12 Mai

Le Jardin des Nénuphars au Temple-sur-Lot, l’invitation à la sérénité

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Le Lot-et-Garonne détient un véritable joyau végétal : le Jardin des Nénuphars, berceau mondial des nymphéas.

Un endroit réellement unique, où il fait bon flâner dans une ambiance reposante, entouré de magnifiques plantes aquatiques dont les reflets font le régal des photographes et des contemplatifs, apaisés par ce spectacle immobile.

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L’histoire du jardin est à elle seule une invitation à la rêverie. Tout commence au XIXe siècle, avec la découverte extraordinaire du pépiniériste Joseph Latour-Marliac.

Ce passionné de botanique, à force de patience, parvint à réaliser une première mondiale : la création de nénuphars de couleurs. Un véritable exploit car, sous nos latitudes, les nymphéas étaient seulement blancs dans la nature. Les nénuphars colorés ne s’épanouissaient que sous les Tropiques…

Selon un procédé resté mystérieux, Joseph Latour-Marliac fut capable de proposer des variétés rustiques résistantes, allant du jaune tendre au rouge électrique. C’est grâce à lui que les nénuphars explosent de couleurs dans nos jardins.

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Lorsque le Lot-et-Garonnais présente ses fleurs à l’exposition universelle de Paris en 1889, c’est la révélation.

Claude Monet tombe fou amoureux des nénuphars et passe aussitôt commande auprès de la pépinière du Temple-sur-Lot pour agrémenter son jardin de Giverny.

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Le peintre n’aura de cesse de plonger son regard dans les bassins aux tâches multicolores, y puisant son inspiration pour réaliser ses célèbres Nymphéas et les toiles monumentales exposées au Musée de l’Orangerie, décrivant ainsi ses sensations :

Illusion d’un tout sans fin et d’une onde sans horizon et sans rivage…

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C’est un Américain, Robert Sheldon, qui a racheté la pépinière, soucieux de préserver l’esprit du lieu et de sauvegarder ce patrimoine botanique. Il a restauré les 65 bassins d’autrefois et le Jardin des Nénuphars, classé jardin remarquable, continue à exporter des plantes dans le monde entier. Il sera représenté ce week-end aux Journées des plantes de Chantilly qui rassemble tous les amateurs de belles fleurs…

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Une curiosité à ne pas manquer cet été : l’ouverture du lotus géant Victoria. C’est l’un des rares que l’on peut observer en Europe dans une serre tropicale.

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Observez son éclosion le temps d’un time-lapse et suivez-nous avec le reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Eric Delwarde et Catherine Collin. 


Découvrez le Jardin des Nénuphars au Temple sur Lot

 

Et pour vous plonger dans cet univers magique, vous pouvez également lire l’ouvrage de Caroline Holmes. 

Bonne lecture et bonne visite !

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02 Mai

Villas d’Arcachon, le rêve romantique

Elles sont les gardiennes du charme désuet d’Arcachon. Les villégiatures, construites à partir du XIXème siècle pour profiter des bains de mer et prendre le bon air, n’en finissent pas d’évoquer le passé glorieux de la station balnéaire.

Que diriez-vous d’un petit moment contemplatif avec la mer pour jardin et la presqu’île du Cap Ferret pour horizon ? Nous sommes dans la villa l’Alma, l’une des plus anciennes d’Arcachon, construite en 1850 directement sur le sable.

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© NPDP Pomme de Pin

Vue imprenable sur le Bassin depuis l’Alma © NPDP Pomme de Pin

©Dominique Mazères

©Dominique Mazères

 Au départ, les chalets n’étaient construits que sur le front de mer, les pieds dans l’eau, refuges modestes ou somptueux bercés par le bruit des flots. Ils recevaient le nom d’Alexandre Dumas, Chopin, Chante-Brise, Rose des Sables ou Pompadour…

Il était alors interdit de construire sur les dunes boisées de la forêt domaniale mais tout changea avec les Frères Pereire. En 1863, en présence de l’Empereur Napoléon III, ils lancèrent la ville d’hiver, constituée d’une myriade de villas plus superbes les unes que les autres, sur les hauteurs d’Arcachon.

