31 Déc

[Retro 2015] Les 5 meilleures vidéos du web toulousain et Midi-Pyrénées

Terminons cette année 2015 par une rétro des buzz de Midi-Pyrénées. L’occasion de (re)découvrir les grands moments de la toile toulousaine et des environs. En attendant ceux de 2016. Bon réveillon !

© MaxPPP / DDM

© MaxPPP / DDM

1) Le prêtre star du Lot – mars 2015

Un simple appel sur Facebook et c’est le buzz. Dans une vidéo postée le 12 mars dernier, le Père Guillaume Soury-Lavergne, prêtre de l’abbaye de Marcilhac-sur-Célé, appelle au bénévolat pour sauver l’édifice. Située dans la vallée du Celé, l’abbaye est l’un des joyaux du patrimoine lotois mais a besoin d’un vaste chantier de rénovation. Relayé via ce blog, l’engouement devient un buzz médiatique. France 2, M6, Le Figaro,…le jeune prêtre enchaîne les interviews dans les médias.

Sur Internet, les internautes se mobilisent et envoient des dons. Guillaume Soury-Lavergne ira même jusqu’à sauter en parachute pour répondre à un défi en ligne. En quelques semaines, ils parvient à récolter 80 000 euros; bien au-de-là de ses espérances. L’édifice est en partie sauvé.

© Amélie Poisson

© Amélie Poisson

2) Une covoitureuse pas comme les autres- mai 2015

Un simple trajet en covoiturage et vous voilà sur Facebook chantant une reprise de « impossible » de Shontelle. C’est l’histoire de Chérylène, une étudiante de Toulouse, qui cartonne début juin sur Internet. Plus de 163 000 vues en seulement quelques jours.

Tout débute ce dimanche 31 mai à Carcassonne. La jeune femme de 18 ans rejoint Toulouse en covoiturage à bord de la voiture de Jacques. A bord, les passagers discutent musique et s’aperçoivent qu’un ukulélé dépasse du sac deChérylène. Ils lui demandent alors de jouer quelques notes et de chanter. Ils tombent immédiatement sous le charme de la voix de Chérylène. Quelques heures plus tard, la jeune chanteuse accepte que la vidéo soit publiée sur Facebook. 

3) Naissance d’une youtubeuse historienne – Juin 2015

Connaissez-vous bien Toulouse ? C’est la question qu’une jeune toulousaine, Manon Bril, nous pose au mois de juin, dans la vidéo « Toulouse en détails ». Avec beaucoup d’humour, la doctorante en histoire de 28 ans propose une visite insolite de la ville rose en dévoilant quelques trésors cachés. La vidéo totalisera plus de 166 000 vues.

Depuis, la jeune historienne a lancé une chaîne YouTube « CUAH (C’est Une Autre Histoire) » pour revisiter l’histoire de façon décalée. A découvrir également sa dernière production « Paris en détails« .

4) La chanson « Ave Maria Salam Shalom » partie de Toulouse et du Lot – Juillet 2015

Avec 4,3 millions de vues, la chanson « Ave Maria Salam Shalom » a été un buzz planétaire durant le mois de juillet. Ce clip musical est une chanson sur la tolérance et la paix entre les hommes. Elle est interprétée par 3 artistes de confessions différentes : Yuliana, une chanteuse Russe, Rodjo (un rappeur israëlite) et VStech (un rappeur de confession musulmane).

Au départ, la chanson a été écrite par le compositeur Mario Santangeli au moment des attentats de mars 2012, commis par Mohamed Merah à Toulouse et Montauban. Elle sera ensuite mise en ligne à Castelnau-Montratier dans le Lot.

5) « Salut à toi… l’Aveyron » – Novembre 2015

L’Aveyron a désormais son hymne local. Le clip musical « Salut à toi… » de l’artiste aveyronnais Loopstic a fait le buzz au mois de novembre. Au total, plus de 195 000 vues sur Facebook. Sur un air de guitare électrique, l’artiste Loopstic réalise une véritable chanson d’amour de son Aveyron natal. En reprenant les paroles de « Salut à toi… » (titre du groupe français Bérurier noir), il nous amène aux quartes coins du département. Il salut ainsi les différents villages, les personnalités, les traditions, les sites touristiques et les artistes de l’Aveyron. Une vidéo à la fois humoristique et chauvine.

