29 Juil

Edouard Alfred Martel Explorateur du monde souterrain – Norbert Casteret

Un grand spéléologue raconte les découvertes du fondateur de la discipline.
Édouard-Alfred Martel (1859-1938)

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Je suis entrée dans cet ouvrage un peu comme on entre dans une grotte : En me demandant, n’étant pas particulièrement passionnée de spéléologie, ce que j’allais découvrir et si cela allait me plaire.
Et lecture faisant, à la lumière des bougies des scientifiques de l’époque dans des gouffres inexplorés, j’ai suivi à travers la France et l’Europe, les découvertes extraordinaires d’E.A Martel.
Norbert Casteret voue un véritable culte à Martel et on le comprend, c’est aussi sur l’insistance de son épouse Elisabeth Casteret, première femme spéléologue, qu’il écrira cette biographie. Malheureusement, elle disparaîtra avant qu’il ait achevé l’ouvrage.
E.A Martel est un grand aventurier, un pionner, toujours en quête de nouvelles expériences et jamais lassé d’explorer les mondes souterrains, malgré le froid et la fatigue, le danger et les moyens rudimentaires dont il dispose à l’époque pour sonder les entrailles de la terre.

Edouard Alfred Martel a exploré et étudié quelques 1500 gouffres, grottes et abîmes en France et en Europe. Durant près de cinquante ans, il n’a eu de cesse de vouloir faire connaitre les beautés méconnues et surtout redoutées, à son époque, du monde souterrain.
C’est lui aussi qui le premier a sensibilisé le public à la pollution de l’eau et à sa protection : les cavités, au début du siècle dernier étaient notamment des dépotoirs de cadavres d’animaux dont la décomposition souillait les eaux souterraines.

Si vous passez cet été  par Padirac dans le Lot, le Causse Méjean, les gorges du Tarn  ou Salles la Source en Aveyron pour ne citer que ces lieux là, en ayant lu ce livre, vous ne pourrez pas vous empêcher d’avoir une pensée pour celui que N.Casteret nomme «  le maître des abîmes et des eaux souterraines ».

Corinne Lebrave

« Ce livre retrace la vie exceptionnelle de cet aventurier des abîmes, nous faisant partager les peurs et les joies des voyages sous la terre, et rend un bel hommage à ce visionnaire qui fut parmi les premiers à alerter le monde sur les dangers de la pollution de l’eau »

30 Juin

Partez à la découverte d’un lieu magique et de l’histoire d’Edouard-Alfred Martel.

padirac BD

Une passion peut gouverner une vie entière :  Aprés la lecture de cette Bande Dessinée, vous ne verrez plus le monde souterrain de la même façon.

Edouard Alfred  martel (1859-1938) a consacré sa vie à la spéléologie, à une époque où les grottes et les gouffres inspiraient croyances, superstitions et terreurs, où les moyens pour les explorer exigeaient de l’endurance, de l’intrépidité et du courage.
Edouard Alfred Martel  a découvert sa vocation enfant,  en se perdant volontairement dans la grotte de Gargas, lors d’une visite dans les Pyrénées. Sa passion pour les cavités, les gouffres, et surtout leurs explorations ne le quittera jamais. Les romans de Jules verne qu’il dévore durant toute sa jeunesse, finiront de lui donner le goût de l’aventure.
L’une de ses plus grandes découvertes restera le gouffre de Padirac. Sur les causses du lot, à la fin du XIX siècle, il s’appelle alors « le trou du diable » et les paysans de la région sont persuadés qu’il recèle un trésor. 
C’est effectivement un trésor que Martel découvre lors de ses expéditions successives, la première en 1889. Dès ce moment, il ne se lassera pas de vouloir faire découvrir ce gouffre unique et sa rivière souterraine au public. Padirac sera rendu accessible et 1899, 10 ans plus tard, grâce à sa ténacité.

