17 Mar

Les prix des vins de Bourgogne flambent

MEDAILLES VINS 03+32%. C’est la hausse moyenne qu’ont connu les vins de Bourgogne en 2013 par rapport 2012. Selon Agreste, le service des statistiques du ministère de l’Agriculture, les prix de tous les vins français ont bondi cette année. Parmi eux, les vins de Bourgogne sont ceux qui ont le plus augmenté, devant les vins de Bordeaux ((+20% sur un an). Une flambée due à de faibles récoltes depuis plusieurs saisons.

D’après Agreste, d’août à janvier, les prix des vins avec appellation ont bondi de 18% sur un an, et de 25% comparé à la moyenne des cinq dernières campagnes (2008-2012). L’envolée des prix est particulièrement notable pour les Bourgogne (+32% sur un an, + 51% sur 5 ans) ou en Bordeaux Cette hausse s’explique surtout par « les faibles disponibilités de début de campagne (-6% sur un an), explique Agreste.

=> le rapport complet d’Agreste

04 Nov

A quoi ressemblera le vignoble demain ?

Photo Armelle

Photo Armelle

C’est la question dont discuteront mardi 5 novembre les participants du colloque des Vinosciences de Bourgogne, organisé par le pôle technique du BIVB (bureau interprofessionnel des vins de Bourgogne). C’est la 2ème année qu’a lieu ce colloque. Après « le goût du vin » en 2011, le thème en débat cette année est « Le vignoble bourguignon demain. Climat, énergie, maladies et ravageurs : les nouveaux enjeux ».

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15 Oct

Le vignoble de Bourgogne et le réchauffement climatique

CEPAGES_BOURGUIGNONS_ET_CHANGEMENT_CLIMATIQUE.Exported.01-MixLes vendanges ont commencé cette année fin septembre, une date jugée tardive aujourd’hui mais habituelle dans les années 70. Cette précocité qui pourrait encore gagner quelques jours d’ici le milieu du siècle est due au changement climatique. Avec quelles conséquences pour le vignoble bourguignon ?Des vendanges courant octobre… on n’avait pas vu ça en Bourgogne depuis les années 6070. Depuis une 20aine d’années, la récolte commence plutôt aux alentours de la mi-septembre, sans parler des années exceptionnellement chaudes comme 2003 qui avait vu les vendangeurs commencer à couper fin août. Est-ce inquiétant pour autant pour un vignoble septentrional comme celui de Bourgogne, avec un cépage phare mais fragile comme le pinot noir? Non répond Benjamin Bois, agroclimatologue à l’Université de BourgogneContinuer la lecture

25 Août

Intempéries : le Beaujolais touché à son tour!

Une mini-tornade, samedi dernier,a dévasté une partie du vignoble de la Chapelle-de-Guinchay en Saône-et-Loire. Des vents soufflant à 150 km/h ont fait s’envoler toitures des chais et des habitations. Ils ont été suivi d’une averse de grêle très dense qui a haché les vignes. Résultat : une 100aine d’hectares sont abîmés en partie ou en totalité. Une 10aine de domaine est touchée.

13 Août

Un moment difficile avec un vigneron

Jean-Yves Devevey

La grêle qui est tombé sur le 24 juillet sur le vignoble bourguignon a fait de gros dégâts. On parle de 1.400 ha touchés, une récolte détruite à 70 ou 80% dans certains coins. Au-delà des chiffres, un lien vers un blog d’un vigneron de la côte qui raconte cette journée particulière pour lui et ses amis et/ou collègues. Un beau témoignage, vrai, simple et touchant…  (J’ai « piqué » sa photo sur son blog, c’est mieux qu’une énième image de grelons!)

08 Août

Le vignoble de Flavigny en partie détruit par la grêle

Après celui de la Côte, c’est au tour d’un autre vignoble de Côte-d’Or d’être touché par la grêle cet été : celui de Flavigny-sur-Ozerain, dans l’Auxois détruit à près de 90%, estime Cyril Raveau, le responsable du vignoble Flavigny-Alésia. Mais là, ça n’est pas la grosseur des grêlons mais leur nombre et la violence du vent qui ont causé les dégâts. Les grêlons ont formé un tapis de près de 10 cm au sol et a mis la journée du lendemain à fondre totalement. Résultat : dans la vigne, les feuilles ont été hachées et les grains très abîmés.

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28 Mai

Que d’eau que d’eau

Pour les viticulteurs aussi, les conditions météo sont déprimantes. Certaines parcelles ont eu les pieds dans l’eau, le risque de perte de bourgeon ou de filage est fort ainsi que celui du mildiou. Et pour couronner le tout, les sols sont tellement détrempés qu’il est quasiment impossible pour les tracteurs d’y passer.
Selon un article de Lavigne-mag, depuis fin avril, il est tombé 200 mm de pluie en Côte-d’Or, dont 40 à 60 mm durant la semaine du 13 au 19 mai. Tout cela avec des températures dignes d’un mois de novembre! Quant au soleil, il n’a fait son apparition que 70 heures au mois de mai contre 220 heures normalement. Résultat, les vignes accusent un retard de 2 à 3 semaines par rapport à la moyenne. Les inquiétudes sont fortes donc concernant l’état sanitaire de la vigne, du nombre et de la qualité des baies mais pour le moment il est toutefois difficile de dire si cela aura un vrai impact sur la qualité de la récolte estiment les spécialistes.