14 Jan

Joyeux anniversaire au salon de Montgiscard !

Dix ans déjà que le salon du livre d’hiver de Montgiscard ravi les lecteurs (et les auteurs). Dix ans de fêtes, de rencontres, de lectures, de conférences. Un public fidèle, une ambiance chaleureuse, des auteurs contents de venir et de revenir. Bref, une réussite.

Cette année encore, le programme est alléchant, avec des auteurs, plus d’une cinquantaine et des domaines variés, romans, poésie, SF, jeunesse, BD… Si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est qu’en fait, vous n’aimez pas lire. Et encore. Je suis certaine que même ceux qui n’aiment pas lire s’y mettront après un passage à Montgiscard.

Le salon d’hiver du livre de Montgiscard, c’est ce dimanche 19 janvier à la salle du Faubourg de Sers de 10h à 19h, entrée libre.

13 Jan

Lumineux Pics du Midi et du Montaigu

dieuzaideLes amoureux des Pyrénées en général et ceux de Bigorre en particulier connaissent bien cette image, celle du Pic du Midi et du Montaigu à sa droite. Pour ceux qui ont la chance de vivre dans les hautes-Pyrénées, c’est au quotidien qu’ils peuvent voir cette vue. A tel point, qu’on en vient parfois à ne plus y prêter attention.

C’est là qu’intervient le talent de Michel Dieuzaide. Le photographe qui vit à Castelvielh a photographié pendant 25 ans la vue de sa maison. 2500 clichés par tous les temps, toutes les lumières, toutes les saisons. Ils nous en livre un échantillon. A chaque page, on redécouvre un autre paysage, un regard neuf, un souffle nouveau. Mais toujours le Pic du Midi à gauche et le Montaigu à droite. Toujours.

L’art de réinventer son quotidien à chaque instant, c’est un des talents de Michel Dieuzaide. Le photographe joint à ses photos des textes qu’il affectionne. Une poésie folle à savourer doucement, tout doucement.

… de la maison ! est édité chez Monhélios

Par ailleurs, Michel Dieuzaide et son livre seront au coeur d’une soirée à la librairie Ombres blanches le jeudi 27 février prochain à 18 h 

09 Jan

Une manifestation de soutien à la librairie Privat-Lheris à Tarbes

2013-12-02 08.52.40Si rien ne change, la librairie Privat-Lhéris de Tarbes fermera ses portes le 8 février prochain. Véritable institution du centre ville, située dans la principale rue commerciale, c’est la plus importante librairie du centre ville. Et un lieu d’animation, de débat et d’échange.

Oui mais voilà. La librairie appartient au groupe Chapitre qui est en liquidation judiciaire depuis le 2 décembreSeuls 11 des  52 points de vente maintiennent pour le moment leur activité.  Le magasin toulousain a trouvé repreneur, pas celui de Tarbes. Quarante-et-une librairies et leurs 800 salariés cherchent encore une solution pour perdurer.

Le tribunal de commerce de Paris a autorisé les Librairies Chapitre à poursuivre leur activité jusqu’au 10 février, un délai qui doit permettre de trouver de nouveaux repreneurs pour les 41 boutiques qui restent à céder. L’activité devait initialement cesser le 7 janvier. Le tribunal examinera de nouveaux dossiers de reprise le 20 janvier, la date limite pour le dépôt des offres étant fixée au 10 janvier.

Une manifestation de soutien à la librairie privat-Lhéris de Tarbes est organisée le 18 janvier à 15 heures

Le réseau de Librairies Chapitre est une filiale du groupe Actissia (France Loisirs, Chapitre.com), numéro 2 de la distribution du livre en France. Le site internet chapitre.com, société distincte des Librairies Chapitre, n’est pas concerné.

07 Jan

Les petits champions de la lecture : une aventure inoubliable à tenter en 2014

couv-brochure-PCL-2014Les petits champions de la lecture c’est un grand jeu de lecture à voix haute, pour les enfants en classe de CM2. De telles opérations existent depuis plus de 50 ans en Europe, notamment en Allemagne, mais c’est seulement la seconde édition en France. L’an dernier, 15.000 enfants y ont participé.

Dépêchez vous si vous voulez tenter l’aventure, vous avez jusqu’au 14 janvier pour vous inscrire avec votre classe ou votre groupe, ou en candidat libre.

