31 Mai

Parigo #82 : pollution de l’air dans le métro, risques et solutions

Connue et redoutée à l’extérieur, la pollution de l’air est également présente en souterrain, dans les couloirs du métro ou du RER. Ozone, NOx, particules fines… mais que respirons-nous réellement lorsque nous prenons le métro ? Et à quelle dose… Parigo mène l’enquête !

Ces polluants sont-ils préjudiciables à notre santé ? Quelles différences avec la pollution constatée près des axes routiers ? Les risques sont-ils les mêmes pour les voyageurs que pour les salariés de la RATP ? Entretien avec une spécialiste en nano particules, Francelyne Marano, professeur émérite à Paris Diderot.

Dépolluer l’air du métro… c’est le défi relevé par plusieurs entreprises. Vous découvrirez en exclusivité leur prototypes et leur technologies. Les 1ers essais viennent de débuter, à la fois sur le réseau SNCF et RATP, à la suite d’un appel à projet financé par la Région Ile de France (1 M€).

Ces tests concernent pour le moment quelques stations seulement. A quand un déploiement dans l’ensemble du réseau ? Entretien avec Jean-Philippe Dugoin-Clément, vice-président de la région Ile de France, en charge de l’Ecologie

12 Jan

Qualité de l’air : dans les gares du RER c’est parfois pire que sur le périph’

EXCLU – AirParif s’apprête à publier les premiers résultats d’une étude lancée en septembre dans les gares RER parisiennes de la SNCF pour évaluer la qualité de l’air dans les enceintes ferroviaires souterraines. Et ces premiers résultats sont assez alarmants, à l’image de ceux recueillis sur le réseau RATP lors d’une précédente enquête.

En exclu pour Transportez-moi, Karine Léger, la directrice de communication d’AirParif, vous révèle que certains polluants, comme les particules fines (les fameuses PM10 et PM 2,5, issues directement de l’exploitation ferroviaire, notamment lors du freinage) atteignent dans ces stations des niveaux nettement supérieurs aux normes en vigueur. D’autres polluants redoutés des citadins, tel le dioxyde d’azote, sont en revanche présents en plus faible quantité qu’à l’extérieur (voire même quasiment absents, comme l’ozone).

Les résultats précis seront mis en ligne dans les prochaines heures sur le site d’Airparif. L’étude, elle, est amenée à se prolonger : la campagne de mesures, engagée en septembre 2016, est prévue pour durer deux ans, et concernera 25 gares souterraines de Transilien, sur les 387 gares du réseau. Le rapport final comprenant l’ensemble des gares sera disponible fin 2018.

Deux modes opératoires sont utilisés : la mise en place de stations de mesures « permanentes » dites de référence et des campagnes de trois semaines de mesures pour les autres gares.

Deux gares aux typologies très différentes (système de ventilation, profondeur, volumétrie, ancienneté) servent de référence et font l’objet de mesures continues, avec deux stations fixes :

– l’une à Saint-Michel-Notre-Dame, sur un quai du RER C.
– l’autre à Magenta, sur un quai du RER E.

Bertrand Lambert