« Le fondateur de la spéléologie moderne est un vieil homme en 1936, quand une jeune  journaliste plein d’admiration et passionné de spéléologie vient le voir, chez lui pour faire son portrait.
Édouard-Alfred Martel est celui qui a découvert dans sa vie quelques 1500 grottes, abîmes et autres cavités. Il se souvient du Gouffre de Padirac… 30 ans auparavant, il l’a exploré avec ses compagnons à l’aide de cordes, d’échelles, de bougies et de bateaux. Bravant les superstitions et les légendes, ils se sont aventurés là où personne avant n’avait osé le faire. »

 Laurent Bidot et Lucien Rollin font vivre aux lecteurs l’une des plus belle aventure spéléologique d’E.A Martel. Certainement aussi l’une des plus importante.

Corinne Lebrave

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

22 Nov

Toulouse le patrimoine révélé – l’héritage religieux de la ville raconté par Jean-Claude Jaffé et Arnaud Späni

patrimoine révéléToulouse peut s’enorgueillir de posséder deux des édifices religieux parmi les plus originaux. La cathédrale Saint Etienne, « la plus biscornue de France » que Paul Claudel nommait « L’admirable cathédrale désaxée ». La nef Romane, s’épanouit dans un vaste chœur gothique, entouré d’un déambulatoire et de 14 chapelles rayonnantes, de forme pentagonale.
La cathédrale est le lieu de rencontres des événements religieux principaux de la ville, mais son rayonnement est moins important que l’abbatiale Saint-Sernin, plus renommée, restée lieu de pèlerinage Jacquaire au fil des siècles et monument emblématique de Toulouse pour les touristes qui viennent la visiter.
Saint Sernin est l’une des plus belles œuvres de l’art Roman. Elle aurait été édifiée à l’endroit ou est enterré Saint Saturnin, 1er évêque de la ville.
Mais la ville rose compte d’autres monuments et édifices remarquables qui furent des lieux sacrés et sont aujourd’hui des lieux de culture : Les Augustins, les Jacobins, les Carmélites, les Cordeliers ou Saint-Pierre des Cuisines.
Des églises qui donnent leur nom à des quartiers : Saint-Aubin La Dalbade ou la Daurade sans oublier toutes les paroisses plus modestes des quartiers et des faubourgs, les chapelles et les ordres religieux, les écoles catholiques et les églises modernes.
Le patrimoine religieux  de Toulouse, toujours vivant est ici raconté et montré dans son intégralité.

Tous ces monuments racontent une histoire de la ville, de sa construction, son urbanisme et de son évolution religieuse et culturelle.     

Toulouse le patrimoine révélé
Textes Jean-Claude Jaffé
Photographies Arnaud Späni
http://www.editions-privat.com

Les photos du livre sont exposées à la FNAC de Toulouse jusqu’au 6 janvier

La soirée de lancement du livre « Toulouse, le patrimoine révélé » aura lieu le 26 novembre prochain à 18h à la Salle Tolosa de l’Institut Catholique.  
Cette présentation ouverte à tous sera suivie d’une séance de dédicace.

 

18 Nov

Vivons Livres à Toulouse

PROGRAMME_SAL_LIVRE_2013_3.inddLa 6éme édition de « vivons livres » se déroule samedi 23 et dimanche 24 novembre au centre des congrés Pierre Baudis.
Le rendez-vous désormais traditionnel de l’édition du livre et des écrivains en Midi-Pyrénées, propose comme chaque année des rencontres, débats, ateliers, spectacles autour du livre et de l’actualité éditoriale régionale, nationale et internationale.
Cette sixième édition s’ouvre aux écrivains de l’Eurorégion Pyrénées-Méditerannée et vous convie à rencontrer des écrivains et artistes venus de Catalogne et des Iles Baléares mais aussi de Languedoc-Roussillon et de Midi-Pyrénées.
L’invité d’honneur, Jaume Cabré, sera en grand entretien avec Philippe-Jean Catinchi (Le Monde des livres) pour aborder l’ensemble de son œuvre et son dernier ouvrage, Confiteor (Actes Sud), retenu pour le prix Médicis et le prix Femina, dans la sélection des romans étrangers.
Cette manifestation littéraire, qui a pour but d’encourager l’accés au livre et à la lecture d’un large public, se double d’un espace exposition ouvert aux éditeurs de Midi-Pyrénées.

