De jeudi à dimanche, les régions européennes viticoles se réunissent en assemblée générale à Remich au Luxembourg. Au centre des discussions, il y aura l’accord de libre-échange entre l’Union Européenne et les USA pour lequel des négociations ont été récemment ouvertes. Les régions viticoles européennes craignent pour les appellations d’origine et militent pour la défense des terroirs, notions qui pourraient être menacées par cet accord.
Lors d’une assemblée plus restreinte en mars dernier à Baranya en Hongrie, les régions européennes ont en effet établi plusieurs propositions destinées à revoir l’accord de libre-échange entre les Etats-Unis et l’Europe. Inquiète de voir le système basculer dans un contexte difficile pour les régions viticoles européennes, l’AREV demande notamment que les Etats-Unis renoncent à utiliser, tant sur leur marché intérieur qu’à l’exportation, les indications géographiques européennes, dites « semi-génériques », qui concernent notamment les appellations françaises : Burgundy, Champagne, Chablis, Sauternes. Une demande identique est faite également pour les mentions traditionnelles européennes ( château, classic, clos, cream, crusted/crusting, fine, late bottled vintage, noble, ruby, superior, sur lie, tawny, vintage et vintage character).
Les Européens demandent encore que les Etats-Unis garantissent le respect intégral des seules pratiques œnologiques reconnues par l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) pour tous leurs vins exportés vers le marché européen et la reconnaissance du « vin biologique » tel que défini par le règlement européen. Ils renouvellent aussi leurs réserves concernant l’attribution, sans aucune protection de nouveaux domaines Internet de premier niveau générique « .wine » ou « .vin ».
=> le site de l’AREV