05 Avr

Ce week-en à Auch : Les Ogres de Barback et Brotto Lopez

COMPAGNIE EN RÉSIDENCE : Les Ogres de Barback et Brotto Lopez

Les Ogres de Barback et Le bal Brotto Lopez sont à résidence au CIRCa, pôle national cirque à Auch (32) du 2 au 6 avril. Ils y donneront un concert ce samedi 7 avril à 21h.
Guillaume Gratiolet et son équipe de Viure al Pais étaient sur place mardi et mercredi afin de réaliser un reportage sur cette formation musicale.
Celui-ci sera diffusé dans notre magazine Viure al País du dimanche 29 avril.

Guilhem Lopez et Cyril Brotto sillonnent les bals depuis 15 ans avec le duo « Brotto-Lopez ». C’est l’un des duos les plus célèbres de la musique traditionnelle. Des sonorités méditerranéennes, des instruments et des chants en français, occitan ou espagnol qui ont fait presque danser l’Europe entière.
Avec les Ogres de Barback, c’est de la chanson française et des sonorités plus actuelles et ouvertes sur le monde. Un beau mélange, de partage entre balèti et chanson française à découvrir samedi soir à Auch.
Ils partent ensuite direction des Pays de Loire et Bretagne pour démarrer leur tournée qui se poursuivra jusqu’en juillet.
La prochaine date dans notre région Occitanie sera le 26 mai à Saint-Laurent de Neste (65) pour le festival Saute Mouton.

Toutes les dates sont à retrouver sur le site de la Cie de Guillaume Lopez : http://www.lecamom.com/agenda/

Voici quelques unes des images que nous avons tournées pendant les répétitions – images France 3 Occitanie (tournées par Jack Levé) : 

 

@Vicenta

 

30 Mar

Bouilleur de sons

Le site internet de Pierre Rouch

Au mois de janvier, nous vous avions proposé dans Viure al País, le reportage . « RETRACH – Pierre Rouch, l’aigardent en musica ».
Ariégeois attaché à ses montagnes, Pierre Rouch a la chance d’y vivre de ses trois passions : la musique, la facture d’instruments et l’eau de vie…

Le site internet de Pierre Rouch, Bouilleur de sons, était alors « en construction ».

Son très beau site est aujourd’hui ouvert.
Vous y trouverez de précieuses informations sur l’instrumentarium à vent des Pyrénées : 
http://www.bouilleurdesons.fr

Si vous souhaitez revoir l’émission du 21 janvier 2018, vous pouvez vous rendre sur la page internet Viure al País de France 3 : ICI

En voici un extrait :

 


Vous pouvez retrouver Pierre Rouch le samedi 7 avril à Montréjeau (31) pour des stages de musique, danse et chant dans le cadre du festival occitan « Passa Pòrts ».

pour agrandir programme cliquez dessus : 

Festival occitan à Montréjeau (31)

@Vicenta

 

26 Mar

Fabricacion del tamborin

Voici le deuxième épisode de la nouvelle série de l’édition occitane consacrée aux artisans.

Marius Blénet a rencontré Jean Baudoin, un fabricant de tambourin à cordes, un instrument béarnais emblématique et traditionnel.
C’est dans son atelier de Lucq-de-Béarn (64) qu’il confectionne des tambourins en bois de noyer ou de merisier, deux espèces de bois qu’il affectionne particulièrement pour la qualité de leur veinure et de leur résonance.
De véritables oeuvres d’art…

Pour en savoir davantage sur le tambourin à cordes et sa fabrication vous pouvez vous rendre sur le site de Jean Baudoin : http://jeanbaudoin.com

 

@Vicenta

 

 

 

 

 

16 Mar

Castanha é Vinovèl : sortida del CD novèl lo 30 de març

PRESENTATION DU NOUVEAU CD DE CASTANHA E VINOVEL
Jeudi 29 Mars 2018 à Béziers

Rdv à 20h 30 à la salle Zinga Zanga où Castanha é Vinovèl présentera la sortie de son 3ème CD en compagnie des groupes « le duo presque classique » et « le trio Zéphir »
– interview et dédicaces
– Entrée gratuite

Cet album est composé de 12 titres qui mêlent musique occitane et aragonaise… de quoi danser valses, rondeaux, bourrées, jotas, pasodobles, mazurkas ou farandoles.

