C’est un sacré engin. Une sorte de panzer des pistes cyclables. Son poids ? Sans doute plus de 30 kg. Logique me direz vous puisque le vélib’ pèse déjà 23 kg à lui tout seul. Il est pourtant relativement maniable. Certes, le démarrage est souvent rock and roll mais une fois lancé, la tenue de route de ce drôle de vélo est plutôt bonne. Mieux vaut cependant être bien coordonné avec son partenaire de pédalage, histoire de ne pas finir dans le fossé au premier virage.
Après le vélib’, en version classique, électrique ou semi automatique, après le ptit vélib’, voici le tandem vélib’ avec ses deux sièges et pédaliers . Amis automobilistes rassurez vous, vous n’êtes pas prêts de le croiser en ville. L’exemplaire que nous avons pu tester ce matin, quai des Célestins, est une pièce unique. Un prototype imaginé par Maurizio Galante & Tal Lancman pour Lost in Paris, une exposition consacrée au design et sur lequel seuls quelques curieux de passage ont pu rouler, hors de toute circulation, sur les quais de Seine. Vous l’avez compris, il n’est pas question pour JC Decaux ou la Mairie de Paris de proposer ce tandem en libre service. Trop dangereux. Trop grand aussi pour être garé dans une station habituelle. Dommage, découvrir en binôme les joies du cyclotourisme francilien sur les bords de Seine, c’était plutôt sympa.
Voyez notre reportage, sur des images de Nicolas Meatauer
Bertrand Lambert