25 Mar

Bordeaux : une moto entre au Musée d’Aquitaine

C’est une première au Musée d’Aquitaine. Une moto vient de faire son entrée dans les collections.

Elle est même l’objet phare de la salle consacrée au XXème siècle qui vient d’ouvrir au public. Il s’agit d’une moto bordelaise de la marque Faret, restaurée par un jeune passionné et son association, le  « Moto Club Bordeaux« .

Regardez notre reportage sur la belle histoire de ce patrimoine roulant (NPDP, Dominique Mazères, Christophe Varone, Christian Arliguié)

04 Fév

Lormont : les 30 ans du Musée National de l’Assurance Maladie

Un musée consacré à l’Assurance Maladie ? Quelle drôle d’idée pense-t-on au premier abord. Et pourtant il serait dommage de s’arrêter à ce préjugé car ce musée, unique en France, est l’occasion de s’immerger dans l’histoire de la protection sociale, si fondamentale dans nos sociétés.

Née juste après la Seconde Guerre Mondiale, la Sécurité Sociale est imaginée par le Conseil National de la Résistance. Une première mondiale qui devient un droit universel en 1948, apparaissant dans l’Article 22 de la Déclaration des Droits de l’Homme.

Dans un cadre surprenant, le visiteur peut découvrir l’évolution de la solidarité, maître-mot du lieu et fil conducteur, de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Les thématiques actuelles sont également présentées, comme la CSG.

C’est l’une des grandes originalités de ce musée fondé en 1989 dans un ancien « château du social », une propriété bourgeoise acquise par la Sécurité Sociale en 1948 pour la transformer en centre de convalescence et de soins. Le château appartient aujourd’hui à la CPAM de la Gironde.

Et pour fêter les 30 ans du musée tout au long de l’année 2019, un mur de photos sera réalisé, façon vintage, derrière un bureau des années soixante. Une manière de piquer l’intérêt et la curiosité des plus jeunes…

Plus d’infos sur les sites du Musée National de l’Assurance Maladie  et de la Sécurité Sociale 

Et en regardant notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Sarah Paulin, Isabelle Rougeot).

Les personnes interviewées sont : Emmanuelle Saujeon-Roque, responsable du musée, et Jaurel, volontaire en service civique.

28 Jan

Bordeaux en miniature, trésor inattendu des Archives

C’est une machine à remonter le temps… Nous sommes dans un magasin original des Archives Bordeaux Métropole. Un magasin particulièrement surprenant parmi les 19 que compte le nouveau bâtiment inauguré en 2016, sur la rive droite bordelaise.

Ici, ni papier, ni parchemin ancien, mais des maquettes. Elles représentent le Stade Chaban-Delmas, la caserne des pompiers de la Benauge ou bien encore la Cité du vin. Une ville en miniature, où l’on découvre autant les réalisations que les projets.

Une façon de conserver la mémoire de la ville, dans son évolution et ses prises de décision. On découvre également des décors de théâtre destinés à l’Opéra. Plus insolites encore, des collections d’objets du quotidien, des petits riens comme ces boîtes de bonbons qui permettent d’illustrer la vie quotidienne.

Ces collections de maquettes et d’objets sont accessibles, sur demande, au public. Et il est toujours bon de rappeler que, depuis 1794, tous les citoyens ont librement accès aux archives. Il suffit aux visiteurs de présenter une carte d’identité pour consulter gratuitement les documents.

 

N’hésitez donc pas à venir faire un tour dans cet environnement contemporain pour plonger dans l’Histoire !  (Reportage Nathalie Pinard de Puyjoulon, Philippe Turpaud, Robin Nouvelle)  

 

16 Juil

Gertrud Varailhon : des oeuvres en aiguilles de pin

En rencontrant Gertrud Varailhon, on comprend vite qu’on ne verra plus jamais les aiguilles de pin comme avant. Cette artiste, qui fabrique également des bijoux, a découvert ce matériau régional un jour de vent dans son jardin, lorsque les aiguilles se sont prises dans les mailles de son pull et de ses  moustiquaires… Le déclic !

Je me suis dis, tu es dans les Landes, tu te sens bien ici… Il faut essayer de faire quelque chose avec ça !

