Pour la première fois, un drone solaire est parvenu ce lundi 14 septembre à traverser la Manche. Un aller/retour de 70 km qui marque une étape historique dans l’autonomie des drones. Une prouesse technologique réalisée par la start-up Sunbirds basée à Labège.
Après la traversée de la Manche en avion, à la nage ou encore en Flyboard, c’est au tour d’un drone solaire de réaliser l’exploit.
Cette performance unique au monde, est signée par la startup « Sunbirds » basée près de Toulouse.
Depuis l’été 2015, cette jeune pousse est l’un des rares concepteurs mondiaux de drones électriques fonctionnant à l’énergie solaire. Son modèle « SB4-Phoenix » est commercialisé aujourd’hui en Europe, en Australie, en Afrique centrale et prochainement en Afrique du sud. Il est notamment utilisé dans l’agriculture.
Afin de démontrer l’autonomie exemplaire de son drone, Sunbirds s’est lancé ce lundi 14 septembre dans la première traversée de la Manche.
Parti depuis une plage de Sangatte (dans le Pas-de-Calais), le drone solaire a rejoint sans encombre, les côtes de l’Angleterre avant de revenir. Un aller/retour de 70 km effectué en 2 heures et sans aucune intervention humaine.
Après Sam, Milo ou Keylo, voici… Elodie. Le nouveau robot made in Toulouse. A l’occasion du salon industriel Siane du 22 au 24 octobre 2019, la startup WYCA a dévoilé cette nouvelle plateforme robotique qui peut cohabiter avec n’importe quel confrère robotique. Une innovation unique dans le monde.
Toulouse continue d’être l’une des capitales de la robotique française. Dernier exemple avec le robot « Elodie ». Une innovation signée par la startup Wyca et présentée ce 22 octobre 2019, au salon Toulousain Siane.
Elodie est un socle qui permet aux intégrateurs de la compléter avec leur propre système robotisé. Elodie est ainsi un robot universel qui peut cohabiter avec n’importe quel collègue robotique.
Une qualité qui répond aux besoins de nombreux secteurs d’activités : logistique, sécurité, accueil, militaire,…
« Elle est unique dans le monde de la robotique de par sa conception ouverte et modulaire » explique Patick Dehlinger, le nouveau directeur général de Wyca. « Les usages sont infinis ».
« Elodie est un concentré de tout ce qu’on sait faire » poursuit-il. « Elle bénéficie des dernières avancées technologiques avec caméras 3D et infrarouges, radar optique longue portée batteries LIPO, base de recharge rapide et automatique, système de connexion IoT, maintenance préventive, Edge Computing pour le traitement des données clients, etc... »
Elodie remplace Keylo
L’idée de ce robot innovant est venue de son grand frère : Keylo.
Ce dernier est un robot autonome né en 2016, pour accueillir physiquement des clients dans les centres de stockage. Rapidement, Keylo a séduit d’autres secteurs professionnels. « A chaque fois, il fallait l’adapter » raconte Patrick Dehlinger. C’est ainsi qu’Elodie a été imaginée.
Développée avec l’aide des sociétés Occion et Usitech situées à Brens dans le Tarn, Elodie enregistre déjà des commandes. Le robot toulousain est également disponible aux USA et en Israël.
Lancée en octobre 2015 par Nicolas de Roquettes, Wyca est une startup spécialisée dans les robots indoor à navigation autonome. Elle est basée à Aucamville, près de Toulouse, et compte 6 salariés. La jeune pousse a vendu une vingtaine de robots en France et à travers le monde. Wyca prépare également une troisième levée de fonds.
A Toulouse, les équipes de dépannage chez Enedis ont désormais un nouveau collègue de travail : « Sidene ». Ce robot est destiné à porter leur matériel et les outils lors d’une intervention en centre-ville. Il peut également se déplacer seul et contourner les obstacles ou les piétons. Une première en France.
Les techniciens d’Enedis intervenant sur le réseau électrique du centre-ville, sont régulièrement confrontés à des problèmes pratiques : trouver une place de parking, éviter les embouteillages et dépanner rapidement. Sans oublier « les 40 kg de matériels ou d’outils qui pèsent lourd sur de longues distances » précise Tony Marchand, chargé de projet numérique chez Enedis Midi-Pyrénées.
A Toulouse, les agents d’Enedis ont trouvé la solution : un robot autonome qui assiste les équipes sur le terrain. Après un an de développement, « Sidene » est né.
Ce robot a été conçu avec l’aide de TwinswHeel. Cette start-up de Cahors, est spécialisée dans les droïdes (comme dans Star Wars !).