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Chacun son style. Les architectes s’en donnèrent à coeur joie, imaginant en toute liberté des demeures parfois monumentales, allégées par la fantaisie des toitures et des balcons, éclairées par d’élégantes vérandas et parées de végétation.

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La vogue des bains de mer attira toute une colonie d’étrangers, venus de Bordeaux et de ses alentours, puis de l’Europe entière. Têtes couronnées et familles fortunées venaient passer l’été à Arcachon en organisant souvent de grandes soirées mondaines.

C’était une fête perpétuelle… Certains venaient pour se soigner… mais il y en avait beaucoup d’autres qui venaient… pour se distraire ! Marie-Christine Rouxel, historienne

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Les villas se succédaient sur toute la plage arcachonnaise, entourées de grands jardins. Il n’en reste aujourd’hui que quelques unes, vestiges de l’époque des pionniers. Toutes les autres ont été rasées au profit de résidences.

Seule la ville d’hiver, désormais classée site pittoresque, a conservé ses joyaux un temps menacés et désormais exposés à la vue des promeneurs comme dans un musée à ciel ouvert.

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Pendant quinze ans, Marie-Christine Rouxel a reconstitué l’histoire de ces maisons de rêve. Cette passionnée du patrimoine architectural s’est plongée dans les archives, annuaires, almanachs et actes notariés pour retrouver les propriétaires et les noms des villas depuis l’origine, jusqu’à buter parfois sur leur destruction et leur remplacement par du béton.

Un véritable travail de bénédictin, accompli avec Michel Boyé, l’ancien président de la Société historique et archéologique d’Arcachon et du Pays de Buch.

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Ensemble, ces deux auteurs proposent un ouvrage original et particulièrement bien documenté, illustré par le photographe Frédéric Ruault qui a su capter l’ambiance de ces villas romantiques.

©Frédéric Ruault

©Frédéric Ruault

La ville d’hiver peut se visiter à pied, avec des commentaires proposées par les guides de l’Office de Tourisme d’Arcachon… Si le coeur vous en dit, des découvertes sont également destinées aux enfants, sous forme de chasse au trésor.

Prêts pour une balade ? Voyez ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Bertrand Servant et Jean-Marc Ceccaldi.


Villas d’Arcachon, le rêve romantique

 

29 Avr

Musicacité : La Réole fête le retour de son orgue classé monument historique

Amateurs d’orgue, ce rendez-vous est pour vous !

Ce week-end, La Réole accueille le festival Musicacité, en présence de François Espinasse, organiste titulaire de la chapelle royale de Versailles.

Pour ceux qui ne le connaissent pas encore, ce concert est une belle occasion de découvrir un instrument exceptionnel à l’histoire mouvementée…

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L’orgue de La Réole fut créé par l’un des plus grands facteurs du XVIIè siècle, Jean-Baptiste Micot, organiste du roi Louis XV, puis restauré en 1860 par le Bordelais Georges Wenner qui l’adapta à la musique romantique en.portant le nombre de ses tuyaux (en étain) à 2740. Les spécialistes apprécieront.

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L’Abbaye des Bénédictins à La Réole qui abrite l’orgue © Olivier Prax

Auréolé du sceau royal, l’orgue fut exilé à Bordeaux en 1803, pour rejoindre la cathédrale Saint-André, dépouillée de son mobilier pendant la Révolution, puis l’église Sainte-Croix où il jouera jusqu’en 1985.

C’est en novembre 2015, soit 30 ans plus tard, que Les Amis de l’Orgue et la ville de la Réole retrouvent leur monument historique, après une restauration complète dans un ensemble contemporain.

Samedi 30 avril, François Espinasse interprètera Bach, Mendelsshon, Schumann, Gulmant, Fauré, Alain et Dupré. Concert à 18 heures en l’église Saint-Pierre de l’Abbaye des Bénédictions.

26 Avr

Embarquez sur le courant d’Huchet, l’Amazone de l’Aquitaine

Vous rêvez d’exotisme ? Inutile de prendre l’avion pour un pays lointain : partez en expédition sur le courant d’Huchet !

 

On connait tous l’image du courant d’Huchet, ce fleuve côtier mystérieux qui dessine ses courbes sinueuses dans les Landes jusqu’à l’Atlantique, oui mais… peut-on atteindre l’océan en bateau, comme le suggère la carte postale ?