A (re)découvrir par ici

© LOOPStic

© LOOPStic

Julien Leroy

30 Déc

Crowdfunding : une centrale hydroélectrique d’Ariège en tête des plus grosses levées de dons en France pour 2015

Le financement participatif (crowdfunding en anglais) bat des records en France. Nos confrères des Echos.fr publie le top 10 des plus grosses levées de dons en 2015. En première place : le projet du Moulin de Mourlasse, une centrale hydroélectrique en l’Ariège.

Crédit : ESTEBE Martial / Bulb In Town

Crédit : ESTEBE Martial / Bulb In Town

En matière de crowdfunding de proximité, le projet ariégeois de la centrale hydroélectrique du Moulin de Mourlasse est désormais un cas d’école. 1 million d’euros de dons a été récolté durant les mois de novembre et décembre 2015. La plus gros levée de fond en France pour 2015. « Cette campagne a battu tous nos records » affirme dans un communiqué Alexandre Laing, cofondateur de Bulb in town, la plateforme de financement participatif qui a porté le projet. 

Le Moulin de Mourlasse est la première centrale hydroélectrique française financée en partie via un site de crowdfunding. Elle doit voir le jour, fin 2016 à Lacourt dans le Couserans. La production sera vendue à EDF.

Avec 1 million d’euros apporté par 46 donateurs, la société CEM espère ainsi obtenir le reste du financement auprès des banques. Basée à Tarascon-sur-Ariège, la CEM est « une holding familiale de 80 personnes propriétaire de 15 centrales hydroélectriques et spécialiste en électricité industrielle, automatismes, chaudronnerie, mécanique et maintenance » détaille sur la plateforme, Martial Estebe, directeur général de la CEM. 

Chaque donateur devient également associé au projet. « Le taux de retour sur investissement est de 7% » explique Martial Estebe. 

Bulb in town est le premier site de crowdfunding de proximité en France. Cette start-up parisienne s’est spécialisée dans les projets locaux. Dans le classement 2015 des plus grosses levés de crowdfunding, Bulb in town décroche également la seconde place du podium avec 403 400 euros pour une fromagerie dans le Pays Basque. 

Julien Leroy

18 Déc

Après les attentats de Paris : un toulousain veut créer une application pour désengorger le 17

Suite aux attentats du 13 novembre à Paris, Nicolas Poirier lance l’idée d’une application pour pouvoir joindre le 17 rapidement et de manière sécurisée. L’appel de ce toulousain  installé au Canada, fait le buzz sur les réseaux sociaux. En attendant une réponse officielle des autorités.

© MAXPPP

© MAXPPP

L’idée de Nicolas Poirier, responsable juridique spécialisé dans le web, est simple : créer une application pour smartphone du 17, le numéro d’appel d’urgence français. L’objectif est de signaler aux forces de police, une situation d’urgence ou un attentat. Un signalement qui doit également « se faire silencieusement pour ne pas compromettre la sécurité de celui ou celle qui en est l’auteur » précise le juriste qui a habité 17 ans à Toulouse. 

Nicolas Poirier a eu cette initiative après les attentats de Charlie Hebdo du 7 janvier 2015 à Paris. Il s’aperçoit que le 17 est très vite saturé lors d’une situation urgente. Le toulousain cite l’exemple de ce journaliste qui a voulu prévenir la police de l’arriver deux hommes cagoulés et armés dans les locaux du journal satirique. En vain. Les témoignages de personnes n’ayant pas pu appeler les secours lors des attentats du 13 novembre 2015 ont malheureusement confirmé « l’obsolescence du 17 » affirme-t-il. Inventé en 1928, « le 17 n’est plus approprié aux situations d’urgence, il faut inventer quelque chose de nouveau ». 

© Nicolas Poirier

© Nicolas Poirier

« Les autorités pourraient géolocaliser précisément la menace, échanger discrètement via un chat avec une victime cachée sur les lieux, donner des indications précises pour se mettre à l’abri, etc. » précise Nicolas Poirier. C’est ainsi que le toulousain a lancé dès le 14 novembre, un appel dans les médias et sur les réseaux sociaux. Une vidéo est également disponible sur YouTube

Un contact avec le ministère de l’intérieur

« Ça serait très simple à créer » plaide Nicolas Poirier qui refuse de lancer sa propre startup. « Il n’y a aucun intérêt » justifie-t-il. Le juriste estime que l’application doit être déployée par le Gouvernement. « J’ai simplement crée des visuels ».

C’est ainsi qu’il a pu entretenir par e-mail avec « une conseillère du ministère de l’intérieur« . En vain. « Me disant même pour conclure notre premier échange : Je vous reviens rapidement, malgré la piètre opinion que vous semblez avoir de notre travail » raconte Nicolas Poirier. Nous avons également tenté de joindre le ministère pour avoir une nouvelle réponse. 