Doté de quatre roues motrices et de capteurs 3D, « Sidene » peut évoluer en zone urbaine, éviter les obstacles et les piétons. Son intérieur modulable « peut accueillir vêtements, outils et pièces de rechange » détail Enedis. Le droïde est évidemment autonome mais peut être guider manuellement.
« Avec ce robot, nous pouvons atteindre plusieurs buts » souligne Tony Marchand. « comme soulager les techniciens en leur évitant les charges lourdes et la perte de temps liée aux déplacements, contribuer à rendre la ville plus agréable et réduire les coûts liés à l’utilisation des voitures. Entretien, parking, amendes et retards sont onéreux ».
Le robot est actuellement en test dans le centre de Toulouse.
A terme, Enedis prévoit de le déployer dans « près de 200 villes en France » estime Tony Marchand. En attendant, le droïde toulousain est unique en France et « une première en Europe pour l’utilisation d’un droïde en espace urbain publique » conclu-t-il.
>>> Reportage de France 3 Toulouse (J. Valin & T. Villeger) :
Le secteur de la livraison de repas au bureau est en plein boom. Mais avec les titres déjeuner en papier, impossible de commander sur internet. A Labège, près de Toulouse, le groupe Lyra vient de mettre au point un titre-restaurant dématérialisé nouvelle génération qui va révolutionner nos habitudes de consommation.
Utiliser un titre restaurant directement sur internet. C’est désormais possible grâce à l’innovation de l’entreprise Lyra basée à Labège près de Toulouse.
Jusqu’ici, le paiement en ligne par titre restaurant était (quasiment) impossible même s’il existe quelques cartes de crédit émises par les sociétés spécialisées. Pourtant, le secteur est en plein croissance avec 125 millions de repas livrés en France par an selon une étude du cabinet NPD Groupe.
Lyra, l’un des leaders mondiaux de la transaction financière en ligne, l’a très vite compris en proposant un nouveau mode de paiement plus fluide.
Concrètement, l’entreprise toulousaine propose une plateforme de paiement en ligne qui s’intègre sur un site de e-commerce ou de e-livraison, « sans que le commerçant ait à changer de banque » précise Yves Sicouri, Directeur Retail chez Lyra.
Lorsque le client passe la commande, il peut ainsi « payer une commande en titre-Restaurant (jusqu’à 19 euros par jour selon la loi) et compléter son paiement, si besoin, en réglant le solde par carte bancaire« .
Pour parvenir à ce défi technologique, Lyra a travaillé conjointement avec Conecs, opérateur technique des titres-Restaurant dématérialisés.
Signature de plusieurs leaders de la livraison de repas
Les deux entreprises espèrent ainsi attirer tous les professionnels du secteur. « Les Titres-Restaurant dématérialisés deviennent un formidable levier de croissance à exploiter pour les restaurants et commerces de bouche », explique Yves Sicouri.
Lyra a déjà signé avec Class’Croute, Sodexo, Pass restaurant, Natexis INtertitre, Edenred, le groupe UP et la Food Tech Nestor. Ce dernier livre 3000 repas par jour dont 60 % sont payés avec des tickets papiers. La start-up espère doubler sa clientèle avec ce titre dématérialisé.
Une de nos équipes (Julie Valin et Eric Foissac) a testé ce nouveau mode de paiement 100 % toulousain :
Lyra, le Toulousain leader mondial des paiements en ligne
Fondée en 2001 par Alain Lacour, Lyra sécurise les paiements en e-commerce et proximité et développe des services pour gérer au quotidien les transactions et les équipements. Le groupe est présent dans 10 pays (Algérie, Allemagne, Brésil, Chili, Espagne, Inde, Mexique, Argentine, Colombie et Pérou) et embauche 250 collaborateurs.
Lyra connecte plus de 3 millions terminaux de paiement dans le monde et revendique plus de 10 milliards de transactions en 2017.
Recevoir sur son smartphone, les prévisions de pollen de sa commune pour les prochains jours. C’est l’objectif de l’application Météo Pollen, créée par une start-up de Toulouse.
C’est pourquoi la start-up toulousaine WeatherForce, vient de concevoir l’application Météo Pollen.
Une fois téléchargée sur son smartphone, Météo Pollen informe les personnes allergiques sur le taux de concentration de pollen prévu dans l’air de leur ville.
« Contrairement aux applications existantes, elle annonce les quantités de pollen prévues dans chaque ville, sur la journée en cours et les deux jours suivants » précise l’équipe toulousaine. Les prévisions concernent les pollens des graminées, bouleau et olivier.
L’application affiche également la pollution de l’air, la carte de Météo France et des conseils pour mieux vivre avec les allergies.
Sortie en le 15 mars dernier, Météo Pollen revendique plus de 5000 téléchargements en l’espace moins de 2 mois.
