15 Mar

Parigo #73 : des bouquins pour sortir du train-train

A l’occasion du salon du livre, Parigo s’intéresse à cet étrange objet qui a quasiment disparu de nos rames… et pourtant ! Un bon livre, c’est l’évasion par excellence, sans doute la meilleure manière d’accélérer le temps… et si le livre nous aidait à supporter l’insupportable ? A résister aux compressions façon César des heures de pointe ? Enfin, avec un Poche à la main, parce qu’une BD faut déjà pouvoir suffisamment d’espace pour l’ouvrir !

Qui sont donc les lecteurs du métro ou du RER ? Et que lisent-ils ? On les croyait en voie de disparition, mais pourtant ils sont toujours à la page. Ils fascinent même, il n’y a qu’à voir comment ils sont célébrés sur les réseaux sociaux.

On se souvient tous d’Agatha Christie et de son Crime de l’Orient Express. Mais les métros et les RER sont également source d’inspiration. Jean-Paul Didierllaurent, l’auteur du liseur du 6h27, ouvrage vendus à plus de 350.000 exemplaires, est notre premier invité.

Testées depuis un an, mi 2018, dans une quinzaine de gares franciliennes, les boîtes à livres ont très rapidement rencontré leur public. A tel point que la RATP a décidé de se lancer elle aussi dans l’aventure sur 4 de ses lignes de tram : les T3a, T3b, T7 et T8.

Et la presse dans tout ça ? Se vend t-elle toujours aussi bien ? Quels sont les magazines que l’on s’arrache avant de prendre le train ou le RER ? Parigo s’invite dans l’un des 200 points de vente historiques du réseau, les fameux Relays (le tout 1er ouvrit en 1852 !)

Bonne lecture ! euh… visionnage

Bertrand Lambert @B_Lambert75

19 Mar

Parigo #35 : quand lire nous transporte

Lire dans les transports… pas toujours facile, surtout aux heures de pointe, mais c’est pourtant la meilleure façon de voyager intellectuellement tout en se déplaçant physiquement, bref, le meilleur moyen de s’évader pendant un trajet souvent long et fastidieux. On les croyait en voie de disparition, mais pourtant ils sont toujours à la page. Ils fascinent même, éditeurs comme photographes. A tel point par exemple que les lecteurs et lectrices du métro sont célébrés quotidiennement sur la toile, sur instagram notamment.

Nous cherchons aussi à savoir en quoi les transports du quotidien peuvent être une source d’inspiration, avec les témoignages de deux auteur.e.s :
► Christine Feret-Fleury, auteure de « La fille qui lisait dans le métro » aux éditions Denoël
► Jean-Paul Didierlaurent, dont le premier roman, »Le liseur du 6h27″ aux éditions Le diable Vauvert, s’est vendu à 350.000 exemplaires.

Enfin, nous nous intéresserons à ces ouvrages qui passent d’une main à l’autre, à disposition de tous, grâce aux boîtes à livres qui se multiplient aux abords des gares franciliennes, avec le concours de nombreuses médiathèques.

Bonne lecture ! euh… visionnage 😉
Bertrand Lambert @B_Lambert75

17 Oct

Quand le métro inspire les dessinateurs

Le métro, ce n’est pas seulement beaucoup de bruit ou une succession de mauvaises odeurs… c’est aussi une inépuisable et inattendue source d’inspiration pour les dessinateurs. Dans sesbd2 tunnels sombres et grouillants s’entrechoquent une humanité sans fard et une mécanique imposante, implacable, inoxydable. Alors quand certains voyageurs font des mots croisés ou des sudokus pour tuer le temps, eux croquent, esquissent, crayonnent. Un livre rassemblant un millier de dessins saisis sur le vif, entre 2 rames, par près de 75 croqueurs, vient de sortir. 336 pages somptueuses, faites d’anecdotes, de dessins, où les portraits (peut-être le vôtre…) succèdent aux natures mortes (cabines de conducteur, quais, rames…). Comme moi, Didier Morel et Olivier Badin ont été conquis. Voyez leur reportage.

« De Lignes en Ligne, l’art discret du croquis de métro » aux éditions Eyrolles.

Bertrand Lambert