Les cahiers d’Adèle c’est… assez indéfinissable en fait. Il me faudrait créer une rubrique « curiosité » pour le définir le plus justement. C’est une revue thématique publiée quand les éditeurs ont envie. Qu’est ce qu’on y trouve ? Des textes, des poèmes, des illustrations, dessins, photos, cela varie d’un numéro à l’autre.
Le principe est simple. Un appel à contribution est lancé sur les réseaux sociaux entre autre pour le thème du prochain numéro. A partir de là, on peut envoyer n’importe quelle production que nous a inspiré la consigne, très laconique en général. Tenez, pour le prochain, c’est « carte postale » (ne foncez ni sur vos claviers, ni sur vos crayons, la date limite est passée depuis belle lurette). Avant, il y a eu « génération », « le pardon », « la ville »…
Une fois les contributions reçues, un comité éditorial (un trio tout puissant en fait) de Adèle et Otto éditeurs fait sa sélection et publie une monographie de celles qu’il a préférées. Le tout est vendu au prix de 5 euros et donne lieu à des manifestations culturelles : lectures, ecritures en directs, créations sonores…
Et franchement, vous en avez pour votre argent. Si les auteurs publiés sont parfois connus comme écrivains, plasticiens ou universitaires, on trouve aussi de parfaits inconnus. Et c’est tant mieux. Une mixité et une richesse qui rendent chaque numéro parfaitement unique. Une diversité folle dans les tons, les approches, les regards… Oh bien sûr, on aime pas tout mais au moins, on aura pu se faire une opinion.
Les Cahiers d’Adèle, ça ne ressemble à rien, et c’est tant mieux.
On attend avec impatience le numéro 11 sur le thème des cartes postales.