http://www.crl-midipyrenees.fr/creation-et-vie-litteraires/vivons-livres/

14 Nov

Tarn : un mois pour écrire un roman de 175 pages

C’est le pari un peu fou relevé par une Tarnaise, Florence Clerfeuille. Elle participe en effet depuis le début du mois de novembre au Nanowrimo (pour National Novel Writing Month), un défi d’écriture d’au moins 50.000 mots (175 pages) en un mois.


Tarn : un mois pour écrire un roman par france3midipyrenees

Le Nanowrimo a été créé aux Etats-Unis. Près de 300.000 personnes se sont lancées dans l’aventure en 2013 dans le monde entier. Parmi eux, quelques centaines de Français. Les nanoteurs, comme on les appelle, sont très organisés sur la toile avec un compte twitter, une page facebook, un chat. Des rencontres en chair et en os sont également organisées, avec des séances d’écriture communes.

Le premier objectif de tout nanoteur est d’écrire une histoire, quels qu’en soient le thème et le style. Mais il peut y avoir d’autres buts : écrire régulièrement tout au long du mois (1 667 mots par jour en moyenne) ou ne jamais se relire (c’est aussi une façon d’éviter de perdre du temps). En tout cas, aucune motivation financière, il n’y a rien à gagner à la clé.

Florence Clerfeuille, biographe, correctrice et auteur du Tarn participe au NaNoWriMo pour la première fois. Auteur de plusieurs livres, édités tant au format papier que numérique, elle s’applique à rédiger au cours de ce mois de novembre la suite d’un premier roman policier.

07 Nov

Le dessinateur toulousain Cyrille Pomès raconte « Le Printemps des Arabes » avec Jean-Pierre Filiu

9782754808613A l’occasion du festival de la bande-dessinée de Colomiers (du 15 au 17 novembre 2013), nous voulions vous parler de cette belle aventure  littéraire : celle d’un projet mené à bien entre un dessinateur et un universitaire autour du récit d’une histoire récente. Celle des « printemps arabes » (Tunisie, Egypte, Libye, Syrie, etc). Cyrille Pomès, dessinateur toulousain, et l’universitaire spécialiste du Moyen-Orient et du Maghreb Jean-Pierre Filiu publient « Le Printemps des Arabes » (Editions Futuropolis, en collaboration avec Amnesty International – 18 euros).

Cyrille Pomès (photo : E. Coorevits)

Cyrille Pomès (photo : E. Coorevits)

Cet album est donc à ranger tout aussi bien au rayon des BD qu’à celui des livres d’histoire et d’analyses des grands faits d’actualité.

Il débute à Sidi Bouzid (Tunisie), où le 17 décembre 2010, après avoir vu sa marchandise (quelques bananes et des pommes) saisie par la police, le jeune marchand de 26 ans Mohammed Bouazizi s’immole par le feu devant la préfecture.

Son sacrifice va enflammer l’ensemble du monde arabe.

La première planche du « Printemps des Arabes » : 

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Eric Coorevits et Xavier Marchand ont rencontré Cyrille Pomes. Voici leur reportage en vidéo :

 


Portrait Cyrille Pomès par france3midipyrenees

01 Nov

Lettres d’automne : L’oeuvre de Camus en héritage

-lettres-d-automne-La 23ème édition du festival littéraire de Montauban fête le centième anniversaire de la naissance d’Albert Camus. Du 18 novembre au 1er décembre, le programme a pour ambition de faire vivre la pensée de l’écrivain. Théâtre, lectures, débats, cinéma et rencontres rythmeront les deux semaines du festival.