En attendant un retour officiel, le juriste toulousain continue de mobiliser médias et internautes. Pour le soutenir, Nicolas Poirier a lancé le hashtag #17moiuneapp. Parallèlement, d’autres ont également lancé un appel à moderniser les services d’urgence de l’Etat. A l’instar de Jean-François Pillou, co-fondateur du célèbre site internet « Comment Ça Marche.com »qui a tiré la sonnette d’alarme sur Facebook deux jours après les attentats

Julien Leroy

15 Déc

Seconde épisode de la websérie toulousaine : « Je suis célibataire mais j’me soigne ! »

Après un premier épisode totalisant 17 000 vues, l’humoriste toulousain Rémy Alonso vient de sortir ce samedi 12 décembre un second volet de ses mésaventures de séducteur. Plus de 12 000 vues en l’espace de 72 heures.

© Remy Alonso

© Remy Alonso

Ce nouveau opus reprend la même recette que le premier. Une série de sketchs racontant les aventures et les tentatives de drague de mecs célibataires. L’humour est décapant mais jamais vulgaire. Le résultat est toujours aussi réussi.

L’internaute aura également la surprise de voir apparaître « quelques guests toulousaines, déjà connues des réseaux sociaux Azar et Guillaume Veljko, La Botch Life, ThisIsToony ou encore Fred Menuet de la websérie Toulousain » explique Rémy Alonso. 

La websérie est une déclinaison du spectacle de Rémy Alonso : « Je suis célibataire mais j’me soigne ! ». L’humoriste toulousain de 29 ans, également professeur de théâtre à Fronton et chroniqueur cinéma sur la radio Toulouse FM, rejouera son spectacle en 2016.

>>> Episode n°2 de la websérie « Je suis célibataire mais j’me soigne ! » (avec un making of à la fin) : Cliquez ici

Julien Leroy

14 Déc

Toulouse accueille EmTech, la plus importante conférence internationale sur les technologies du futur

Une première en Europe et en France. Toulouse accueille, à partir de ce mardi 15 décembre, la première édition européenne de la conférence Emtech. C’est l’un des plus grands rendez-vous international sur les technologies émergentes. A découvrir au Quai des Savoirs jusqu’au 16 décembre.

© EmTech Brasil - Novembre 2015

© EmTech Brasil – Novembre 2015

EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Après le Brésil, l’Asie, c’est au tour de Toulouse d’accueillir cette première édition française et européenne. Durant deux jours, ce rendez-vous professionnel réunit « innovateurs, entrepreneurs et investisseurs, mais aussi des experts nationaux et internationaux des sciences et des nouvelles technologies » détaillent les organisateurs. 

« L’occasion d’échanger et de présenter les technologies émergentes qui révolutionneront le monde de demain » précisent-ils. Les thématiques abordés seront nombreuses : les Smartcities, le Big Data, la e-santé, les objets connectés (IoT), les imprimantes 3D, les drônes,…

EmTech est organisé par MIT Technology Review, le plus ancien magazine de technologie du monde publié par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT).


>>> Site d’EmTech France 2015 :www.emtechfrance.com

>> Pour suivre les conférences et les débats sur Twitter : @EmTech_EU

Julien Leroy

07 Déc

Coup d’envoi à Toulouse du premier Launchpad de Google, une master class pour startups du numérique

Après New-York, Madrid, Tokyo, Paris et Bordeaux, c’est au tour Toulouse d’accueillir ce lundi 7 décembre son premier Launchpad Google. Il s’agit d’une séance de coaching pour 12 startups sélectionnées. Coup d’envoi dans les locaux de Toulouse Métropole.

Le LuanchPad Week de Toulouse de ce matin / © Romain Roemer Google France

Le Launchpad Week de Toulouse de ce matin / © Romain Roemer Google France

Durant 5 jours, 12 startups toulousaines seront coachées par des experts du numérique. « Des mentors régionaux ou des employés de Google France » précise Damien Roemer, responsable de la communication chez Google France. Une semaine de formation qui va permettre aux entrepreneurs chanceux de développer leur concept, leur business model ou leur plan de marketing. L’objectif est de leur apprendre « à éviter les erreurs lorsqu’on débute » . La « semaine est intense » promet Damien Roemer. Atelier, séance de coaching, audit,… le programme est « extrêmement personnalisé » assure Google.

