Hausse du prix des carburants, projet de péage urbain, instauration de la vignette Crit’air en petite couronne, piétonisation programmée du centre ville de Paris… la chasse aux automobilistes est ouverte à Paris, mais aussi en Ile de France. Comme à son habitude, Parigo pose les questions qui fâchent et prend un peu de hauteur vis à vis de toutes ces mesures destinées à limiter la congestion mais aussi la pollution. Est-ce efficace ?Est-ce juste socialement ? Quelles sont les aides mises en place pour rouler plus propre ? Le côté coercitif peut-il durablement faire évoluer nos comportements ? Bertrand Lambert @B_Lambert75
La voiture autonome n’est plus un scénario de science-fiction. Pour 67 % de Français*, c’est même une issue réaliste. Si la technologie prend le relais sur la conduite, les conducteurs d’aujourd’hui gagneront du temps qu’ils pourront utiliser à d’autres fins. La question de la mise à profit du temps gagné se pose alors pour les utilisateurs : l’éventail des possibilités est des plus larges. Pour autant, le rêve des véhicules autonomes est-il vraiment pour demain ? La RATP vient en tout cas d’annoncer un premier test de bus 100% autonome sur la ligne 393, dès l’an prochain, en 2019 ! Une vraie révolution.
Navette, bus, taxi ou encore voiture individuelle… les véhicules autonomes sont tels un Graal derrière lequel courent constructeurs et exploitants, à coup d’annonces spectaculaires mais souvent prématurées. Réellement, où est-on ? Techniquement d’abord. Mais aussi règlementairement. Dans la région, les navettes autonomes sont devenues une réalité : les tests grandeur nature se multiplient, que ça soit à la Défense, à Roissy, au bois de Vincennes…que teste t-on ? A quand une ligne pérenne ?
L’annonce récente de la RATP a en tout cas fait l’objet d’une petite bombe : dès l’an prochain, en 2019, la ligne 393, entre Thiais et Sucy Bonneuil, accueillera ses tout premiers bus autonomes, donc sans chauffeur ! L’occasion pour Parigo de faire le point sur les voitures et véhicules autonomes, déjà très présents dans la région ou encore à l’état de projet, plus ou moins avancé.
Mes deux invités : Mathieu Dunant, directeur de l’innovation de la RATP & Guillaume Duc, enseignant chercheur à Paris Tech
* Enquête réalisée en septembre 2017 par l’Institut Fraunhofer et les partenaires du réseau de cabinets de conseil Cordence Worldwide auprès de 2 500 personnes représentatives.
Faut-il craindre pour la sécurité des ponts franciliens ?Comment entretenir les chaussées avec toujours moins de moyens, à l’heure où les dotations de l’Etat sont en baisse continue ?
Quelques mois après l’effondrement spectaculaire du pont de soutènement du viaduc de Gennevilliers et le drame de Gênes, Parigo enquête sur la situation en Ile de France. Dans la région, un pont sur trois nécessite des réparations plus ou moins urgentes. Faut-il s’inquiéter ? Le viaduc de Gennevilliers est-il passé près de la catastrophe ? Parigo vous dévoile les raisons de l’effondrement de ce mur de soutènement et les travaux en cours.
Nous irons également sur le périph’, là où circulent 1 million 300.000 véhicules quotidiens, voir comment s’organise l’entretien de l’autoroute urbaine la plus fréquentée d’Europe. Enfin, nous nous rendrons en Seine et Marne, voir les conséquences de la baisse des dotations sur l’état de nos chaussées
On les disait en plastique et pas toujours très propres : les Autolib’ ont pourtant parcouru près de 200 millions de km et rendu de sacrés services aux Franciliens. Rappelons que le service était disponible dans 103 communes du Grand Paris. Leur disparition brutale, le 31 juillet dernier, a laissé plus de 100.000 abonnés déboussolés. Trois mois plus tard, l’espoir est de retour pour les accrocs à l’autopartage électrique : oubliés les Bluecar, place aux ZOE et autres Twizzy : Renault lance son service d’autopartage en free floating mercredi prochain. Et ça tombe bien, Philippe Buros, son directeur commercial, est notre premier invité. Parigo vous dévoile également les autres services amenés à se déployer dans la capitale dans les mois qui viennent : PSA, avec Free to move, Daimler, avec Car2Go, mais aussi Totem Moby, une start-up marseillaise. Enfin, nous verrons avec Anne Hidalgo ce que la ville de Paris compte faire pour accompagner ces nouveaux opérateurs… et ce que deviendrons les bornes Autolib’ orphelines de leur bluecar.
