A Marseille, Grégory Tumasyan est chef de chantier dans le fort d’Entrecasteaux, la partie supérieure du fort Saint Nicolas à l’entrée du vieux port de Marseille.
Arrivé il y a 4 ans d’Arménie avec sa femme, il ne parlait pas du tout le français.Après l’insertion et les contrats aidés, C’est en professionnel que Grégory accueil désormais les nouveaux stagiaires, qu’ils viennent des services sociaux ou pénitentiaires.
A Nice Michel Courboulex est le créateur et directeur de la « gazette des jardins » une revue diffusée dans toute la France. Pourtant la cravate et les aéroports correspondaient plus à son univers de départ.
Dernier combat de la gazette et de Michel : faire accepter l’idée d’un jardinage écoresponsable dans les copropriétés, comme le pratique son ami Jean Pierre Pettiti au centre des finances d’Antibes .Une décision prise après l’intoxication des salariés à des produits de traitement du jardin d’hiver diffusés par la climatisation.
Au centre des finances d’Antibes, Michel rencontre Jean Pierre Pettiti pour parler de jardinage écoresponsable:
Maintien des déchets organiques sur place pour enrichir le sol, taille douce des arbres.
Maintien des « jupes » des palmiers constituées par les palmes fanées pour protéger le faux tronc (stipe), comme ordinairement dans la nature.
contact: www.pjvespace.net
Jean Pierre Pettiti
740 route de Biot
06603 Antibes
tel: 04 93 33 56 46
Sur les collines de Nice, Michel se promène dans les oliveraies de la Trinité avec Jean-Yves Lessatini, producteur d’huiles et d’olives de Nice d’appellation protégée.
Tous les détails des méthodes culturales et des produits :
www.domaine-lessatini.com
l’olivade, domaine lessatini,
77,vieux chemin de Laghet
06340 La Trinité
tel: 04 93 54 33 41
A Ceillac dans le Queyras, Jean Claude Chabrand a créé dans les années 70 avec son frère l’entreprise de chalets qui porte leur nom. Depuis l’arbre jusqu’au chalet fini c’est une des rares entreprises de la région à contrôler toute les étapes de la fillière qui
permet d’utiliser le bois emblématique du pays, le mélèze.
Avec la restauration de l’abbaye de boscodon sur les bords du lac de serre ponçon Jean claude a également démarré il y a 40 ans un chantier monument historique qui a accompagné le développement de l’entreprise.
A Cabasse, Céline Zamora est esthéticienne à domicile. Une activité en milieu rural qui lui permet de concilier sa vie professionnelle et sa vie de mère de famille.
Avec la maternité Céline décide de mettre entre parenthèse sa vie professionnelle. 3 enfants et quelques années plus tard,elle a quitté Marseille et souhaite reprendre une activité à temps partiel. Une amie lui suggère de s’installer esthéticienne à domicile pour accorder ses horaires et ceux des ses enfants. Elle va découvrir une nouvelle clientèle, de nouvelles personnes.
A Biot, Claude Pelletier continue d’exercer son talent d’orfèvre. A 82 ans, il a travaillé pour les plus grandes maisons, s’est retrouvé au cœur de l’histoire du bijou contemporain et conserve le regard vif de l’enfant qui s’émerveille.
Après avoir rencontré la créatrice suédoise de bijoux contemporains Torun, Claude s’installe à Biot en 1962.
En tant que chef d’atelier Claude accueille Denis Essayie, qui continuera jusqu’à sa mort en 2005 sur les traces de Torun en proposant des bijoux contemporain en fil d’argent et à prix modique.
Et c’est au fils de Denis, Gaétan que Claude a réussi à transmettre le virus ces dernières années.
Dans l’ancienne maison de Suzy Solidor transformée en résidence d’artiste et en centre du bijou contemporain à Cagnes sur mer, Claude a assuré le commissariat d’une exposition qui de Denis à Gaétan raconte l’histoire du bijou sur la côte d’azur à travers la famille Essayie.
Le Portrait de la créatrice de bijoux contemporain suédoise Torun dans Midi Mediterranée en Janvier 1996 sur France 3 Méditerranée.
On y retrouve Claude Pelletier mais aussi Hans Hedberg céramiste disparu en 2007 qui vivait également à Biot ou Denis Essayie qui nous a quitté en 2005.
Torun est décédée en 2004.
Un panorama de bracelets créés par Claude Pelletier dans les années 1960-1970 et présentés par lui-même.
L’oeuvre d’une vie : Un cabinet d’orfêvre qui représente près de 600 heures de travail.
A Saint Vallier de Thiey au dessus de Grasse, Jérome Bernard dirige l’agence archibionature, un bureau d’architecture spécialisé en constructions bioclimatiques et écologiques.
Construire des maisons qui produisent plus d’énergie qu’elles n’en consomment. Une idée évidente pour lui mais qui apparaissait souvent encore comme de la science fiction lorsqu’il a eu son diplôme en 98.
Dans le pays d’Apt, Marie France Lecoutre crée des vêtements fabriqués entièrement en Luberon avec la styliste Fanny Huttin.
Lin, chanvre, voile de laine d’Italie ou dentelles qu’elle fait fabriquer en France en coton bio, elle ne travaille qu’avec des matières premières écologique, un choix délibéré qui n’a rien d’un effet de mode.
A Gargas tout près d’Apt, Régis Mathieu dirige l’entreprise de lustrerie qui porte son nom. De la galerie des glaces de Versailles à l’opéra de Monte Carlo depuis dix ans les lustres les plus prestigieux ont été restaurés ou réédités dans l’entreprise familiale qui grandit chaque année sous son influence.
Les séquences bonus :
De la restauration des pampilles en cristal jusqu’aux nouvelles ampoules led qui ressemblent à la flamme de bougie, panorama des savoirs faire développés chez Régis Mathieu.
A Villetelle, entre Nimes et Montpellier, Antoine Agulhon gère aujourd’hui avec son frère Julien la botte gardiane une entreprise labellisé patrimoine vivant tandis que sa sœur fanny s’occupe du stylisme. Au départ il avait pourtant fait des études de finances et envisageait de devenir trader, mais une inondation et la retraite de son père en ont décidé autrement.
En bonus, le sujet effectué en 2002 pour l’émission « Mistral Gagnant » de France 3 Méditerranée par Eric Dehorter avec le père d’Antoine, Michel sur la fabrication des bottes gardianes dans leur ancien atelier à la Calmette.