprenante visite du bunker (enfin, plutôt l’abri tant il n’était pas fait pour protéger des bombes mais seulement des gaz) de 1939, fermé au public depuis la libération de Paris en 1944 et les images étonnantes de la mobilisation du 2 août 1914.Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur un autre thème : TMP#8 : les coulisses et l’histoire de Saint-Lazare, la gare de tous les records

02 Mar

EXCLU – Les Sea Bubbles de retour pour de bon sur la Seine dès mai prochain

Depuis plusieurs mois, c’est plutôt vogue la galère pour Alain Thébault, l’inventeur des Sea Bubbles : après un premier test réussi à Paris le 16 juin 2017, ses fameux et si prometteurs taxis volants électriques n’avaient pas été autorisés à naviguer de nouveau sur la Seine. Les tests grandeur nature prévus en septembre dernier avaient même dû être repoussés à la dernière minute, sans nouvelle date précise. En cause, la vitesse maximale réglementaire autorisée sur la Seine : 12 km/h en centre-ville (18 km/h au-delà), bien en deçà de la vitesse nécessaire au « décollage » des Sea Bubbles, conçus pour naviguer à 50 km/h grâce à leurs hydrofoils capables de les soulever au-dessus de la surface.

Finalement, Alain Thébault a obtenu gain de cause, après plusieurs mois de tractations en coulisses, grâce notamment à l’appui sans faille de la Ville de Paris et au soutien du Ministère des transports. Les Sea Bubbles pourront finalement naviguer à 25 km/h, ce qui rend leur exploitation possible. Le préfet de région, Michel Cadot, vient de donner son feu vert.

Une nouvelle expérimentation, ouverte cette fois au public, va donc pouvoir débuter en mai prochain, et devrait durer deux mois.

Deux ou trois Sea Bubbles assureront un service de navettes entre un ponton principal, dont l’emplacement est encore en négociation entre les différents acteurs du dossier, et plusieurs dépose-minute. Le coût du service n’est pas encore établi : il n’est pas exclu qu’il soit gratuit le temps de l’expérimentation. Mais il est aussi question de faire payer aux voyageurs l’équivalent d’un ticket de métro. Une décision doit être prise à ce sujet prochainement. La réservation se fera en tout cas à partir d’une application dédiée en cours de développement.

Si tout se passe bien, Alain Thébault espère pérenniser rapidement ses Sea Bubbles à Paris : il compte postuler auprès de Haropa Ports (en charge de la gestion des ports de Paris Seine Normandie) pour récupérer l’emplacement qui va se libérer au pied de la Tour Eiffel. Bref, après avoir été longuement au rouge, les feux semblent enfin passer au vert pour Sea Bubbles : un bonne nouvelle pour les amoureux de la Seine et des transports propres, zéro émission.

Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Pour aller plus loin : TPM#21 : Transports sur la Seine… Sea Bubble se dévoile en avant première

 

 

 

22 Jan

Parigo #27 : vélib’, plan vélo… les cyclistes parisiens au bord de la crise de nerfs

Deux semaines après sa mise en service, le nouveau vélib’ ne compte toujours qu’une petite centaine de stations, bien loin des 700 promises au 1er janvier par Smovengo, le groupement qui a succédé à JCDecaux. Alors que l’ensemble des 1 400 stations du service, dont 350 sont situées hors de Paris, devaient avoir été mises en place d’ici au 31 mars prochain, il est question aujourd’hui du printemps, voire de juillet. Ajoutez à cela des problèmes en cascades sur l’appli, des bugs à répétition sur les bornes (certains abonnés ont la surprise d’avoir accès aux données personnelles d’autres clients), un service client aux abonnés absents… et vous obtenez le plus beau raté de la décennie. Un accident industriel hors norme, pénalisant au quotidien plus de 300.000 abonnés et des milliers d’utilisateurs occasionnels. Ce qui n’arrange rien, c’est que l’ensemble des acteurs du dossier mènent clients et journalistes en bateau, comme vous le découvrirez dans l’émission. Vous découvrirez également la toute première interview fantôme de l’histoire de Parigo, symptomatique d’une communication de Smovengo pas vraiment à la hauteur des enjeux.

