27 Sep

Parigo #88 : la vignette Crit’air sert-elle à quelque chose ?

Efficacité des contrôles, effet sur la pollution… Quatre ans après la mise en place du certificat qualité de l’air, quel est le réel bilan de la vignette Crit’Air à Paris et en Île-de-France ? 

Elle coûte 3€68… et est obligatoire sur tous les parebrises franciliens. La vignette Crit’air en fait voir de toutes les couleurs aux automobilistes. Nous avons suivi un contrôle aux portes de Paris.

Et nos poumons dans tout ça, profitent-t-ils vraiment d’un air plus sain ? Les bénéfices sanitaires liés à Crit’air sont-ils mesurables ? Entretien avec Loreleï Limousin, militante écologiste de Réseau Action Climat.

Des caméras pour interdire aux véhicules les plus polluants d’entrer en ville… La commune d’Anvers a mis les moyens pour faire respecter sa zone à faible émission. Et ça marche. Reportage, en Belgique.

Techniquement, ce système fonctionne parfaitement. Alors pourquoi n’est-il pas encore mis en place à Paris ? Les élus locaux y travaillent, mais la loi doit être d’abord être modifiée. Entretien avec Christophe Najdovski, adjoint à la maire de Paris chargé des transports

Bertrand Lambert @B_Lambert75

12 Jan

Qualité de l’air : dans les gares du RER c’est parfois pire que sur le périph’

EXCLU – AirParif s’apprête à publier les premiers résultats d’une étude lancée en septembre dans les gares RER parisiennes de la SNCF pour évaluer la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines. Et ces premiers résultats sont assez alarmants, à l’image de ceux recueillis sur le réseau RATP lors d’une précédente enquête.

En exclu pour Transportez-moi, Karine Léger, la directrice de communication d’AirParif, vous révèle que certains polluants, comme les particules fines (les fameuses PM10 et PM 2,5, issues directement de l’exploitation ferroviaire, notamment lors du freinage) atteignent dans ces stations des niveaux nettement supérieurs aux normes en vigueur. D’autres polluants redoutés des citadins, tel le dioxyde d’azote, sont en revanche présents en plus faible quantité qu’à l’extérieur (voire même quasiment absents, comme l’ozone).

Les résultats précis seront mis en ligne dans les prochaines heures sur le site d’Airparif. L’étude, elle, est amenée à se prolonger : la campagne de mesures, engagée en septembre 2016, est prévue pour durer deux ans, et concernera 25 gares souterraines de Transilien, sur les 387 gares du réseau. Le rapport final comprenant l’ensemble des gares sera disponible fin 2018.

Deux modes opératoires sont utilisés : la mise en place de stations de mesures « permanentes » dites de référence et des campagnes de trois semaines de mesures pour les autres gares.

Deux gares aux typologies très différentes (système de ventilation, profondeur, volumétrie, ancienneté) servent de référence et font l’objet de mesures continues, avec deux stations fixes :

– l’une à Saint-Michel-Notre-Dame, sur un quai du RER C.
– l’autre à Magenta, sur un quai du RER E.

Bertrand Lambert