Pour le savoir, nous embarquons à l’Etang de Léon sur une galupe, le bateau traditionnel des bateliers. Notre guide s’appelle Laurent Bourdeau. Chaque saison depuis plus de trente ans, ce passionné emmène les visiteurs au fil du courant, surnommé la petite Amazone ou l’Amazone landaise.

©Thierry Julien

Et tout à coup, le charme opère. Nous voilà enveloppés d’une végétation luxuriante, zigzaguant entre les troncs d’arbre et nous baissant de temps à autres pour éviter les branches qui se penchent sur l’eau. Le calme s’installe…

On se surprend à écouter le silence, face au curieux paysage qui défile au rythme paisible des flots. Ici, un bout de bois fait penser à un crocodile et là, une tortue géante se dore sur une pierre… Simple illusion ? Les cyprès chauves, les osmondes royales et les hibiscus roses semblent saluer le visiteur.

Un instant zen, avec pour escorte aérienne les libellules qui nous accompagnent avec élégance et légèreté…

un paysage surprenant@Thierry Julien

Un paysage surprenant, entre eau et végétation luxuriante @Thierry Julien

Le courant d’Huchet a été popularisé dès 1905 par le journaliste Maurice Martin, qui inventa l’expression « Côte d’argent« . Ses articles retentissants attirèrent les premiers touristes, dont l’un des plus célèbres fut l’écrivain et poète Gabriele d’Annunzio. Autre habitué : François Mitterrand. L’ancien président de la République ne manquait jamais une balade estivale en galupe…

©Thierry Julien

Les bateliers proposent des balades depuis 1908 ! Ils sont aujourd’hui une trentaine à faire découvrir cette richesse naturelle. Le plus illustre de ces bateliers est André Labadie dit Dédé : 

Ici, c’est le paradis. C’est quand même quelque chose de connaitre le paradis de son vivant ! 

La saison commence en avril et se termine en octobre avec des affluences impressionnantes, pendant la haute saison, en juillet et août : la réservation est plus que conseillée, elle est obligatoire !

Pour plus de tranquillité, les bateliers invitent les amoureux de la nature à venir hors saison pour des balades de 2 heures… mais certains envisagent de reprendre les grandes excursions dès le printemps : départ à 8 heures du matin pour 4 heures d’aventure. Loin de la foule, l’une des meilleures façons de découvrir le courant d’Huchet, devenu réserve naturelle nationale en 1981.

Dédé, la mémoire du courant©Thierry Julien

La réserve naturelle du courant d’Huchet a été créée pour protéger de nombreuses espèces d’oiseaux, pas moins de 200, mais aussi toute une flore et une faune sauvage que l’observateur patient aura peut-être la chance d’apercevoir (loutres, visons…) et bien sûr, plus accessibles, des libellules, comme les belles demoiselles aux ailes bleues. C’est sûrement l’un des meilleurs spots de la région pour les approcher : on compte ici des dizaines d’espèces différentes.

le courant à pied©Thierry Julien

 

courant d'huchet libellule

Mais revenons à notre question : après une dizaine de kilomètres de navigation, peut-on rejoindre la mer sur une galupe depuis l’Etang de Léon et se baigner dans l’embouchure du courant d’Huchet à Moliets-et-Maa ?

L'embouchure de la petite Amazone...

 

La petite amazone ©Thierry Julien

©Thierry Julien

Pour le savoir, venez avec nous ! Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Thierry Julien, Catherine Collin et Thierry Culnaert


courant d’huchet

Et si vous voulez en savoir beaucoup plus, plongez-vous dans la biographie d’André Labadie, le courant d’Huchet n’aura plus aucun secret pour vous. Bonne découverte !

COURANT OK

 

12 Avr

Le Musée des Techniques, entre toile et aluminium, à Beautiran

blog toile beautiranSavez-vous que la toile de Beautiran fut aussi célèbre que la toile de Jouy ?

Ces toiles, les indiennes, comme on les appelait au XIXème siècle, ont longtemps été oubliées en Gironde, alors que la manufacture, fondée par un Suisse, employa jusqu’à 300 personnes.

Le Musée des Techniques, ouvert en septembre 2015, met en lumière ces étoffes imprimées aux motifs romantiques, réalisés à partir de pigments naturels.