Les prochains Balètis de Castanha e Vinovèl sont :
– le 24 mars à Zaragoza (Espagne)
– le 30 mars à Clermont l’Hérault (34)

Pour connaître toutes les dates et en savoir davantage vous pouvez aller sur le site du groupe : http://castanha-e-vinovel.fr/
ou sur : L’Art à Tatouille

 

@Vicenta

 

 

09 Fév

TRES VIDAS

Le premier album de Tres Vidas « IBERICO » est sorti il y a une semaine.

Kiko Ruiz - Laurent Guitton - Guillaume Lopez

Kiko Ruiz – Laurent Guitton – Guillaume Lopez

TRES VIDAS
Kiko Ruiz – Laurent Guitton – Guillaume Lopez
Trois vies, en espagnol comme en langue d’oc, est une rencontre de trois personnalités musicales singulières et généreuses qui aiment partager leurs univers et leurs origines.

Pour voir cette vidéo dans sa totalité et découvrir 3 morceaux rendez-vous sur le site « Le Camon » :
http://www.lecamom.com/tres-vidas

 

@Vicenta

 

 

25 Jan

La Mal Coiffée, nouvel album : « …E los leons » – le 2 février 2018

La Mal Coiffee e los leons

Le nouvel album de La Mal Coiffée, « … E los leons » (Sirventés / L’Autre distribution), sort la semaine prochaine : le 2 février 2018.
Cet album comprend un livret de 48 pages ; l’intégralité des paroles est écrites par Laurent Cavalié et les illustrations sont de Laurent Bonneau.

Pour en savoir plus, nous vous proposons de revoir le reportage de Marius Blénet et Denis Tachereau, diffusé dans notre JT Occitan de samedi dernier :

Et si vous voulez en savoir encore davantage et connaître les dates de concert de La Mal Coiffée ; vous pouvez vous rendre sur leur site et leur page facebook :
https://www.lamalcoiffee.com
https://www.facebook.com/lamalcoiffee/

Ou encore sur le site du Label Sirventés où vous trouverez aussi des renseignements sur l’auteur des paroles, Laurent Cavalié :
http://www.sirventes.com

 

@ Vicenta

 

 

22 Jan

Adieu Orsa

Dans ce clip Kalune chante l’histoire de la dernière ourse de souche pyrénéenne : Cannelle.
Des images splendides de la vallée d’Aspe dans les Pyrénées-Atlantiques pour cette vidéo militante pour la sauvegarde des espèces.
Kalune, béarnais d’origine, a mis tout son cœur et sa culture occitane dans son morceau.

CHOEURS OCCITANS :
Adieu paura (au revoir ma pauvre)
Adieu Orsa (Au revoir, mon ourse)
Tu t’en vas e ieu demori (tu t’en vas et moi je reste)
La joinessa fa la fèsta (la jeunesse fait la fête)
Lou biòu dança, l’ase canta (le boeuf danse, l’âne chante)

à voir et à écouter absolument :

 

@ Vicenta

 

21 Déc

Le groupe polyphonique Lo Barrut participe au concert en hommage à Pierre Perret

Marius Blénet vous en a parlé lors du dernier JT OC, le samedi 16 décembre  : Le groupe polyphonique montpelliérain Lo Barrut a participé en occitan au disque et au concert en hommage à Pierre Perret.

Un documentaire consacré à cette aventure est à regarder sur le site de France 3 (cliquer sur l’mage) :

Pierre Perret très entouré © Milgram Productions

 

@ Vicenta

 

 

 

04 Mai

Des artistes occitans à New-York

C’est devenu un classique, un passage presque obligé et plus vraiment « exotique », beaucoup d’artistes occitans se produisent aux USA et notamment à New-York. Dernier exemple, le duo Alidé Sans-Paulin Courtial, symbole d’une musique occitane en plein renouveau, en concert pour la Sant-Jordi catalane à New-York.

Alidé Sans Photo : Julien Bresson

Alidé Sans Photo : Julien Bresson

Un parelh occitan a Nova-York

Le 22 avril dernier, la chanteuse aranaise Alidé Sans et le musicien aveyronnais Paulin Courtial ont donné un concert dans un bar new-yorkais, le Red Room KGB bar.

Alidé Sans Photo : Julien Bresson

Alidé Sans au Red Room KGB bar Photo : Julien Bresson

Un public d’une cinquantaine de personne, des New-Yorkais curieux, des Catalans venus la veille de Sant-Jordi pour fêter la culture et les livres. Un public plutôt surpris, curieux de culture occitane et qui n’a pas hésité à poser des questions aux artistes.

