09 Mai

Little Richard la légende du Rock’n roll en 10 dates

L’interprète de l’inoubliable « Tutti Frutti » est mort ce samedi 9 mai à l’âge de 87 ans. Son fils l’a annoncé au magazine Rolling Stone. Après la seconde guerre mondiale, il a secoué l’Amérique de ses rythmes endiablés.  Retour sur un parcours musical assez atypique et une personnalité assez flamboyante. De son vrai nom Richard Wayne Penniman, Little Richard restera comme l’un des géants du rock’n roll.

Né le 5 décembre 1932, à Macon (Géorgie, sud-est des USA) est très vite passionné de musique. Il se réfugie dans les églises pour écouter beaucoup de gospel.

1955 : Tutti Frutti

France Info rappelle que le texte de cet énorme tube évoquait au départ le sexe entre hommes. Il a été réécrit pour ne pas heurter. Après avoir écouté et chanté beaucoup de gospel, ce titre est rodé lors de spectacles de drag queen de l’artiste. Il sera enregistré en studio quelques années plus tard. Le titre sera repris par Elvis Presley, Queen (Wembley 86), Sting ou encore Johnny Halliday et Eddy Mitchell chez nous.

1956 : Good Golly, Miss Molly 

Un an plus tard il récidive. Train d’enfer au piano (qu’il joue lui même), sax et cuivres en avant, voix éraillée, un vrai tube. La même année, il sort aussi Long Time Sally. Autant dire que sa carrière est bine lancée.

Version enregistrée (live) en 1964

1957 : Lucille

Même recette, du bon R&B extraverti, interprété par un artiste au sommet de son art, toujours à la limite de la rupture. La chanson est composé par Little Richard lui même et un guitariste qui allait faire un grande carrière aussi : Albert Collins. Little Richard est avec les meilleurs musiciens, la plupart jouaient avec Fat Domino. Les Beatles ont enregistré deux fois ce titre.

Alors que sa carrière est sur orbite, Little Richard se proclame missionnaire de la congrégation évangélique « Church of God ». Le voilà adventiste. Alors qu’il déclarait être gay, il se marie avec une femme de cette église. Mais très rapidement, il retourne voir les hommes.

1958-1962 : il travaille avec le producteur Quincy Jones

Il enregistre notamment avec lui un album de Gospel. En 1972, on retrouve Quincy Jones arrangeur et Little Richard interprète sur ce morceau. Do it-To it!

1962-1963 tournée européenne avec de futures stars

L’artiste n’est plus adventiste. Il effectue une tournée européenne. En première partie, quelques noms prestigieux. En 1962 avec les Beatles à Liverpool. 1963 : à Hambourg avec… les Rolling Stones! Une consécration et un succès plus grand que dans son propre pays.

Les Beatles reprennent Long Tall Sally en 1964

 

1964 : Little Richards rencontre Jimi Hendrix

En 1959, il rencontre Jimi Hendrix qui se faisait appeler Maurice James, les 2 familles habitant Seattle. Quelques années plus tard (1964), il rejoint la star américaine. Auparavant, Hendrix avait joué avec Wilson Pickett et Sam Cooke. Il avait à peine 20 ans.

I Don’t Know What You’ve Got, But It’s Got Me avec Hendrix à la guitare

1964 : il renoue avec le succès

Après quelques errances adventistes, l’artiste refait surface et se consacre au rock’n roll. Il enregistre ce titre qui le ramène sur le devant de la scène.

Little Richard « Bama Lama Bama Loo » + itv où il parle des Beatles et des Beach Boys

1969 :  Toronto Rock’n roll Revival Festival

Little Richards se retrouve à Toronto pour ce grand festival. Il partage la scène avec les rockeurs Bo Diddley, Jerry Lee Lewis, Chuck Berry… mais aussi John Lennon et Yoko Ono.

Lucille live in Torronto

1993 : Grammy Award

Il reçoit un Grammy Award récompensant l’ensemble de sa carrière. Une distinction pour un grand prince du rock.

2006 dernier enregistrement

En 2006, il participe à l’album Jambalaya d’Eddy Mitchell. Eddy, Johnny et Little richards interprètent un autre tube d’une autre étoile du rock : Eddie Cochran.  avec lequel il interprète, en trio avec Johnny Hallyday, une version franco américaine du standard d’Eddie CochranSomethin’ Else. Une carrière…. qu’elle est terrible !

Benoît Roux

24 Mar

Sergio, Daniele e gli altri. Musique in Fine

Le blog poursuit sa série sur les artistes confinés mais inspirés. Aujourd’hui un spécial Italie. Ma che bello!

Quand Leonard Cohen aurait pu écrire en italien. C’est beau, prenant, surtout en plein corona. Alea jacta est, c’est beau.

Italie toujours. Sergio Berardo (Lou Dalfin) des vallées occitanes d’Italie. La Bodega {Cornamusa occitana) contro il coronavirus.

Italia encara : Bella ciao emporté par le saxophone de Daniele Vitale.

Benoît Roux