Peintre ou illustrateur ? Arnaud Faugas penche pour la deuxième réponse. Depuis vingt ans, cet artiste discret représente Bordeaux joyeusement, avec ses crayons, ses aquarelles et de l’encre de Chine.
Ce sont des illustrations pour faire sourire…
Si on veut bien s’approcher, on voit plein de petites histoires, un orchestre qui joue, des gens assis aux terrasses… Quand je suis rentré des Etats-Unis en 1990, il y avait les grands travaux du tramway et une réappropriation de l’espace par les gens…
Un style pétillant et des scènes inspirées par ses longues balades à vélo dans Bordeaux.
Ce jour-là, Arnaud Faugas nous emmène au Musée des Beaux-Arts, pour regarder un grand tableau de Pierre Lacour réalisé au début du XIXème siècle.
Surprise. Deux cents ans plus tard, il y a comme un faux-air de famille dans la façon d’aborder la ville et les Bordelais…
Tout de suite, j’ai adopté un point de vue comme un oiseau sur une branche, une vue d’en haut. Mes amis me demandent : mais où étais-tu placé ? Simplement dans… ma tête… pour tout voir !
L’année dernière, Arnaud Faugas a exposé à Washington, retrouvant les Etats-Unis où il a passé une partie de sa jeunesse.
Ce mois-ci, il expose au Chiopot, à Bègles, du 26 janvier jusqu’au 28 février.
Regardez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Nicolas Pressigout, Inès Cardénas, Thierry Culnaert).