12 start-up de Midi-Pyrénées sélectionnées 

Une quarantaine de candidatures a été examinée pour 12 finalistes retenus :

  • WEDDEN : « le Tripadvisor du mariage » résume cette start-up toulousaine. Il s’agit d’un moteur de recherche de prestations de mariage.
  • Equivote : Cette jeune pousse toulousaine propose des référendums en ligne pour les collectivités. Baptisé My OpenCity, cette application a pour objectif de rapprocher élus et citoyens. 
  • Wesh : Une application toulousaine pour savoir où se trouvent nos amis. Un simple signale permet de les rejoindre.
  • Kissmyshoe : un réseau social pour les passionnées de chaussures. Un concept en vogue en Amérique Latine et exporté en France par deux toulousains.
  • Bleemeo
  • Nirby : « Y a toujours quelque chose autour de vous qui pourrait vous intéresser » est le concept de ce réseau social. Il permet aux utilisateurs de connaitre leur environnement selon leurs désirs et les possiblités qui s’offrent autour d’eux.
  • WILLTY : un site pour gagner des bons d’achat et de réduction en fonction de la fréquentation dans les salles de sports partenaires.
  • Loliplop est une application toulousaine destinée à l’apprentissage du codage informatique aux jeunes enfants
  • Shaker est un site toulousain qui permet de chercher les meilleures activités insolites. 
  • OpenDecide
  • Crème de la Crème. Cette startup « permet aux entreprises de faire appel aux services des étudiants des meilleures écoles« . 
  • R++ the Next Step est un projet de développement d’un logiciel statistique nouvelle génération. 

Des Launchpad Google ont déjà été organisés en France : à Bordeaux (en février 2015) et deux fois à Paris (octobre 2014 et mai 2015). C’est la première fois que cet événement a lieu à Toulouse. 

Julien leroy

02 Déc

InCity, l’application toulousaine pour signaler les dégradations de la ville

Une piste cyclable abîmée, une rupture de canalisation, un tag, un nid de poule,… ayez le réflexe InCity ! Cette application toulousaine pour smartphone permet de signaler les dégradations aux collectivités concernées. Plusieurs villes en France ont déjà adhéré.

© InCity / ORQUASI

© InCity / ORQUASI

Entièrement gratuite pour les particuliers, InCity est une application « participative et citoyenne pour informer une collectivité des dégradations » explique l’équipe du projet. L’objectif est « d’améliorer ensemble l’environnement, les infrastructures et la qualité de vie« 

Une route abîmée, une rupture de canalisation, un tag, un nid de poule ou un lampadaire hors service,… le citoyen le signale en quelques secondes sur l’application. Cette dernière envoi alors l’information aux collectivités et aux services municipaux concernées. Une fois la réparation effectuée, l’informateur est prévenu. 

InCity a été imaginée par l’Observatoire régional de la qualité de service des infrastructures (Orquasi) basé à Toulouse. Cet établissement unique en France souhaite sensibiliser sur l’état des infrastructures et « aider les collectivités décisionnaires en matière d’investissement » précise Jean-Louis Chauzy, président de l’ORQUASI. 

Mise en service à Toulouse et bientôt Blagnac

InCity a été lancée officiellement le 18 novembre 2015. Aujourd’hui, l’application est utilisé à Toulouse mais aussi en Bretagne. De nombreuses collectivités en France sont également intéressées : Blagnac, Toulouse Métropole et des communes en région parisienne.. « Nous avons réfléchi cet outil avec l’AMF 31 [Association des maires de Haute-Garonne] » précise Romain Geneste de l’ORQUASI. Il faut compter entre 110 à 880 euros annuel pour une collectivité et entre 880 et 2750 euros pour un EPCI (Un établissement public de coopération intercommunale).

>>> Une équipe de France 3 Midi-Pyrénées (Compan Stéphane et Vincent Albinet) a testé l’application :

>>> Le site d’InCity : www.incityapp.

Julien Leroy

30 Nov

Festival Francophone de la websérie : les Aveyronnais de Mortus Corporatus remportent la palme d’or

La webserie aveyronnaise Mortus Corporatus remporte 3 prix au festival francophone de la webserie de Toulouse, dont la meilleure série de l’année.