Le principe est simple, au sein de ces classes ou groupes, un lecteur à voix haute est choisi. Il participera à des finales de deuxième tour dans sa région, puis éventuellement à une demi-finale sur internet voire, pour les 10 derniers à la grande finale à la Comédie Française, en juin prochain, pas moins que cela. Et au passage ramènera des livres pour lui et son groupe.

Mais l’intérêt des petits champions de la lecture n’est pas dans la compétition. Elle est surtout une belle occasion de partager des lectures, de créer de la solidarité dans un groupe (quoi de mieux comme supporters que ses copains de classe). Et puis il en faut du courage à un enfant de 10 ans pour se lancer dans cette aventure : choisir un texte, s’exposer en le lisant devant les autres. Il faut y mettre beaucoup de soi, s’affranchir de certaines règles. Et les lauréats ne sont pas des premiers de classe. Une manière de casser les hiérarchies habituelles.

Un petit aperçu de la finale 2012/2013 en vidéo

Les petits champions de la lecture, c’est aussi un site internet extrèmement bien fait. Même si vous ne participez pas, il est plein de pépites (notamment les conseils de l’acteur Guillaume Gallienne et du conteur, auteur et musicien Soulymane Mbodj aux jeunes lecteurs).

Toutes les étapes pour participer y sont expliquées en détail, ne vous privez pas. En Midi-Pyrénées, une vingtaine de classes et groupes sont déjà inscrites.

Bonne chance à eux.

Véronique Haudebourg 

06 Jan

Les légendes du gouffre de Padirac en livre animé

padiracCe n’est pas un recueil exhaustif de contes mais l’essentiel est là. Au travers 3 légendes – Saint-Martin et le diable, la Dame blanche et Jean de l’Ours – Muriel de Rengervé et Yannick Robert, qui vit à Toulouse, nous plongent dans la magie des alentours de Padirac et dans l’ambiance des veillées d’antan. Des histoires qui nourrissent l’imaginaire collectif depuis des générations.

Les textes sont très fluides. Les lire à voix haute aux enfants (ou pendant une veillée si jamais il vous prenait l’envie d’en organiser une) est très agréable. Leur simplicité permet aussi de les rendre accessibles à nos petits lecteurs, par eux-mêmes. Sans oublier les illustrations très claires et colorées de Yannick Robert.

La cerise sur le gateau, ce sont ces mille et une fenêtres que l’on soulève au fil de l’histoire, ces décors qui se déplient pour jouer le récit. Ils permettent de jouer avec les rebondissements, d’accompagner les héros dans leurs aventures.

Un livre à vivre et à partager donc.

Contes et légendes du Gouffre de Padirac sont édités aux Editions Jacob-Duvernet.padirac2padirac1

05 Jan

La vie en rose, c’est tout de même mieux

roseLuc aime le rose. C’est son droit le plus strict non ? Sauf que lorsque le petit garçon débarque dans la cour de l’école avec son nouveau cartable d’un magnifique rose pétant, il ne comprend pas pourquoi on se moque de lui. Ni pourquoi il devient la cible de moqueries et brimades. Le petit garçon qui aimait le rose est un un très bel album de Jeanne Taboni Misérazzi et Raphaëlle Laborde, native de Toulouse. Un album sur la tolérance et la différence. Le pardon aussi. Sur l’absence de préjugé des enfants, des préjugés qui arrivent pourtant bien vite. Dès qu’on leur apprend qu’il y a des couleurs pour les filles et d’autres pour les garçons au lieu de leur parler de couleur tout court.

Le petit garçon qui aimait le rose est un album efficace pour contrer les stéréotypes, le conformisme et le sexisme.

Le petit garçon qui aimait le rose est paru aux Editions Des ronds dans l’O

  • Un petit aperçu

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Véronique Haudebourg

03 Jan

Et si en 2014, on abolissait les riches ?

requiem oligarchieAvec les élections municipales et européennes, 2014 sera, assurément, politique. Alors commençons cette année par un roman, lui aussi politique et fort peu banal. Requiem pour l’oligarchie, d’Emmanuel Delattre nous raconte ce qui se passerait si, pour simplifer, les thèses de la gauche de la gauche étaient appliquées. Bref si « on abolissait les riches ».

Vaste programme, belle utopie et délectable moment de lecture en réalité. Même si l’on ne partage pas ces idées-là.

