20 Avr

La brocante des Quinquonces fête ses 50 ans

Au pied de la colonne des Girondins, c’est devenu une tradition.

Voilà 50 ans que la brocante des Quinquonces attire, deux fois par an, les visiteurs venus chiner sur la plus grande place d’Europe, face à la Garonne…

Cette centième édition se tiendra jusqu’au 8 mai.

Chacun sa spécialité. Au total, on compte 280 professionnels de toute la France.

C’est vraiment la dernière brocante qui dure aussi longtemps, trois semaines c’est exceptionnel… Tout comme le fait d’être en plein coeur de la ville. Bertrand Lecat, président de l’association Bordeaux Quinquonces

C’est en 1968 que tout a commencé sous l’impulsion de Jacques Chaban-Delmas qui souhaitait réunir toutes les foires de la ville en un seul lieu.

Les brocanteurs et antiquaires ont ainsi rejoint les pépiniéristes et horticulteurs, présents depuis plus longtemps encore, sans oublier les restaurateurs pour la pause casse-croûte.

C’est une bonne adresse car ici, il y a un certain pouvoir d’achat et pas mal de touristes étrangers, sans compter les croisières qui emmènent du monde sur les quais… Dominique, restaurateur depuis 31 ans pendant la brocante place des Quinquonces

Et pour fêter cet anniversaire, la brocante des Quinquonces, ouverte de 10 heures à 19 heures, propose une première, une nocturne le 3 mai.

 

10 Avr

Brocante vintage : souvenirs, souvenirs à Bordeaux

Vous aimez le formica, les abat-jours avec tablettes, les canapés et fauteuils en skaï ? C’est un vrai voyage dans le temps que propose cette brocante bordelaise, entièrement dédiée au vintage. Un bric à brac savamment organisé pour retrouver l’insouciance des années cinquante à soixante-dix.

Nous y avons rencontré José Desjardins, le maître de l’Entrepôt Saint-Germain, qui après trente ans de brocante « classique » a réalisé son rêve : recréer l’ambiance de ses 15 ans. Son entrepôt de 1200 m² abrite des petits univers colorés, cuisines, salons, salles à manger, et même une friperie pour un look façon BB.

Une tendance déco plus que jamais dans l’air du temps, qui plait notamment beaucoup aux étudiants. Mobilier et objets autrefois jetés sont désormais très recherchés.

Les jeunes aiment tout ça, ils recherchent des meubles de couleurs, des meubles blonds, mais surtout pas de rustiques ! Cette époque représente la joie de vivre

L’endroit accueille des tournages mais aussi des séances photos, évocatrices notamment du style pin-up.

A bien y regarder, on se dit que cette culture populaire pas si lointaine… fait déjà partie du patrimoine français !

Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Jean-Pierre Magnaudet, Sarah Paulin, Isabelle Rougeot. 

Regardez le reportage intégral diffusé dans le 19/20 de France 3 Aquitaine

 

02 Avr

Journées Européennes des Métiers d’Art les 7 et 8 avril : découvrez un atelier de reliure qui fait battre les coeurs

C’est une belle histoire, celle d’une juriste devenue relieuse en tombant sous le charme d’un petit atelier centenaire, longtemps situé rue Barennes à Bordeaux.

Sans y avoir pensé jusque-là, Marine Maugey a décidé de faire le grand saut et de travailler de ses mains.

L’intellectuelle, diplômée en droit, s’est découverte manuelle. Sans trop de difficultés, même si le métier demande de la technique et de la dextérité.

On travaille à peu près comme les moines du Moyen-Age, si ce n’est qu’on utilise des outils modernes comme le scalpel ou les massicots, mais les gestes sont toujours les mêmes et j’aime l’idée de faire perdurer un métier ancien…

Avant que l’Atelier Barennes ne soit démoli, Marine Maugey l’a déménagé à Cadarsac en Gironde, en 2014, en emportant tous les outils. Elle a sauvegardé non seulement les presses à relier et les cousoirs -qui servent à assembler les pages par un fil- mais aussi l’esprit du lieu qui a un côté enchanteur.