WeatherForce a été créée à Toulouse, en 2016, par Christine David et Pascal Venzac. Leur société est spécialisée dans les projets et les applications météorologies.
Fin de l’aventure pour la start-up toulousaine Citizenfarm. Son fondateur, Pierre Osswald a annoncé ce lundi 26 mars, la liquidation judiciaire de son projet de ferme urbaine. Créée il y a 4 ans, la jeune pousse était l’une des pionnières françaises de l’aquaponie.
« Citizenfarm, c’est fini… » annonce ce lundi 26 mars, le fondateur de la start-up toulousaine spécialisée dans l’aquaponie.
Dans un message publié sur son compte Linkedin, Pierre Osswald explique : « Après 5 années de travail passionné, Citizenfarm c’est malheureusement fini. Une gamme de 4 produits, près de 6000 clients particuliers, 7 fermes aquaponiques en France, quelques grandes enseignes, des partenaires prestigieux, mais nous avons décidé de demander le placement en liquidation judiciaire de Citizenfarm le 20 mars dernier« .
Contacté par téléphone, Pierre Osswald ne souhaite pas en dire davantage. Il se laisse quelques semaines pour organiser et analyser la fin de son projet.
Pour le moment, l’entrepreneur veut remercier ceux qui l’on soutenu. « Surtout merci, à vous tous, clients, partenaires, fournisseurs, car grâce à vous, nous avons essayé d’accomplir un idéal de société : une société dans laquelle la consommation serait différente » écrit-il.
Créée en 2014, CitizenFarm était l’un des pionniers de l’aquaponie en France. Cette technique permet de cultiver des fruits et légumes avec son… élevage de poissons. Le système est écologique, auto-suffisant et sans engrais chimique. La société toulousaine avait ainsi conçue « Ozarium » un aquarium-potager intelligent.
Malgré des débuts prometteurs (6000 aquariums vendus), un prix GreenTech remis par le ministère de la transition écologique, CitizenFarm n’est pas parvenu à pérenniser son activité.
Au-de-là la réalité économique, Pierre Osswald espère surtout avoir « essayé d’accomplir un idéal de société : une société dans laquelle la consommation serait différente. Et en ce sens, nous n’avons pas échoué, car nous sommes sûrs que le travail que nous avons mené (..) ont laissé des traces et que certains d’entres vous ont pu changer un peu leurs habitudes« .
« Alors, Oui c’est difficile, mais putain, ça vaut vraiment le coup ! » conclu-t-il sur Linkedin
>> Le projet CitizenFarm (par France 3 Toulouse) :
Le marché mondial du bitcoin pèse 250 milliards de dollars. Ce qui fait rêver. C’est ainsi que des Toulousains ont crée Bitconseil. La start-up conseille et forme sur les monnaies virtuelles. Reportage.
Crédit : Bruno Levesque / MaxPPP
Le bitcoin est une monnaie virtuelle utilisée sur Internet. Contrairement aux devises traditionnelles, elle n’est ni « frappée » ni administrée par une Banque centrale et un Etat. Elle a même été conçue avec l’objectif précis de se débarrasser d’organismes de contrôle.
Le terme vient de l’anglais « coin » (pièce de monnaie) et de « bit » (unité d’information binaire en informatique).
Aujourd’hui, le marché mondial du bitcoin pèse 250 milliards de dollars. Son cours a augmenté de 700% en 2017. Ce qui fait rêver de nombreux investisseurs et particuliers.
C’est pourquoi, 4 Toulousains (Benoît Huguet, Nazim Morera, Morgan Phuc Calmejane et Robin Calmejane) ont crée, en 2015, Bitconseil. Hébergée chez At Home, la start-up conseille et analyse l’émergence des monnaies virtuelles comme le Bitcoin.
Apero bitcoin pour les passionnés et les curieux
Tous les 15 jours, les fondateurs de Bitconseil organisent un apéro dans un bar de Toulouse, pour rassembler les amateurs. Une cinquantaine de passionnés ou de curieux se retrouvent ainsi autour d’une bière, pour parler de ces monnaies virtuelles émergentes.
Bitconseil publie également des tutos et vend, depuis novembre 2017, un guide de 120 pages sur le fonctionnement des cryptomonnaies et de la blockchain. Parallèlement, des ateliers sont organisés à la Cantine de Toulouse.
Au-de-là de cette activité d’édition et d’information, Bitconseil conseil sur ce marché virtuel. D’ailleurs, la jeune pousse a accompagné « Hush », la nouvelle néobanque du Toulousain Eric Charpentier (fondateur de Morning)
>> Découvrez le bitcoin et les Toulousains de Bitconseil avec le reportage de Denis Tanchereau, Jean-Pierre Duntze et Marc Raturat :
Deux Toulousains inventent le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers. Il permet de prévenir les secours en cas de chute. Plus de 6000 accidents ont lieu chaque année en France.