Alidé Sans Paulin Courtial Photo : Julien Bresson

Alidé Sans Paulin Courtial
Photo : Julien Bresson

Cette manifestation plus large s’est tenue du 17 au 23 avril, organisée par Farragut Fund (un organisme qui recueille des fonds auprès des donateurs américains et catalans pour les donner aux artistes américains et catalans) et le Catalan Institute of America (qui crée des liens et des soutiens entre les 2 cultures). Elle est également soutenue par Diplocat (Conseil de Diplomatie Publique de Catalogne) et l’Institut Ramon Llull.

 

Avant le concert, l’artiste gasconne Nicole Peyrafitte qui vit aux USA avait présenté la culture occitane et les artistes. Une première américaine pour Alidé Sans et Paulin Courtial en pleine préparation de leur album. Il devrait s’enregistrer à l’automne 2017 pour une sortie prévue début 2018.

D’autres artistas occitans a las Americas

Avant Alidé et Paulin, d’autres artistes occitans ont connu les mêmes honneurs. Lo Còr de La Plana a même joué au prestigieux Carnegie Hall en 2012.

Photo : site Carnegie Hall

Photo : site Carnegie Hall

Joan-Francés Tisner a produit le spectacle « Ny’Òc Trobadors » en 2013 avec Jakes AymoninoDomenja Lekuona, Nicolle Peyrafitte et Pierre Joris au Poets House.

Joan Françés Tisner, Jakes Aymonino et Nicole Peyraffite en répétition pour la création « Ny’oc » © Domenja Lekuona

Joan Françés Tisner, Jakes Aymonino et Nicole Peyraffite en répétition pour la création « Ny’oc » © Domenja Lekuona

Les Bigourdans d’Eths Bandolets eux aussi sont allés chanter à New-York mais aussi Chicago…

Photo site www.pyrenees-pireneus.com

Photo site www.pyrenees-pireneus.com

Enfin la Rosa Trobadoresca qui vient de sortir un nouvel album s’est produit en Caroline du Nord en avril 2015.

La Ròsa Trobadorescaaficha de la virada a las Americas © Hervé Julien

La Ròsa Trobadorescaaficha de la virada a las Americas © Hervé Julien

Lo Benaset @Benoit1Roux

 

 

01 Mai

Massilia Sound System, le film

Lui c’est Christian, Christian Philibert. Pas Nicolas. Nicolas Philibert c’est l’autre, celui de « Etre et Avoir ». Un cinéaste, dont l’oeuvre oscille toujours entre documentaire et fiction. Avec « Massilia Sound System, le film », pas de doute, pas de mise en scène mais un documentaire à l’occasion de la tournée des 30 ans du groupe. Ce n’est pas un film sur les 30 ans de Massilia, qui raconterait son histoire, ses évolutions, mais plutôt un documentaire réalisé lors de la tournée des 30 ans depuis la sortie de leur dernier album qui est certainement l’un des meilleurs. Pas des tonnes d’archives, pas d’analyse poussée mais un regard personnel sur ce groupe qui est bien plus qu’une formation musicale.

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Massilia chez Espigoule

« Mythique, forcément mythique », aurait pu dire Duras tellement le travail et les valeurs du réalisateur des « 4 saisons d’Espigoule » et du groupe marseillais se confondent. Le film est sorti le 5 avril. Hors de tous circuits et de tout financement, on peut le voir dans différentes salles, souvent pour une seule projection. C’était le cas à Carcassonne où l’Institut d’Etudes Occitanes a financé la projection. Militant, indépendant, enraciné, universel, autant d’adjectifs qui qualifient bien Christian Philibert et Massilia.

Christian Philibert et Alan Rouch à Carcassonne. Photo : Jack Levé

Christian Philibert et Alan Rouch à Carcassonne. Photo : Jack Levé

Christian Philibert doit beaucoup au groupe : c’est grâce à lui qu’il est resté « vivre et travailler au pays », en Provence, qu’il a pris conscience de certaines choses, l’envie de partager, de faire voir son cinéma en plein air, comme pour les concerts de Massilia. Dans Afrikaïoli le groupe lui a donné une chanson. Il y a eu aussi cette encontre avec Gari Greu. Le film germait dans la tête depuis longtemps et les 30 ans lui ont permis de naître. « Je leur avait dit : vous êtes un groupe mythique, culte…Je vais essayer de faire un film culte. Je leur devais au moins ça. Et je crois l’avoir réussi. Il n’y a qu’à voir le sourire des gens quand ils ressortent de la projection ! »

Ca vaut bien une tournée !