Depuis un siècle en effet, les femmes s’y succèdent, se passant le relais et restant « reliées » entre elles, se transmettant leur savoir-faire et leurs astuces. Toutes ont eu le même coup de coeur et toutes ont décidé de changer de cap professionnel pour se consacrer à la reliure.

L’atelier, c’est le bébé de chacune car même s’il est transmis, le cordon n’est pas coupé… Marine Maugey

Et les commandes affluent ! Non seulement pour restaurer des ouvrages anciens, mais aussi pour en créer de nouveaux. La motivation est le plus souvent sentimentale. Il s’agit de sauver un livre de son enfance, par exemple, ou de faire relier des souvenirs de famille, des carnets de guerre, des recettes de cuisine…

Je suis étonnée, on m’avait tellement dit : le livre, c’est terminé ! Hé bien non, je vois que Marine a du travail, j’en suis ravie. Elyane Fratré, ancienne relieuse de l’atelier Barennes

A noter que Marine Maugey sera présente au salon des métiers d’art qui se tiendra à Izon les 7 et 8 avril. 

Tous les rendez-vous des Journées Européennes des Métiers d’Art qui se tiendront le week-end prochain, sur le thème de la transmission, en cliquant ici

Reportage Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Sarah Paulin, Christian Arliguié.

 

19 Mar

Grotte de Lastournelle : un trésor géologique en Lot-et-Garonne

 Voisin de la Dordogne, le Lot-et-Garonne compte environ 300 grottes et gouffres méconnus.

Si ces cavités ne portent pas la trace d’hommes préhistoriques, elles abritent de vrais trésors géologiques.

Parmi les plus spectaculaires, la grotte de Lastournelle, où l’on peut découvrir sept salles dévoilant tout un monde de stalactites et de stalagmites à portée de main.

Au fil de la balade souterraine, on peut admirer d’étonnantes concrétions, comme cette « statue » que l’on croirait sculptée par un artiste.

Autant de merveilles mises au jour par Joseph Brys, un paysan venu du Nord. Lorsqu’il achète la propriété à Sainte-Colombe de Villeneuve, dans les années cinquante, un puits creusé en 1878 a déjà révélé l’existence d’une cavité.

Mais c’est par hasard, en s’abritant un jour d’orage sous une voûte, qu’il sent un courant d’air surgissant de la pierre. Eurêka ! La grotte doit se trouver juste derrière.

Il va alors creuser pendant deux ans, entre 1955 et 1957, pour ouvrir un chemin sur trois cents mètres de long et permettre au public de visiter ce joyau de la nature.

Une grotte privée sur laquelle veille désormais sa petite fille, Sophie Crozat.

Et l’aventure n’est peut-être pas terminée. Des spéléologues sont en effet persuadés que le chemin ne peut pas s’arrêter là et que, derrière des remblais, doivent se cacher d’autres méandres…

Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Sarah Paulin et Isabelle Rougeot.

 

11 Mar

Abat-jouriste : le retour d’un métier éblouissant !

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Jour de brocante pour cette chineuse discrète qui recherche la lumière

Non pas celle des projecteurs mais celle des lampes, lampadaires et autres abat-jour (nom masculin invariable ;-)), tous ces objets rayonnants dans la décoration de nos maisons et appartements.

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Corinne Clairiaux est à la recherche de la perle rare.

L’ancêtre de l’abat-jour : un écran de lumière qui, dès le XIVème siècle, servait à tamiser la flamme éblouissante des bougies.

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L’objet étant particulièrement rare, ce ne sera pas pour cette fois !

Mais Corinne Clairiaux découvre, comme souvent, de beaux modèles qui pourraient être restaurés ou constituer des sources d’inspiration pour fabriquer de nouvelles pièces actuelles, au goût du jour.

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Dans son atelier du Haillan, près de Bordeaux, elle commence par créer un gabarit puis elle utilise le négatif pour déterminer la partie du tissu ou du papier qui donnera le meilleur effet.

Un travail de découpe, de collage et parfois de couture extrêmement minutieux car l’abat-jour ne pardonne aucun défaut qui pourrait se révéler en transparence. La moindre trace de colle, le moindre fil oublié, se verront immanquablement en pleine clarté.

