04 Juin

Parigo #45 : la gestion des grands évènements… dans les coulisses de Roland Garros et du Stade de France

Cette semaine, Parigo a posé ses caméras à Roland Garros et vous dévoile notamment les petits secrets de la FFT et  de la RATP pour avaler la brutale affluence que génère pendant 15 jours le grand rendez-vous saisonnier du tennis sur terre battue : le deuxième tournoi du Grand Chelem de l’année attire tout de même, en l’espace deux semaines, près de 500.000 spectateurs : c’est cinq fois la population de Boulogne Billancourt ! Le défi logistique est immense. La station Porte d’Auteuil passe ainsi de 1.700 voyageurs / jours à près de 32.000, c’est 9 fois plus ! Nos équipes se glisseront également dans les coulisses du RER B un soir de match au Stade de France : là ce sont 80.000 personnes qu’il faut réussir à évacuer en quelques minutes.

Bertrand Lambert @B_Lambert75

 

10 Déc

TPM#14 : quels prolongements, demain, pour le métro hors de Paris ?

A l’occasion, aujourd’hui, du lancement officiel des travaux de prolongement de la ligne 11, direction Montreuil et Rosny sous bois (mise en service espérée en 2022), Transportez-moi s’intéresse aux autres extensions (en cours ou à venir) des différentes lignes de métro. Quatre tunneliers sont actuellement à l’œuvre, sur les lignes 4 (direction Bagneux), 12 (Aubervilliers) et 14 (Saint-Ouen) ; ailleurs, c’est toujours l’attente, soit du tracé, soit des financements… c’est le cas des lignes 1, 9 ou encore 10.

Nos invitées : Elisabeth Borne, la présidente de la RATP et Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile de France

Bertrand Lambert

► Sur le même thème : Top départ pour le tunnelier de la ligne 14
► Pour aller plus loin : Extension de la ligne 10 en direction d’Ivry : c’est pas gagné

13 Fév

Extension de la ligne 10 en direction d’Ivry : c’est pas gagné

La ligne 10, les Parisiens l’empruntent surtout au printemps, direction Roland Garros, et le week-end, lorsque le PSG brille au Parc ou le Stade Français à Jean Bouin. Le reste du temps, c’est une ligne que l’on préfère oublier : d’abord pour son circulaire à sens unique autour d’Auteuil qui nous rend fou. Ensuite, à cause de ses rames, parmi les plus vieilles et les moins confortables du réseau. Le MF 67, même si il a été rénové depuis, date de 1967, comme son nom l’indique (Métro Fer appel d’offre 1967). Preuve de leur grand âge, ces rames roulent d’ailleurs parfois les portes grandes ouvertes… au grand étonnement de ses voyageurs. Autrefois gare incontournable et grand pourvoyeur de voyageurs, Austerlitz a vu son influence diminuer à chaque ouverture de ligne à grande vitesse. Bref, la ligne 10, plus personne ne l’emprunte ou presque : c’est la moins fréquentée du réseau, mises à part les deux courtes lignes de rabattement, les 3 bis et 7 bis. Mais c’est pourtant sur elle que comptent les habitants d’Ivry sur Seine pour enfin être raccordé à une capitale si proche et pourtant encore si loin.

Leur idée, défendue depuis plusieurs années par un certain nombre d’élus (la Région a déjà voté en 2013 un budget de 210.000 euros pour financer des études de faisabilité), consiste à repousser au sud-est l’actuel terminus de la ligne d’Austerlitz à Ivry voire à Vitry dans un second temps (pour une connexion avec la ligne 15). D’ici 2027, trois (ou quatre) stations supplémentaires seraient construites dans le sud de Paris, assurant in fine des correspondances avec les lignes 6 et 14 du métro ainsi que le T3a. Deux stations nouvelles sortiraient de terre ensuite à Ivry-sur-Seine. Aujourd’hui, pour se rendre dans cette partie de la Petite couronne, il n’y a que la ligne C du RER, qui longe partiellement la Seine, laissant de côté toute une partie de la ville en plein essor. Une fois prolongée, la ligne 10 irriguerait assez finement l’ensemble de la zac Paris Rive Gauche, ce que le RER, malgré sa proximité et son tracé parallèle, ne fait pas (stations trop distantes les unes des autres notamment).


Le projet a donc du sens, c’est une certitude, mais face aux investissements considérables liés au Grand Paris et au renouvellement de l’existant, la question est de savoir qui va bien pouvoir financer le milliard d’euros de travaux nécessaire. Dans quel délai ? Et avec quels moyens humains les travaux vont-ils être réalisés alors que les entreprises du secteur s’interrogent déjà sur leur capacité à mener de front tous les chantiers prévus d’ici 2030 ? Les défis à relever sont considérables. Continuer la lecture