Gertrud Varailhon sélectionne soigneusement ses aiguilles : elles doivent être assez longues, bien tenues entre elles et fraîchement tombées pour garder toute leur souplesse. Ensuite, elle les peint patiemment pour obtenir sa palette de couleurs.

L’artiste peut passer des mois à réaliser l’une de ses oeuvres, inclassables selon les spécialistes : s’agit-il de tableaux, de tapisseries, de fourrure végétale ? Le résultat est en tout cas surprenant.

Gertrud Varailhon expose cet été au Centre d’Art Contemporain de Mont-de-Marsan. Il s’agit d’une rétrospective : une occasion unique de découvrir l’ensemble de sa démarche artistique. Regardez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Ludovic Cagnato, Sarah Paulin)

 

 

04 Mar

Claude François : la fabuleuse collection d’un Girondin

Pour rien au monde, les membres de l’Amicale Claude François d’Aquitaine ne manqueraient la commémoration du quarantième anniversaire de la disparition de leur idole, le 11 mars. Ce week-end, ils se rendront sur sa tombe et dans son célèbre moulin…

Petit clin d’oeil du destin, le prénom du fondateur de l’Amicale contient celui du chanteur. Voilà trente ans que le Girondin Jean-Claude Aleu collectionne tout ce qui, de près ou de loin, concerne Claude François.

Une chemise rose et un peignoir en satin, avec lequel il revenait saluer son public sur scène,  comptent parmi les pièces maîtresses du trésor.

Des vêtements qui rendent l’idole plus présente, au milieu d’innombrables disques et objets…

Mais que l’on ne s’y trompe pas : Jean-Claude est collectionneur de Claude François, pas fan de « Cloclo », surnom qu’il n’emploie jamais, préférant parler de « Claude » :

Fan, ça fait penser à la feuille de l’arbre qui fane… ou à fanatique. Je préfère dire que je suis collectionneur !

Un attachement indéfectible que rien ne vient troubler, pas même les récents articles et documentaires révélant les parts d’ombre du chanteur populaire.

Ce qui nous intéresse, c’est le personnage public, pas l’homme privé. Ce que j’entends me révolte, explique Jean-Claude Aleu

Une passion débordante que nous vous invitons à découvrir avec ce reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Olivier Prax, Sarah Paulin, Thierry Culnaert)

 

13 Déc

Un « extraordinaire voyage » au Futuroscope

Volez comme un osieau par-delà les continents, traversez le Parc de Yellowstone et frissonnez au-dessus de l’Himalaya : « L’extarodinaire voyage » proposé pour fêter les 30 ans du Futuroscope est une animation cinématographique à couper le souffle.

Inaugurée cette semaine, cette « machinerie audiovisuelle » constitue une première en Europe. Les visiteurs pourront la découvrir à partir du 17 décembre, au début des vacances de Noël. Imaginez :

  • Un écran semi-circulaire de 600 m²
  • Une image de très haute résolution (6K)
  • Un système de son avec 20 points de diffusion pour un effet immersion
  • Des effets embarqués (vent, froid, brouillard, parfums)
  • La sensation d’être en lévitation

Cette attraction, la plus importante des quinze dernières années au Futuroscope, a nécessité trois ans de fabrication et a coûté 12,5 millions d’euros (dont 3,5 pour le seul département de la Vienne).

Regardez le reportage de nos confrères de France 3 Poitou-Charentes…


L’extraordinaire voyage au Futuroscope

17 Oct

A l’école des sorciers avec Harry Potter à Bourgougnague en Lot-et-Garonne

A l’approche d’Halloween, la nouvelle va se propager comme une étincelle sur une traînée de poudre… de Perlimpimpin !

Vous rêvez d’intégrer la célèbre école de Poudlard ? La réalité rejoint la fiction à Bourgougnague, à 60 kilomètres au nord d’Agen. L’association Mimbulus Mimbletonia, qui organise des événements en lien avec la célèbre saga de J.K. Rowling, a loué le château Jolibert pour recréer l’univers d’Harry Potter, avec décors et costumes.

120 participants pourront se mettre à l’école des sorciers pendant 4 jours au printemps prochain, du 25 au 28 mai 2017. Les heureux élus suivront des cours de magie et découvriront les secrets des sortilèges et des potions. La promotion est réservée aux apprentis plus de 16 ans.