A l’origine de cette mise en valeur, une femme : Marie-Françoise Micouleau, qui s’est plongée dans l’histoire de son village. Elle a réuni une importante collection de toiles anciennes que le public peut aujourd’hui découvrir.

Et ce n’est pas tout car le Musée des Techniques propose aussi de voyager dans l’épopée méconnue de l’aluminium…

les ustensiles de grands-mères©dearly.fr

les ustensiles de grands-mères©dearly.fr

Ce n’est pas un hasard : Marie-Françoise Micouleau a fondé, avec son mari Jean-Pierre, l’entreprise Dal’Alu, numéro un européen de la gouttière…en aluminium.

Le musée offre ainsi une collection hétéroclite et surprenante d’objets en alu, du pot au lait au siège éjectable !

L’objectif de ce nouveau Musée des Techniques, ouvert en septembre dernier, est d’animer la vie culturelle du village de Beautiran, près de Labrède.

Hébergé dans la Villa Maglya, une grande maison de maître construite sous Louis XVI puis Napoléon III, le musée dispose également d’une galerie où sont exposées les oeuvres d’artistes peintres, sculpteurs et souffleurs de verre…

Et pour les plus gourmands, un salon de thé permet de prolonger la visite.

BLOG musée beautiran

Curieux de le découvrir ? Entrez au Musée des Techniques, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Thierry Julien et Boris Chague


Le Musée des Techniques à Beautiran

A noter sur votre agenda 

Le 16 avril, une aromathérapeute animera un atelier à l’issue duquel les participants pourront emporter le baume qu’ils auront réalisé.

 

07 Avr

Rauzan, sa brocante… et sa grotte

Le rendez-vous est devenu traditionnel : chaque année, le village girondin de Rauzan devient le royaume des chineurs et des collectionneurs, en organisant sa grande brocante les deuxièmes week-end d’avril et d’octobre.

Un espace de 5000m² couverts mais aussi des stands en plein air accueillent plus de 140 exposants.

Il y a foule : la population du village est multipliée pour six ou sept en 3 jours !

blog rauzan

Le village de l’Entre-deux-Mers offre une autre curiosité : sa grotte, dans laquelle on peut sillonner entre les stalactites et les stalagmites. Une balade surprenante à 13 mètres sous terre et dans une ambiance à 14 degrés.

La grotte Célestine fut découverte en 1845 par un puisatier qui creusait à la demande du propriétaire de la maison se trouvant au-dessus. Aujourd’hui, elle se visite toute l’année, sauf le lundi, et 7 jours sur 7 en juillet et août.

La grotte souterraine est aménagée sur 250 mètres. Sur place, on vous prêtera des bottes et une lampe frontale pour cette initiation à la spéléologie. Attention : les enfants doivent mesurer plus d’ 1 mètre 20 pour y être admis.

Suivez-nous dans au centre de la Terre… ou presque ! Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon et Bernard Hostein-Aris.


Découverte de la Grotte Célestine à Rauzan

01 Avr

L’art du vitrail, une tradition bordelaise

L’art du vitrail n’a pas changé depuis le Moyen-Age.

Bernard Fournier, maître-verrier à Villenave d’Ornon, nous explique que les techniques sont toujours les mêmes, associant le verre et le plomb à la maîtrise du pinceau qui enlève plus qu’il ne peint, pour atteindre les nuances les plus subtiles.

S’il n’est pas le seul à perpétuer ce savoir-faire, Bernard Fournier s’inscrit dans la  tradition bordelaise du travail du verre. Dans ses réserves, il dispose d’une collection de croquis et verres anciens, particulièrement précieux pour la restauration.

Au XIXème siècle, Bordeaux bénéficiait en effet d’une réputation mondiale pour sa fabrication de vitraux. 

Les maisons bourgeoises se paraient localement de magnifiques ornements pour leurs vérandas et jardins d’hiver très en vogue à l’époque.