© Mortus Corporatus

© Mortus Corporatus

Mortus Corporatus a décroché, ce dimanche 29 novembre, la palme d’or de la websérie lors du 3e festival francophone de la websérie (FFW) de Labège, près de Toulouse. Ce rendez-vous, née à Toulouse en 2013, se déroule chaque année dans le cadre du salon Toulouse Game Show (TGS). Il récompense les meilleures webséries en fonction de la réalisation, des acteurs, de la musique,… 

Mortus Corporatus a remporté au total 3 prix : prix du meilleur scénario (Thomas Pierre), prix des meilleurs acteurs (Fred Saurel et Julien Joerger) et le prix du Jury de la meilleure WebSérie (AnderAnderA Production). 

Lancée en mars 2015 sur YouTube, la webserie aveyronnaise raconte le « quotidien des faucheurs employés dans la plus grande entreprise mondiale dans le domaine du passage de la vie à trépas« . Aujourd’hui, Morthus Corporatus compte  10 épisodes et plus de 120.000 fans. A (ré)découvrir par ici

© Festival FTW / TGS

© Festival FTW / TGS

Julien Leroy

28 Nov

Le festival francophone de la websérie se déroule ce week-end à Toulouse

Crée en 2013 à Toulouse, le 3e festival francophone de la websérie (FFW) se déroule les 28 et 29 novembre à Labège lors du salon Toulouse Game Show (TGS).

© Festival FTW / TGS

© Festival FTW / TGS

L’objectif est de faire « découvrir au plus grand nombre les créations originales des réalisateurs, amateurs ou confirmés, qui ont réalisés une websérie » résume l’organisation. Le FFW se déroule « comme un festival de films : sélection en amont, composition d’un jury (..), cérémonie d’ouverture et de remises des prix » poursuit-elle. Des projections sont également proposés durant le week-end.

Cette année, le festival décernera 10 prix :

  • Meilleure Musique
  • Meilleure Réalisation
  • Meilleurs Décors & Costumes
  • Meilleurs Effets Spéciaux & Traitement de l’image
  • Meilleur Scénario
  • Meilleur Acteur
  • Meilleure Actrice
  • Meilleurs Dialogues
  • Meilleure Websérie
  • Prix du Public

10 nominés dont la websérie aveyronnaise Mortus Corporatus

Pour l’édition 2015, 10 webséries francophones ont été sélectionnées. Parmi les nominés se trouvent les aveyronnais de Mortus Corporatus. J’avais déjà parlé de cette websérie à succès lors de sa première diffusion en mars 2015. Aujourd’hui, la série compte 10 épisodes et plus de 120.000 fans sur YouTubeMortus Corporatus raconte le « quotidien des faucheurs employés dans la plus grande entreprise mondiale dans le domaine du passage de la vie à trépas« . 

© Festival FTW / TGS

© Festival FTW / TGS

Julien Leroy

27 Nov

Futurapolis 2015 : le projet toulousain « Bioluminescence » comme une alternative à l’eclairage électrique

Coup d’envoi ce vendredi 27 novembre à Toulouse, du forum high-tech et de l’innovation « Futurapolis« . Deux jours de débats et de découvertes au Quai des savoirs. Le Fablab de Toulouse y présente de nombreuses animations dont son projet « Bioluminescence ».

© Frédérique Bertelet

© Frédérique Bertelet

Bioluminescence met en oeuvre des organismes vivants pour produire de la lumière. « Un grand nombre d’organismes marins et terrestres émettent de la lumière, et l’étude de la bioluminescence ou lumière physiologique, constitue un grand intérêt tant d’un point de vue scientifique que économique et écologique » résume l’équipe du Fablab. 

Une alternative à l’éclairage électrique

Les concepteurs estiment que cette innovation est une « alternative à l’éclairage électrique (..) cette lumière écologique permettrait de concevoir un nouveau type de signalétique urbaine« .  Ces lampes vivantes durent environ un mois et peuvent servir de veilleuse. Si les premières découvertes datent de 1914, de nombreuses start-ups s’intéressent aujourd’hui à leur potentiel.

Un tunnel éclairé naturellement

C’est pourquoi, le Fablab Toulousain Artilect, le plus grand Falbab de France, veut faire découvrir cette technologie lors du Futurapolis qui se déroule à Toulouse les 27 et 28 novembre.

L’équipe du Fablab a ainsi imaginé une structure noire où le visiteur se promène le long d’un chemin éclairé par les lampes vivantes. Une expérience accompagnée d’un fond sonore spécialement conçu pour l’occasion.

Toutes les spécialités des membres du Fablab ont travaillé à ce concept inventif et insolite. Une collaboration racontée dans un diaporama sonore réalisé par Frédérique Bertelet, membre active du Fablab toulousain.  De quoi susciter la curiosité.

Julien Leroy

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