Requiem pour l’oligarchie, c’est l’histoire de Laurent, metteur en scène sans financement que les aléas de l’existence vont amener à participer à un vaste complot du PAG (le parti anticapitaliste de gauche) visant à abolir les riches. Pour cela, rien de plus évident, il va prendre la place d’un des hommes les plus influents du pays et insuffler dans le pouvoir économico-politique un nouvel élan. Simple comme bonjour.

Pour cela, Laurent va devoir se mettre dans la peau du personnage. Et une fois en place, ne pas se laisser séduire par les sirène du pouvoir et de la richesse.

Oui, on nage en pleine utopie dans ce roman. Et ça fait du bien. Au diable les injustices, les inégalités, l’argent roi, les dictatures et le mépris des classes populaires. Place au partage des richesses, au courage, à l’imagination. Laissons-nous emporter, un tant soit peu, par cette folie.

Emmanuel Delattre interprète jusqu’au bout son requiem. Même les proches d’Hector Parias, le puissant dont le héros prend la place deviennent moins détestables à son contact. L’histoire est improbable de bout en bout mais elle fonctionne. Et nous offre au passage un beau voyage en utopie.

Requiem pour l’Oligarchie est publié aux éditions Utopia.

  • L’auteur

Emmanuel Delattre est auteur et metteur en scène. Il a notamment écrit un livret d’Opéra La molécule des Fous mis en scène à Toulouse.

  • Extrait

Je m’assoie et… préside ! Voilà, j’y suis. Je préside une réunion dont chaque décision peut influencer la marche du monde. Après avoir rassuré ce sérail sur mon état de santé, je dois saluer les deux nouveaux camarades. Il me faut les soutenir face à l’aile droite du conseil – c’est à dire tout le reste, qui doute encore de ces nominations qu’ils jugent trop progressistes. S’ils savaient que l’un d’entre eux n’a qu’un CAP de tourneur-fraiseur, ils en avaleraient leurs cravates. Pour les mettre encore plus mal à l’aise, je confirme la nomination de notre nouveau directeur de la fiction à la One, que Gonzague juge maintenant « originale ».

Notre objectif est de produire de nouvelles fictions ou séries, qui parlent de la vraie vie et sachent critiquer le système, l’attaquer, le transformer. La fiction télévisuelle ayant remplacé la fiction religieuse, il s’agit de détourner ce nouvel opium des peuples pour ouvrir les consciences. Nous voudrions, d’un média d’aliénation, faire un média d’ouverture d’esprit. Pour cela, il faut agir sur la chaîne la plus regardée. Doucement déprogrammer pour reprogrammer, par petites doses presque invisibles. On commence par la fiction, ça reste ludique et attractif; ensuite l’information, les talk-shows, les débats politiques, les documentaires. On envisage même des jeux intelligents et drôles. En attendant la révolution qui verra la prise des médias par le peuple et la suppression de la publicité, cette oppression par la consommation, le nouvel Hector va tenter de désamorcer la bombe fictionnelle pour inventer un nouveau récit. Dans un premier temps, il suffira simplement de ressortir des tiroirs tous les excellents scénarios qui pullulent dans les sous-sols de la One et de ses satellites. Tous ces scénarios refusés car oligarchiquement incorrects.

Je donne ensuite la parole à Rachel pour la liste des autres nominations dans les groupes, sous groupes et filiales, en France et à l’étranger. Il y a bien quelques mouvements d’humeurs de-ci de-là, mais je confirme que je suis en accord avec ses choix. Je dois avouer que le parti n’y va pas avec le dos de la cuillère. J’y reconnais la ferveur et l’empressement d’Eric. Il dit qu’il faut profiter au maximum de la période d’état de grâce qui suivra mon accident. Au risque de provoquer des réactions en chaîne. Ce qui ne tarda pas, à propos du nouveau DRH des supermarchés.

– D’où sortez-vous cet individu ? dit l’un.
– Mais c’est un obscur directeur d’une de nos succursales discount, dit l’autre.
– Et en plus, d’après nos renseignements, il aurait milité dans un mouvement d’extrême gauche.
– Dans sa jeunesse, précisai-je. – On avait réussi à effacer les traces les plus récentes.
– Oui mais quand même ! – Il fallait que je réagisse : 
– Ecoutez, je m’occuperai personnellement de ce cas. Je le rencontrerai et je verrai ce qu’il a dans les tripes. Vous savez que dans notre maison on apprécie la valeur personnelle et le travail. S’il a mérité, je saurai le voir. Je fais aussi confiance à Rachel, qui a de très bonnes intuitions…
– Féminines, précise ma mère, qui m’aide toujours.
– Veux-tu que je fasse une enquête complémentaire ? proposa mon oncle.
– Non merci. Nous ne sommes pas le KGB, dis-je en faisant rire tout le monde et en évitant que le tonton ne fourre son nez dans cette affaire.

