Il était une fois un atelier d’écriture. Celui du Prix du jeune écrivain à Muret qui a vu le jour il y a 17 ans. Chaque année, pendant deux semaines, des auteurs réputés animent deux semaines d’ateliers. Ils ont obtenu le Prix Goncourt de la nouvelle, le Prix Femina, le Prix Nicolas Bouvier « Etonnants voyageurs »… bref, des pointures de l’écriture.
Autant vous dire que ça bosse à Muret, ça gratte du papier, ça pianote fébrilement sur les claviers. Mais ça papote aussi, ça échange, ça lit, relit, écrit, réécrit et réécrit encore. Parmi ces adeptes du travail des mots, beaucoup de Québécois cette année. Et les places sont chères puisque les effectifs (12 stagiaires par ateliers maximum) sont complets deux mois avant la clôture des inscriptions.
Et ça se passe en ce moment, jusqu’au 19 juillet. Sous la houlette de 8 auteurs (Alain Absire, Jean-Claude Bologne, Georges-Olivier Châteaureynaud, Michel Lambert, Ingrid Astier, Christiane Baroche, Seyhmus Dagtekin et David Fauquemberg), les stagiaires explorent le bonheur, l’imposture, le secret, le commencement, la mer… avec autant de regards que de participants. Jusqu’au grand final, celui des Bistrots littéraires où les participants lisent leur travail en public. Si vous avez raté celui du samedi 12 juillet, vous pourrez vous rattraper le 19. Ca se passe à 18h au théâtre municipal de Muret.
Mais n’allez pas croire que tout ce petit monde vit dort et mange un crayon et un papier à la main pendant 15 jours. Point nenni.
Depuis 5 ans, un festival est venu se superposer aux ateliers. Celui des soirées du bord de Louge. Neuf spectacles, gratuits, par des artistes venus du Québec, de Marciac ou de la comédie Françaises qui viennent enchanter les soirées de nos stagiaires et des Muretains. Une occasion en or pour faire des rencontres, partager des univers différents. L’an dernier, 5000 personnes ont assisté aux soirées des bords du Louge. Et comme à Muret, on est accueillant, des bus partent de Basso-Cambo à Toulouse pour acheminer les spectateurs de la ville rose.