L’air de rien, l’arrêt brutal d’Autolib’ le 31 juillet dernier a laissé un grand vide, privant du jour au lendemain plus de 100.000 abonnés de leur moyen de transport habituel ou occasionnel. A Paris, comme d’ailleurs en banlieue, comme vous pourrez le découvrir dans Parigo, ce samedi à 12h05.
Poussés par la ville de Paris, plusieurs opérateurs avaient rapidement annoncé leur volonté de se lancer dans l’aventure de l’autopartage électrique mais sans donner beaucoup de détails sur leur offres. On en sait désormais un peu plus.
Premier à entrer en piste, Renault, allié à ADA, avec son service Moove.inParis. Top départ mercredi prochain, le 10 octobre, avec 100 ZOE et 20 Twizzy. Tout se gèrera via une application dédiée, sans abonnement, et au tarif de 0.39€/min. La zone de freefloating comportera Paris et Clichy pour débuter, et non pas les seuls 11e et 12e arrondissements comme cela avait été – bizarrement – envisagé au départ. Seul hic, et de taille, le service sera indisponible de 0h30 à 5h30, alors même qu’une grande partie des locations d’Autolib’ étaient réalisées la nuit, le vendredi et le samedi.
► Philippe Buros, le directeur commercial de Renault, répondra à toutes mes questions dans Parigo, ce samedi à 12h05. Il espère atteindre 500 véhicules déployés dans Paris d’ici à la fin décembre.
Deuxième à se lancer, PSA, avec son service Free To Move. Top départ fin octobre, au mieux, avec 500 Citroën C-Zéro et des Peugeot iOn500. Côté tarif, c’est encore le grand flou. A Madrid, les véhicules déployés par Free2Move sont disponibles au prix de 0.24€/min, après une inscription de 10 euros au service. Seule certitude, il ne devrait pas y avoir d’abonnement à Paris. Continuer la lecture →
Avant de tirer le rideau pour quelques semaines de vacances, Parigo consacre son dernier numéro de la saison à un petit tour d’horizon de l’actualité transports en Ile de France, une sorte d’état des lieux de ce qui marche et de ce qui ne va pas… Pour faire le point, et revenir sur les nombreuses promesses qui nous ont été faites cette année dans l’émission, je me suis entouré de femmes et hommes de terrain :
– Simon Labouret, porte-parole de Paris en Selle
– Marc Pélissier, Président de la FNAUT IDF
– Arnaud Bertrand, Président de Plus de trains
– Lorelei Limousin, responsable des politiques de transport Réseau Action Climat
Au menu : 4G dans les transports, plan vélo, vignette Crit’air, ponctualité du RER A, vélib, nouveaux horaires de Saint Lazare, pollution de l’air …
Avec la fin d’Autolib’, c’est un nouveau coup dur pour la mobilité partagée, domaine dans lequel Paris a été longtemps précurseur : imaginez, l’an dernier, à la même époque, nous avions dans Paris environ 100.000 locations / jour de Velib et 14.000 locations d’Autolib’… Un an plus tard, où en sommes-nous ? On est revenu 15 ans en arrière, et même plus : Vélib compte ces jours-ci seulement 2.000 locations/ jour, un chiffre jamais vu depuis le lancement du service ! Quant aux Autolib’, elles vont cesser de rouler d’ici quelques jours, suite au vote, jeudi dernier, du Syndicat Mixte Autolib Velib en faveur de la résiliation du contrat avec Bolloré. C’est juste sidérant. Entre les abonnés Vélib et Autolib’, ce sont donc près de 450.000 Parisiens qui sont désormais privés de leur(s) mode(s) de transport habituel et/ou secondaire. C’est 1 Parisien sur 5, voire même 1 sur 4 ou 3 si on excepte les mineurs. C’est complètement fou !