Il nous fallait ce DRH pour pour recruter des employés non-modèles, prêts à se syndiquer et à réclamer de meilleures conditions de travail, à lutter avec nous contre l’oligarchie. Il va bientôt y en avoir des rebelles dans le trust d’Hector Parias. Par contre, je sens qu’il va falloir un compromis pour le poste de directeur des magasins du Brésil.

– Cette fois-ci, il n’y a aucun doute. Nous sommes certains que cette personne vient des rangs du Parti Anticapitaliste de Gauche, dit un administrateur bien informé.
– Et, rajouta un autre, ce changement c’est n’importe quoi. C’est bien M. Rodriguez qui devait être nommé. – Eric était trop pressé, il fallait que je calme le jeu.
– Je suis tout à fait d’accord. Je vais revoir ce dossier. Ceci dit, être au PAG n’est quand même pas interdit par la loi. – Je testait le conseil.
– Ah ! Ils nous font déjà assez chier comme ça avec les syndicats.
– Je me demande si on ne devrait pas justement interdire ce genre de parti. Ils veulent notre mort, un point c’est tout.
– Moi, j’ai connu un ancien maoïste qui a fini numéro deux du patronnat. Comme quoi tout peut arriver, dit le tonton qui me protège.
– Il est vrai, dis-je, que beaucoup d’anciens gauchistes travaillent chez nous. Mai 68 n’a pas produit que de la chienlit. Sur cette réflexion pleine de bon sens, je reprends la main. Mais le tonton me fait un revers smashé : 
– Par contre, pour le poste au Brésil, Pierre a raison. Je décide de ne pas pousser le bouchon.
– Tu as raion Marcel, dis-je avec souplesse. Je bloquerai cette nomination. Rachel me regarde, elle a compris la manoeuvre, qu’elle approuve. On verra plus tard.

Véronique Haudebourg

 

 

19 Déc

Benoît Severac : « Ils sont étrangers dans leur propre pays »

severac3Nous vous avions parlé de Benoît Severac dans un précédent billet. Cet écrivain, prof d’anglais à Toulouse a écrit, notamment deux polars pour les ados. Dans le premier, Silence, le héros Jules devient sourd. Le second, Le garçon de l’intérieur, se déroule un an plus tard, toujours avec le même personnage principal.

Mi-décembre, Benoît Séverac s’est rendu pendant deux heures au centre spécialisé pour déficients auditifs d’Albi. Deux heures de rencontres et d’échanges avec des adolescents qui travaillent sur les aventures de Jules. Une rencontre qui a bouleversé l’écrivain. Interview.

Le monde des sourds ne vous est pas complètement étranger, étiez-vous en terrain connu pour autant?

Non, mais ce monde ne m’est pas familier simplement parce que certains de mes livres en parlent. C’est un univers que mes romans m’ont fait découvrir. Le premier tome, Silence a été écrit sans documentation. Je me le suis autorisé car comme le héros, je découvrais, je pouvais donc me tromper. Mais au fur et à mesure, la surdité a pris le pas sur le reste, ce qui n’était pas prévu.

Avec la suite, Le garçon de l’intérieur,  mon personnage a passé un an en CSDA, un centre spécialisé pour déficients auditifs. Là, je ne pouvais pas trahir ce qu’est la surdité, sa réalité. J’ai rencontré un interprète, des parents d’enfants sourds, des sourd eux-mêmes. Cet univers me fascine en tant que linguiste, en plus du handicap et du regard que la société dite normale porte sur ces publics différents. Je suis angliciste et ce que j’aime c’est être à l’étranger. Là, au milieu de sourds, qui sont pourtant français comme moi, je me suis aperçu que j’avais les mêmes sensations. J’étais à l’étranger, parmi des étrangers. Ils le sont d’ailleurs ,dans une certaine mesure, dans leur propre pays. Leur langue, ce n’est pas le français, c’est la langue des signes. Cela a des impacts. Leur culture en matière de cinéma, de radio, d’humour est différente par exemple.

severac 1JPGCette rencontre vous a-t-elle surpris ?