Avec 644.000 licenciés (dont 60.000 en Occitanie), l’équitation est le troisième sport le plus pratiqué en France après le football et le tennis. C’est également l’une des activités les plus dangereuses. Près de 6000 accidents de toute nature sont enregistrés chaque année.
C’est ainsi que la start-up IMInnov, basée dans l’Aude, vient d’inventer le premier système d’alerte connecté pour les cavaliers.
Baptisé « Equisure », cet objet connecté se compose de deux capteurs. L’un se pose sur le harnais du cheval. Le second sur la bombe du cavalier. Le tout fonctionne avec son smartphone via le Bluetooth.
Une alerte est envoyée dès qu’un incident se produit. Les proches et les secours sont alors prévenus et peuvent intervenir rapidement. Equisure veille également sur l’animal en permettant de le retrouver au plus vite s’il prend la fuite après une chute
Une innovation toulousaine
Cette innovation est née dans la tête d’un couple de toulousains, Christophe Le Camus et sa femme Catherine. Le premier a travaillé dans l’informatique. La seconde a côtoyé la filière équine.
Après des mois de test dans des clubs hippiques de la région toulousaine, le duo s’apprête à lancer la commercialisation d’Equisure d’ici juin 2018. Comptez environ 299 euros.
En attendant, la jeune pousse ira présenter son système au CES de Las Vegas en janvier 2018.
>> Découvrez en image cet objet connecté avec le reportage de Denis Tanchereau et Jack Levé – France 3 Midi-Pyrénées – Décembre 2017 :
Enedis utilise des masques de réalité virtuelle pour former ses techniciens. Ces derniers apprennent et répètent les gestes techniques en toute sécurité avant d’aller sur le terrain. Une formation 3D développée par une start-up de Gaillac (Tarn), Numix.
Contrairement aux idées reçues, les casques de réalité virtuelle ne sont pas réservés uniquement aux passionnés de jeux vidéo. Les applications professionnelles se multiplient.
Après Revinax, nouvel exemple avec la start-up NUMIX, basée à Gaillac dans le Tarn. Elle a crée un environnement virtuel pour former les 4500 agents d’Enedis (ex-ERDF) en charge du réseau de distribution d’électricité en France.
Les 7 salariés de Numix ont reproduit en 3D et à l’identique, l’intérieur d’un transformateur électrique haute-tension. Les techniciens d’Enedis peuvent ainsi, apprendre ou répéter les gestes techniques en toute sécurité, avant d’aller sur le terrain.
Cette formation virtuelle comporte plusieurs scénarios dont des situations dangereuses. « On va pouvoir déclencher des court-circuits ou des électrifications » précise Jeff Sebrechts, cofondateur de Numix.
Enedis prévoit aujourd’hui de déployer ce stage de réalité virtuelle sur l’ensemble de ses sites français.
>> Découvrez en image cette formation virtuelle avec le reportage de Denis Tanchereau et Jack Levé – France 3 Midi-Pyrénées – Novembre 2017 :
Flipr veut faciliter le quotidien des propriétaires de piscine. L’objet connecté analyse l’eau et livre des conseils pour l’entretien. Une innovation mise au point par une start-up de l’IoT Valley à Labège, prés de Toulouse.
Flipr est un objet connecté pour sa piscine. En forme de dauphin, l’appareil analyse en permanence différents paramètres, comme le PH, la température et le chlore de l’eau. Toutes les données et les recommandations d’entretien s’affichent alors sur le smartphone du propriétaire.
« Une piscine, c’est du plaisir. Mais on te dit rapidement qu’il faut faire l’entretien 2 à 3 fois par jour. Alors, je me suis dit qu’il serait bien d’avoir un petit objet qui me ferait ce travail à ma place » raconte Paul Costaseca, l’un des trois inventeurs de cette innovation.
L’objectif est de simplifier toutes les opérations d’entretien d’une piscine privée. Les concepteurs assurent que l’application permet de réduire de 32% le budget consacrée à ses opérations.
Flipr est né en 2015, lors d’un start-up week-end à Perpignan. Paul Costaseca, Sven Fonteny et Florent Vidal ont ensuite crée leur société à l’IoT Valley de Labège, avant de commencer à commercialiser leur capteur innovant.
Depuis, ils sont parvenus à écouler 500 exemplaires de Flipr, vendu tout de même 300 €. La jeune pousse a également signé des contrats avec plusieurs magasins spécialisés, dont le groupe toulousain Irrajardin.
>> Découvrez en image Flipr avec le reportage de Denis Tanchereau – France 3 MidiPyrénées – Juillet 2017 :