Deux ans après le vote du plan vélo, en 2015, où en sont les aménagements prévus ? Là aussi, les retards s’accumulent. C’est en tout cas le constat de l’association Paris en Selle, qui a lancé son observatoire du vélo. Des accusations auxquelles répondra Christophe Najdowski qui, lui, ne s’est pas défilé 😉

Bertrand Lambert
► Sur le même thème : Parigo #23 : la révolution vélib’ débarque le 1er janvier
► Pour aller plus loin : Parigo #19 : la révolution du free floating arrive en Idf

22 Déc

Nouvel an 2018 : quel métro, RER ou Noctilien pour rentrer chez soi ?

Cette année encore, profitez de votre nouvel an sans prendre de risque au volant grâce à des transports en commun circulant gratuitement toute la nuit du 31 décembre.

Le 31 décembre, 10 lignes de trains et RER, 6 lignes de métro ainsi que de nombreuses lignes de bus circuleront après l’habituelle heure de fin de service. Leur accès sera gratuit du 31 décembre 2017, 17 heures, au 1er janvier 2017, 12 heures.

  • plan 1à partir de 2h15 du matin, 6 lignes de métro continueront de fonctionner jusqu’à 5h30. Les stations des lignes 1, 2, 4, 6, 9 et 14 figurant sur le plan ci-dessous resteront ouvertes. Attention, l’ensemble des stations ne seront pas desservies.
  • plan 2à la fin du service habituel, les trains et RER circuleront uniquement dans le sens Paris-banlieue sur les branches qui apparaissent sur le plan ci-dessous et desserviront l’intégralité des gares de leur parcours. Les RER A et B, en revanche, rouleront dans les deux sens.
  • plan 3le réseau Noctilien, en service de 0h30 à 5h30, sera adapté pour cette soirée spéciale en fonction des contraintes de circulation, des périmètres de sécurité et en complément du réseau ferré (train-RER, métro) :
  1. les lignes de rocade N01 et N02 circuleront.
  2. les lignes au terminus Châtelet sont modifiées pour s’adapter aux besoins des voyageurs : N21 et N122 à Gare Montparnasse ; N22 à Gare de Lyon ; N23 à Gare de l’Est ; N24 à Gare Saint-Lazare.
  3. deux lignes au terminus Gare de l’Est sont également modifiées : N144 à Gare de Lyon et N145 à Gare Montparnasse.
  4. deux lignes Transdev seront prolongées : la 601 : Le Raincy – Villemomble – Montfermeil RER / Montfermeil Hôpital et la 617 : Aulnay-sous-Bois RER / Villepinte RER.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

23 Sep

Parigo #11 : la propreté des transports au banc d’essai

Le saviez-vous ? Une barre de métro comporte jusqu’à 600 types de bactéries ! Faut-il craindre pour notre santé ? Le niveau de propreté de l’ensemble du réseau de métros, bus, trams et trains est-il suffisant ? Combien de personnes travaillent pour nettoyer ces millions de mètres carrés ? Faut-il craindre les germes et bactéries ?

La propreté est au sommaire de Parigo cette semaine.

Nettoyer les quais, ramasser les chewing-gums, effacer les tags… Tous les jours dans les transports en commun, les agents s’emploient à collecter 10.500 sacs poubelles. Ce nettoyage représente 450.000 heures de nettoyage par an, explique la RATP. Le poids des déchets ramassés chaque jour en gare est, lui, en moyenne de 100 kg/jour et par gare SNCF, dans les gares assez importantes.

Plusieurs thématiques seront abordées dans ce numéro : la santé bien sûr, mais aussi la lutte contre les tags à la SNCF ou encore la politique de nettoyage en vigueur à la RATP dans le métro ou du RER : les équipes de Parigo ont suivi des équipes de nettoyage des transports en commun, de jour comme de nuit. Et elles ont beaucoup de boulot !Bertrand Lambert @B_Lambert75

►Sur un autre thème : Parigo #6 : comment la mobilité urbaine se réinvente
►Sur un autre thème : Parigo #1 : Transportez-moi sous l’oeil des caméras