J’y allais pour de l’émotion, je m’attendais à être ému. Ces enfants sont sourds, souvent ils sont souvent en grandes difficultés d’apprentissage, ont du retard scolaire. Et j’en suis ressorti bouleversé. J’ai un blog, et c’est la première fois que j’y parle d’un retour d’expérience.

J’avais de l’appréhension. Allaient-ils valider ce que j’avais écrit dans Le garçon de l’intérieur ? Non seulement ils l’ont fait mais ils sont allés au-delà. Ils m’ont raconté l’empathie qu’ils ont avec Jules, le personnage principal. C’est aussi et peut être surtout leur rapport à la lecture qui est bouleversant. Certains lisent un roman en français pour la première fois. C’est pour eux une langue étrangère et c’est donc très difficile. Ils ont commencé en septembre et en sont à la moitié. Ils sont extrèmement fiers de le faire, on voyait l’émotion dans leurs yeux.

Comment ont-ils travaillé votre livre ? 

Ils travaillent avec un binôme de professeurs en français, l’un est sourd, l’autre entendant. Ces personnes font un travail formidable, qui n’a jamais été fait en France. Ils traduisent un roman, le mien, en langue des signes, sous-titré en français. C’est un travail de fou. Voir son propre livre interprété, ça vous remue. Et puis ça ouvre des horizons. J’ai envie de continuer à être en relation avec eux. Nous sommes voisins après tout.

Traduction et sous-titrage du roman de Benoît Severac

Traduction et sous-titrage du roman de Benoît Severac

Etes-vous dans votre rôle d’auteurs en participant à ces échanges ? 

Complètement. En tant qu’auteur, on est entendu de manière particulière. C’est vrai pour beaucoup de publics. Surtout ceux qui ne se confient en général pas beaucoup. On nous parle comme si on était le docteur ou le prêtre. L’écoute, c’est le cœur de notre travail, notre matière première. Avec notre statut d’écrivain, on entre plus facilement en vibration. Ils sont touchants ces ados. Il y a des discours qu’ils n’entendent jamais, sur des pratiques à risques par exemple. Simplement parce que ce n’est pas la priorité. Quand on est une autorité, un parent ou un prof, ce n’est pas pareil. Alors ces échanges, c’est du brassage humain, c’est du bon.

Propos recueillis par Véronique Haudebourg

Jeunes lecteurs des Hautes-Pyrénées, à vous de jouer !

bandeau-adosPour la sixième année consécutive, le Conseil Général lance le prix littéraire ados «Hautes-Pyrénées, tout en auteurs». Organisé par la Médiathèque départementale, ce 6ème Prix littéraire essaie de donner aux jeunes l’envie de lire, le goût de l’écrit et de l’échange littéraire.

Pour participer c’est facile :

Les participants doivent lire au moins 3 livres dans une liste de 5 et choisir celui qui les a le plus touché, plu ou ému. Il faut ensuite renvoyer le bulletin de participation avant le 21 mars 2014 accompagné d’une création ayant trait à cette lecture : dessin, photo, texte, poème… tout est possible. Une sélection de ces retours de lecture sera récompensée. Un tirage au sort par mi les participants attribuera des chèques-lire.

Les ouvrages à lire sont répartis sur deux catégories : les 11-13 ans et les 13-15 ans. la liste est disponible sur le site du conseil général des Hautes-Pyrénées, un perçu en vidéo ci-dessous.

Les bulletins et le règlement sont disponibles dans les bibliothèques du département, les libraires, les CDI ainsi que sur le site du Conseil Général des Hautes-Pyrénées

Les auteurs retenus sont invités à venir dans les Hautes-Pyrénées, dans le cadre de la semaine de rencontres auteurs/jeunes lecteurs prévue par le projet, semaine pendant laquelle a également lieu la remise des deux prix.

 

17 Déc

Le prix Claude Nougaro 2014, c’est parti !

afAffiche prix Claude NougaroLe coup d’envoi du prix Claude Nougaro décerné par la région Midi-Pyrénées a été donné. Il prix récompense de jeunes auteurs entre 15 et 25 ans, pour des oeuvres de fictions, de bandes dessinées, de scénarii de court métrage ou encore de chansons. A gagner éditions ou enregistrements des oeuvres, du matériel informatique et audiovisuel, des stages d’écriture et… un voyage au Canada.

Les oeuvres et projets sont à remettre avant le 13 février.

Les conditions de participation et les dossiers à remplir, ici

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