10 Fév

Parigo #103 : peut vraiment déplacer la gare de l’Est ??

Quel avenir pour Paris Gare de l’Est ?
👉 déplacée Porte de la Villette comme le suggère Benjamin Griveaux, candidat à la mairie de Paris ?
👉 rapprochée de la Paris Gare du Nord comme y travaillent IDF Mobilités et la SNCF ?
👉 couverte d’une dalle comme Paris Gare d’Austerlitz, que certains voulaient déjà rejeter aux portes de Paris dans les années 80 ?

#Parigo mène l’enquête, sans langue de bois et passe au crible l’une des propositions les plus étonnantes de ces municipales : peut-on vraiment déplacer la gare de l’Est aux portes de Paris ? Benjamin Griveaux, candidat LREM à la mairie de Paris, nous expliquera son projet en détail. Entretien vérité.

Nous verrons aussi qu’il y a 40 ans ce sont les emprises ferroviaires de la gare d’Austerlitz qui furent l’objet de convoitise. Mais la SNCF s’opposa tout net au déménagement de la gare. Une dalle géante a depuis été construite au-dessus des voies. Soline Nivet, architecte et auteure de « ‘L’épopée Paris Rive gauche » est notre invitée.

Enfin, nous reviendrons sur les projets actuels d’aménagement autour de la gare de l’Est, pour notamment la rapprocher de celle de la Gare du nord.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

05 Mar

Parigo #33 : l’histoire de la gare de l’Est, de la Grande guerre à la grande vitesse

Inaugurée en 1850 par Louis-Napoléon Bonaparte, futur Napoléon III, la Gare de l’Est n’est pas la gare la plus fréquentée de Paris, avec seulement 100.000 voyageurs quotidiens. Mais elle est sans doute la plus belle de la capitale. Et surtout, la plus chargée d’histoire. D’un simple embarcadère, elle est rapidement devenue une véritable gare, accompagnant le formidable essor du chemin de fer... et les besoins en transport militaire vers l’Est et le front prussien, puis allemand. Retour sur une histoire tourmentée, et sur le nouveau visage de cet édifice en compagnie de deux historiens spécialistes des lieux : Patrick Cognasson et Clive Lamming.

Deux moments forts à découvrir dans l’émission : la surprenante visite du bunker (enfin, plutôt l’abri tant il n’était pas fait pour protéger des bombes mais seulement des gaz) de 1939, fermé au public depuis la libération de Paris en 1944 et les images étonnantes de la mobilisation du 2 août 1914.Bertrand Lambert @B_Lambert75
► Sur un autre thème : TMP#8 : les coulisses et l’histoire de Saint-Lazare, la gare de tous les records

31 Mar

Le pass unique à 70 € a-t-il vécu ?

La question n’est pas la survie du pass unique, que Valérie Pécresse s’est engagé à conserver. La question est celle de son prix, fixé à 70€ depuis sa mise en œuvre en septembre dernier. Depuis plusieurs semaines, la présidente LR du conseil régional d’Île-de-France multiplie les déclarations ambigües, comme si elle voulait commencer à préparer l’opinion à une éventuelle hausse de tarif pour le Passe Navigo, en contrepartie notamment d’une amélioration de l’état des transports régionaux. C’est ce qu’elle a suggéré mardi matin, dans Télématin sur France 2 et qu’elle a redit à notre micro, à la sortie du STIF hier. Au delà du financement à proprement parler du pass unique, ce sont les 8 à 9 milliards d’euros que vont coûter les fameuses 700 rames neuves que Valérie Pécresse a promis d’ici 2021 qui pose la question d’une hausse éventuelle des tarifs des transports franciliens. Même en achetant ces rames en crédit bail, comme le propose la nouvelle majorité, le STIF n’a pas forcément les moyens de s’endetter d’une somme aussi conséquente. Il va falloir qu’il trouve de nouvelles recettes. De l’issue des actuelles négociations entre Manuel Valls et Valérie Pécresse, quant à la mise en place d’une recette fiscale pérenne de l’État, dépendra sans doute le maintien, ou pas, du pass à 70 euros. Pour l’heure, aucune hausse de tarif n’a été voté. Profitons-en.

Notre analyse en vidéo, après un reportage sur la ligne P avec la parole donnée aux usagers.Bertrand Lambert

► Sur le même thème : les enjeux du pass unique
► Pour aller plus loin : 700 rames neuves d’ici 2021 : la promesse impossible de Valérie Pécresse
► Pour aller plus loin : Pécresse : « Nous réfléchissons à des lignes de bus en grande couronne avec arrêt à la demande via smartphone »