La postérité de l’œuvre de Camus témoigne d’une grande vitalité, et n’a jamais connu de purgatoire, en France comme dans le monde. Sa compréhension, au fil des éclairages successifs du temps, s’est enrichie, diversifiée, mais interroge toujours, comme les rencontres, débats, lectures et spectacles l’illustreront certainement durant cette quinzaine.
Loin de toute hagiographie, le programme proposé a pour ambition de faire vivre la pensée de Camus dans sa lumière comme dans ses questionnements, dans sa gloire comme dans ses doutes ou ses contradictions, et de la confronter au monde d’aujourd’hui, en évitant le piège d’un unanimisme béat.
Compte tenu des thèmes multiples qu’aborde l’œuvre, nous avons présenté en avril 2013 à Montauban un programme de manifestations – premier acte de ces Lettres d’Automne – auquel ont participé Jeanyves Guérin, Claude Sicard, Virgil Tanase…
Les deux semaines du festival, dans leur forme et leur esprit habituels, vont nous permettre au cours de ce deuxième acte d’aller plus loin encore dans la richesse et la diversité des questions que nous propose cette œuvre.
Rencontres, spectacles, lectures, concerts, expositions, cinéma, programmation pour le jeune public mais aussi animations autour du livre et en librairies, ponctueront le programme de cette édition en divers lieux de la ville et du département.

Lettres D’automne ACTE 2, Montauban : « Albert Camus notre contemporain »
du 18 novembre au 1er Décembre 2013
www.confluences.org

09 Oct

Les abeilles du Tarn-et-Garonne, vedettes du nouveau livre de Didier Van Cauwelaert

abeilles-couv-dvp.indd« Les abeilles et la vie » c’est le titre du nouveau livre de Didier Van Cauwelaert. Non, vous ne rêvez pas : le prix Goncourt 1994 (pour « Un aller simple ») et romancier prolixe (une trentaine de romans) ne vient pas subitement de se découvrir une passion pour notre région et ne va pas s’installer dans un village de Midi-Pyrénées. Il ne va pas non plus tout lâcher pour fabriquer son propre miel.

Non, derrière ce titre un peu « naturaliste », Didier Van Cauwelart signe en fait, de manière très engagée, le texte d’un « beau livre », illustré par les superbes photos de Jean-ClaudeTeyssier. Le photographe, lui, partage sa vie entre le Canada et le Tarn-et-Garonne. C’est là qu’il a entraîné Didier Van Cauwelaert dans cette aventure.

Car c’est surtout une sorte de manifeste pour sauver les abeilles, menacées par les pesticides quand elles ne sont pas massacrées par leur lointain cousin, le frelon asiatique, que signe le romancier.

Mais de quelques abeilles parle-t-on ?

Celles qui sont à l’honneur dans ce livre vivent, butinent et « travaillent »… dans un petit coin de notre région. Précisément à Saint-Nazaire-de-Valentane, dans le Tarn-et-Garonne. C’est là, chez Joseph Borgnis, apiculteur, que le photographe Jean-Claude Teyssier s’est installé pour les observer et sortir les « visages » si particuliers de ces modèles dans des photos qui parfois coupent le souffle.

Copyright Jean-Claude Teyssier

Copyright Jean-Claude Teyssier

Ce livre est donc un hommage aux abeilles et à leur travail, essentiel pour l’Homme et pour nos campagnes. Un hommage aussi aux apiculteurs et à ceux qui se battent, chaque jour, pour les protéger.

Copyright : Jean-Claude Teyssier

Copyright : Jean-Claude Teyssier

Les défenseurs des abeilles ont donc trouvé en Didier Van Cauwelaert un allier de poids. L’aura intellectuelle et médiatique du romancier apportera sans doute au livre (et à la cause) un retentissement important.

