11 Mar

Coup de gueule d’un viticulteur du Beaujolais

A la suite d’un article relatant les difficultés actuelles du vignoble du Beaujolais et de la disparition probable de nombreux domaines (500 à 1000 dit l’article), David Large, jeune viticulteur réagit dans le blog « No wine is innocent » d’Antonin Iommi-Amunategui. Et il déchire quelques clichés : oui Duboeuf a fait et fait encore du bien au Beaujolais, non les Bourguignons ne sont pas fair-play, oui il y a de l’avenir à condition de se poser les bonnes questions… A lire pour ens avoir plus sur le malaise dans ce vignoble.
L’article : « Le nom fait beauf »

19 Fév

Des pesticides dans les cheveux des viticulteurs

France Info a diffusé le résultat d’une étude de l’association « Générations Futures » montrant que les viticulteurs sont les 1ers à être exposés aux pesticides épandus dans les vignobles. L’étude porte sur 25 personnes seulement, en Gironde, de mi-octobre à mi-novembre 2012, mais ses résultats montrent que le phénomène mérite qu’on s’y intéresse de plus près : dans les cheveux des personnes qui travaillent dans les vignes (vignerons et salariés viticoles), on trouve en effet 11 fois plus de pesticides que dans les cheveux de personnes n’y travaillant pas et que près de la moitié des molécules trouvées dans ces cheveux sont classées comme cancérigènes.
Pour mémoire, un magazine de Sabine Kennel diffusé en septembre 2010 dans l’excellente émission « Temps présent » sur la TSR (Télévision Suisse Romande) montrait combien les vignes étaient remplies de pesticides.

08 Fév

La récolte des porte-greffes, c’est en ce moment

Et c’est assez insolite. Le porte-greffe c’est la partie du pied de vigne qui est en terre. On lui greffe dessus un « greffon » d’un cépage particulier avec des caractéristiques que le viticulteur souhaite voir s’exprimer dans son raisin. Les porte-greffes se cultivent uniquement dans le sud de la France où la lumière et la chaleur sont suffisantes. Les plantes poussent sans aucun palissage à même le sol. Comme la vigne est une liane, elle fait des rameaux qui peuvent aller jusqu’à 9 mètres. Ce sont ces rameaux qui sont coupés, débarrassés des éléments inutiles (vrilles, bourgeons, entrecoeurs = rameaux secondaires) et coupés par tronçons. En Bourgogne, peu de pépiniéristes cultivent eux-mêmes leurs porte-greffes. C’est le cas de Philippe Collin, installé à Saint-Marie-la-Blanche.
→Voir la galerie d’images dans l’oenothèque

28 Déc

Le chardonnay menace le pinot noir

Vous êtes plutôt blanc ou plutôt rouge? En Bourgogne, pendant longtemps, on a été plutôt rouge. Depuis 30 ans, pour suivre le goût des consommateurs européens, c’est le blanc qui a la cote et beaucoup de plantations ont été faites en chardonnay notamment dans le Mâconnais et le Chablisien. Résultat : aujourd’hui plus de la moitié (65%) des vins de Bourgogne sont des blancs. Ce qui fait dire à certains qu’il faut aujourd’hui peut-être inverser la tendance; notamment parce que les grands marchés d’avenir –les Etats-Unis et la Chine, en particulier- sont amateurs de vin rouge.
Pour en savoir plus sur la production du vin rouge en baisse en Bourgogne