Le problème dans cette affaire, c’est que personne ne semble se mettre à la place des usagers, en tout cas visiblement pas les élus ! On met à fin à Autolib’, qui pourtant fonctionne techniquement très bien, mais on laisse Smovengo tranquille, alors même que six mois après l’arrivée de Smoove, Vélib est en état de mort clinique, victime de problèmes et de bugs quasi insurmontables, avec des abonnés excédés. Tout ça est incompréhensible, et sans aucune logique. En tout cas, les Parisiens adeptes d’une mobilité multimodale semi-publique, ont compris le message : désormais c’est rentre avec tes pieds ! Ou en trottinette électrique, avec le lancement, juste au même moment, du service proposé par Lime, dans les 1er et 6eme arrondissements.
Résumons :
1⃣ on passe de 4600 🚗 en #autopartage (dont 4000 #Autolib’ électriques) à 600 (exclusivement thermiques)
2️⃣ on compare des services, point à point & en boucle, qui n’ont rien à voir en terme d’usage
3⃣ on incite les Parisiens à acheter une 🚗 électrique perso https://t.co/DzxIyQjjzo
Cette semaine dans Parigo, gros plan sur la manière dont l’information trafic/voyageur est fabriquée.
Comment les bouchons, ou les problèmes sur les rails, finissent-ils sur notre smartphone ? Comment les applis arrivent-elles à nous indiquer l’itinéraire le plus fluide, le plus rapide ?
Parigo vous emmène en coulisses, à la fois chez Waze France, c’est une première pour une télé, Via Michelin, la radio des autoroutes, 107.7, Sytadin ou encore le PC info de la SNCF.Bertrand Lambert @B_Lambert75
Après plus d’un siècle de pétarade et de règne sans partage, le moteur thermique, diesel et essence, n’est plus en odeur de sainteté : après Nicolas Hulot (horizon 2030 en France) et Anne Hidalgo (2024 dans Paris), c’est au tour de Valérie Pécresse d’envisager la fin du diesel, cette fois en 2025 et pour toute la zone à l’intérieur de l’A86 ! Interdictions programmées, normes de plus en plus restrictives… constructeurs et opérateurs sont bien obligés de se tourner vers d’autres modes de propulsion.
Et l’Ile de France n’est pas en reste : les bus zéro émission sont ainsi de plus en plus nombreux dans la région. Exemple avec la ligne 341 de la RATP, qui ne compte plus aucun bus essence ou diesel depuis plus d’un an. D’ici 2025, la RATP a même prévu d’être équipée à 100% de bus « propres », à savoir électriques ou biogaz. Une compagnie de taxi parisien roule, elle, à l’hydrogène depuis plusieurs mois. Quant aux centres de recherche des constructeurs français, pour la plupart situés en Ile de France, ils travaillent d’arrache-pied à développer des véhicules électriques plus performants et plus abordables.
Parigo vous dévoile les coulisses de cette transition énergétique majeure, à la fois du côté des transports en commun que des voitures individuelles.Bertrand Lambert @B_Lambert75
Navette, taxi ou encore voiture individuelle… les véhicules autonomes sont tels un Graal derrière lequel courent constructeurs et exploitants, à coup d’annonces spectaculaires mais souvent prématurées. Réellement, où est-on ? Techniquement d’abord. Mais aussi règlementairement. Dans la région, les navettes autonomes sont devenues une réalité : les tests grandeur nature se multiplient, que ça soit à la Défense, à Roissy, au bois de Vincennes…que teste t-on ? A quand une ligne pérenne ?
Et du côté des voitures individuelles, le volant va t-il vraiment disparaître ? Et à quel échéance ? Le rêve des voitures autonomes est-il pour demain ? Renault nous dévoile ses projets plus ou moins futuristes
Un taxi sans volant, ni chauffeur… c’est ce que propose Navya, un groupe lyonnais qui nous ouvrira ses portes : il espère faire rouler ses taxis sans conducteur dans Paris d’ici la fin de l’année
Enfin, nous verrons que les véhicules autonomes soulèvent un certain nombre de questions aujourd’hui sans réponse, comme la responsabilité en cas d’accident ou encore les risques de piratage à distance
Mes deux invités : Mathieu Dunant, directeur de l’innovation de la RATP & Guillaume Duc, enseignant chercheur à Paris TechBertrand Lambert @B_Lambert75