Didier Van Cauwelaert (AFP)

Didier Van Cauwelaert (AFP)

EN VIDEO : Nous avons rencontré les protagonistes de ce livre : auteur, photographe, apiculteur… Voici en vidéo, le reportage de Corinne Lebrave et Jean-Pierre Duntze :

 

« Les abeilles et la vie », de Didier Van Cauwelaert, photographies de Jean-Claude Teyssier – (Editions Michel Lafon – 23,95 €)

Parution le 23 octobre 2013.

FV

03 Oct

Quand la ville rose passe au noir : les photos primées par Polars du Sud

Le festival Polars du Sud organisait un concours photo sur Instagram en partenariat avec @We_Toulouse. Le thème : « PolarVille, quand la ville rose passe au noir ».

Instagram est une application de partage de photo, dédiée à l’origine aux smartphones à l’origine. Les instagramers étaient invités à poster leurs interprétations de ce thème (nombre de photos non limité), avec le « mot-dièse » #WE_ToulousePolar2013, entre le 31 août et le 22 septembre. 124 photos ont été postées.

Pas de haute définition à attendre certes mais des résultats étonnants, originaux et extrèmement divers. Neuf clichés ont été retenus par le jury. Lequel préférez vous (pour des questions de droits d’auteurs, nous ne vous en soumettons que huit) ?

 

 

Photos réalisées (dans l’ordre) par : @_kanto_ (Jérémy Arbonelli) – @bayayam (Marie Baillargeat) – @galeriestef (Stéphane Rigal) – @guyomcro (Guillaume Croville) – @mathno66 (Noëlle Mathieu) – @krissart31- @mickachu13 (Michel Fernandez) – @pyrazellephotoshoots

 Les 9 gagnants auront leur photo exposée en format 20x20cm sur papier d’art contrecollé sur carton plume pendant toute la durée de Polars du Sud à Toulouse et repartiront avec à l’issue du festival. Les visiteurs et les auteurs présents pourront voter pour leur « coup de cœur », lequel gagnera en plus quelques livres d’auteurs de polars. Les votes seront ouverts jusqu’au dimanche 16h30, et les résultats annoncés vers 17h00.

30 Sep

Le Prix Sade 2013 à Jean-Baptiste Del Amo pour « Pornographia »

Jean-Baptiste_Del_Amo,_BarcelonaLe Prix Sade 2013 a été décerné à l’unanimité à Jean-Baptiste Del Amo pour « Pornographia », publié chez Gallimard.

Né en 1981 à Toulouse, Jean-Baptiste Del Amo, de son vrai nom Jean-Baptiste Garcia, s’est fait connaître en 2008 avec Une éducation libertine (Gallimard), Prix Goncourt du premier roman et Prix François Mauriac de l’Académie française en 2009. Le jeune romancier, qui a également publié Le sel, en 2010, succède à Christine Angot, Prix Sade 2012 pour Une semaine de vacances (Flammarion).

Créé en 2001 en hommage au divin marquis, ce prix est doté chaque année d’une oeuvre originale. L’artiste choisi cette année est Michel Gouery qui a remis au lauréat son « X-voto (MERCI) 2010 ».

Servi par une langue impudique et brutale, « Pornographia » est le récit d’une errance hallucinée dans la nuit d’une ville tropicale où se retrouve l’univers sensuel et violent de Jean-Baptiste Del Amo.

 Le jury a par ailleurs attribué un Prix spécial et posthume à l’écrivain et éditeur Guillaume Dustan, disparu en octobre 2005, pour la réédition de son oeuvre en trois volumes chez P.O.L.

Présidé par Emmanuel Pierrat, le jury 2013 comprenait notamment Catherine Millet, Catherine Robbe-Grillet, Pierre Leroy ou encore Ruwen Ogien.

Véronique Haudebourg avec AFP