 

Regardez ce reportage réalisé dans l’atelier par Nathalie Pinard de Puyjoulon, Bernard Hostein-Aris, Eric Delwarde et Boris Chague 


Patrimoine : l’art du vitrail

Ce week-end, n’oubliez pas les journées européennes des métiers d’art. L’occasion de rencontrer des potiers, tapissiers, tailleurs de pierre, orfèvres, autant d’artisans qui vous feront partager leur passion…

 

 

10 Mar

Un p’tit coin de parapluie…

Que d’eau, que d’eau ! Mieux vaut ne pas oublier son parapluie…

A Pau, la parade existe depuis un siècle. C’est dans la cité d’Henri IV que des artisans fabriquent le célèbre parapluie de berger qui protège… de la pluie mais aussi de la foudre, de la neige et même… du soleil.

Le secret de cet abri étoilé : l’utilisation de matériaux uniquement naturels. Neuf baleines en rotin, disposées en faisceaux pour créer un grand cercle au diamètre généreux : 1,35 m. Quant au mât et au pommeau bien rond, ils sont en bois de hêtre.

Les plus beaux sont ceux qui ont vécu, délaves, portant les marques des randonnées...©Pomme de pin

Les plus beaux sont ceux qui ont vécu, délavés et portant quelques cicatrices de randonnées…©Pomme de pin

La grisaille favorise-t-il les ventes ? Posons la question à Christophe Pando qui, comme son père, fabrique ces parapluies traditionnels dans l’une des dernières boutiques artisanales de France.

Quand il fait aussi mauvais, on vend à nouveau du bon parapluie. On voit des gens qui en ont marre de se mouiller. Les touristes, qui ne pouvaient pas skier, sont également descendus dans la vallée pour ramener des souvenirs. Les ventes ont été reboostées…

©Pomme de pin

©Pomme de pin

blog parapluie de berger 005

 

La toile de coton, imperméabilisée, prend les couleurs des régions dans lesquelles elle est déployée. Le bleu pour le Sud-Ouest, le noir pour le Pays Basque, le rouge pour les Alpes et le bleu-vert pour la Vendée.

Le petit truc en plus : ces parapluies robustes, destinés à durer toute une vie, ne se retournent pas, même par grand vent… Un outil de travail précieux pour les bergers qui arpentent la montagne par tous les temps.

Comment sont-ils confectionnés ? Visite guidée dans l’atelier. Reportage de Loriane de Casanove et Eric Depay.


Fabricant de parapluies de bergers

 

 

01 Mar

Une collection unique d’appareils photos

C’est une collection exceptionnelle d’appareils photos anciens.

Le Bordelais Pascal Peyrot est un inlassable chineur qui, depuis des dizaines d’années, a réuni un millier de pièces témoignant de l’évolution de la photographie depuis sa création, de la moitié du XIXème siècle à nos jours.

Sa caverne d’Ali Baba se regarde comme un livre d’histoire.

On y découvre des chambres d’atelier en acajou datant du Second Empire, des lanternes magiques, des appareils français, américains, russes, témoignant d’astuces et d’innovations techniques incessantes.

Pascal Peyrot aime également faire découvrir un lot-et-garonnais méconnu, Louis Ducos du Hauron, précurseur de la photographie en couleur. C’est lui qui réalisa la première vue d’Agen, selon un procédé de son invention en 1869…

Mais comment valoriser ce trésor patiemment amassé ? Aujourd’hui, le collectionneur cherche l’endroit idéal pour partager son savoir. Son rêve ? Réaliser le premier grand musée de la photographie dans le Sud-Ouest !

Prêt à le rencontrer ? Voyez cette vidéo : attention,  le petit oiseau va sortir !


Photographe Pascal Peyrot

02 Fév

De l’ivoire au Musée des douanes de Bordeaux

Les saisies des douanes sont parfois surprenantes…

Le Musée des douanes de Bordeaux présente une exposition inédite autour de l’ivoire, à partir des collections constituées lors d’opérations douanières.

csm_Affiche_Ivoire_40_60_MDEF_476963402bProvenant de l’éléphant, du cachalot ou du narval, ce matériau naturel est sculpté par les hommes à des fins esthétiques mais aussi mercantiles qui entraînent le fléau du braconnage.

Alors que les saisies douanières restent aujourd’hui nombreuses dans le monde, et singulièrement en Afrique, cette exposition est aussi une alerte sur ce trafic qui menace chaque jour un peu plus des espèces en danger.

Musée des douanes, Bordeaux, jusqu’au 27 mars 2016. Le dimanche 7 février, visite familiale guidée. Ateliers pour les enfants pendant les vacances scolaires.