Massilia, c’est toute une histoire et elle valait d’être contée. Même quand on croit connaître le groupe. Les débuts en 84, premières télés de François Ridel alias Moussu T. René Mazzarino qui n’est encore que l’électricien dans l’ombre, présenté par un oiseau de bonne augure : Jo Corbeau. Jali prendra le micro en 86. Tiens au passage : « Jah » « Light » ! Comme leur célèbre « aïoli » et tous ces mots inventés rentrés dans nos univers. Le film ne s’attarde pas trop sur l’histoire du groupe mais donne quelques clés. En 90, premières distributions de pastis, le premier job de Gari avant d’intégrer Massilia. Les Fabulous Troubadors et Castan qui vont élargir le champs de vision. On y retrouve aussi Lux B évidemment, disparu depuis presque 10 ans et dont le groupe commence à peine à se remettre… Ah, la fameuse anecdote de la descente des douanes dans le bus des Massilia endormis après un concert… Sacrée lumière ce Lux !

Les Massilia ont réinventé un folklore, une langue, une culture et leur terrain de prédilection -hormis le stade Vélodrome- c’est évidemment la tournée. « Massilia c’est notre Marseille rêvée » dit Gari dans le film.

Massilia par B. Roux J. Levé E. Auriaux A. Amsili F. Ratel M.P. Fournier

Le plaisir d’être ensemble et de partager

Sur scène c’est le pastis mais dans la vie de tous les jours, les échanges sont permanents pour être un acteur du quotidien, sur son territoire. Bien sûr les Chourmos, bien plus qu’un fan club qui compte plus de 2000 membres, « une espèce de toile avant l’heure » selon Blu. Toutes ces soirées organisées, pour s’amuser, délirer, mais aussi pour marquer les consciences comme ces rassemblements tous les 1er mai à Marseille. Si ce n’est pas eux qui les font, « qui propose ça aujourd’hui ?  » s’interroge Blu dans le film.

C’est bien ça la force de Massilia et forcement, ces messages de fraternité, de partage, de tolérance trouvent en ces temps-ci un écho très particulier.

Des univers différents et l’aïoli qui prend

Une des parties les plus réussies du documentaire, c’est certainement celles où les musiciens se dévoilent, notamment ceux que l’on connaît moins. Janvié par exemple. Il a l’air timide comme ça mais il monte facilement dans les tours. Des années de conservatoire à Paris avant d’atterrir dans le groupe. « Quand je faisais des accords, il y avait trop de notes ! »

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Pour Kayalik idem. Toujours le conservatoire, pour la guitare. Il s’emm…, revend sa gratte et se frotte aux platines grâce à Gari. L’anecdote aussi de Gari à peine arrivé dans Massilia et se retrouvant au Vélodrome, en première partie de Johnny, rentrant sur scène pour jouer le Coupo Santo… Terrible.

Grand morceau de bravoure magnifiquement raconté, le passage où une intruse célèbre se glissant sur scène lors du concert des 30 ans aux Docks Des Sud. Je n’en dirai pas plus, il faut voir le film. On mesure alors l’exploit de ce groupe toujours là, ensemble, alors que rien ne les prédestinait à faire un bout de chemin musical.

« Massilia est un groupe indépendant depuis plus de 30 ans et c’est exceptionnel dans le paysage musical français » note Christian Philibert. Un groupe qui comme le réalisateur ne craint -ni n’a besoin- de dégun.

On ressort du documentaire avec la banane, fier de connaître ce groupe qui donne du sens. En cela le film est très fidèle au groupe. Avec quelques longueurs et un peu moins de folie que celle qui se dégage de Massilia.

Jetez bien un œil attentif sur le Facebook du film pour en connaître les quelques dates de projection.

téléchargement (1)

https://www.facebook.com/MassiliaSoundSystemLeFilm/

C’est le prix de l’indépendance, le film n’a pas été repris par un distributeur, ni par une télé pour l’instant. Mais comme les films cultes, ils traverseront le temps et le plaisir de les revoir sera toujours intact.

Lo Benaset @Benoit1Roux