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Parmi les nombreuses créations ou restaurations qu’elle réalise à la demande, ce modèle original : un « carré alsacien » des années cinquante, revisité avec du tissu africain.

On rencontre des gens qui sont étonnés, qui ne savaient pas qu’il était possible de fabriquer des abat-jour sur mesure, et d’autres qui sont heureux de voir que c’est un métier qui perdure.

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Entrez dans son atelier lumineux, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Sébastien Delalot, Sarah Paulin et Isabelle Rougeot. 

04 Mar

Claude François : la fabuleuse collection d’un Girondin

Pour rien au monde, les membres de l’Amicale Claude François d’Aquitaine ne manqueraient la commémoration du quarantième anniversaire de la disparition de leur idole, le 11 mars. Ce week-end, ils se rendront sur sa tombe et dans son célèbre moulin…

Petit clin d’oeil du destin, le prénom du fondateur de l’Amicale contient celui du chanteur. Voilà trente ans que le Girondin Jean-Claude Aleu collectionne tout ce qui, de près ou de loin, concerne Claude François.

Une chemise rose et un peignoir en satin, avec lequel il revenait saluer son public sur scène,  comptent parmi les pièces maîtresses du trésor.

Des vêtements qui rendent l’idole plus présente, au milieu d’innombrables disques et objets…

Mais que l’on ne s’y trompe pas : Jean-Claude est collectionneur de Claude François, pas fan de « Cloclo », surnom qu’il n’emploie jamais, préférant parler de « Claude » :

Fan, ça fait penser à la feuille de l’arbre qui fane… ou à fanatique. Je préfère dire que je suis collectionneur !

Un attachement indéfectible que rien ne vient troubler, pas même les récents articles et documentaires révélant les parts d’ombre du chanteur populaire.

Ce qui nous intéresse, c’est le personnage public, pas l’homme privé. Ce que j’entends me révolte, explique Jean-Claude Aleu

Une passion débordante que nous vous invitons à découvrir avec ce reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Olivier Prax, Sarah Paulin, Thierry Culnaert)

 

15 Fév

Notre-Dame du Lac, une nouvelle église à Bordeaux

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C’est la première église construite à Bordeaux depuis 40 ans. Elle s’appelle Notre-Dame du Lac, une église d’aujourd’hui construite au coeur du nouvel écoquartier Gingko qui accueillera bientôt 6000 habitants dans le quartier… du lac.

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Et cette fois, pour cette construction, pas question de se limiter à un « hangar amélioré » comme ce fut le cas dans les années soixante, où les nouvelles églises devaient se fondre dans le paysage urbain, simplement identifiées par une croix.

La commande du diocèse était claire : Notre-Dame du Lac devait être simple, mais belle et bien visible. De fait, elle est située à un rond-point, à l’entrée du quartier, et obéit à un critère extérieur sans équivoque : elle arbore un véritable clocher.

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C’est l’architecte Emilie Brochet qui a imaginé ce lieu de culte moderne, fait de béton, de bois et de verre, qu’elle souhaitait remplie d’une mystérieuse lumière.

Il fallait qu’on voit la lumière mais qu’on ne voit pas la source, donc tout est caché, dissimulé… C’est l’idée de la présence, la lumière. Emilie Brochet

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Des ouvertures vers le ciel, une recherche d’élévation sous un toit en pente, évoquant les plis d’une tente au désert, symbole de rencontre et de recueillement. Les  couleurs sont volontairement ton sur ton pour plus de douceur…

Une conception résolument contemporaine dans un dialogue incessant entre l’architecture et la foi.

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L’Eglise a toujours évolué dans sa manière de construire les lieux de son rassemblement, les lieux qui sont signes de la présence de Dieu. Au XXIème siècle, il n’y a pas de raison que l’on ne continue pas ce travail avec les artistes, les architectes de façon si heureuse… Père Jean Rouet, vicaire général du diocèse de Bordeaux

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Un édifice ponctué par les couleurs des vitraux et des céramiques de Raymond Mirande. Les travaux ont duré 14 mois, entièrement financés par le diocèse qui a notamment vendu deux églises désaffectées pour financer ce projet.

D’un patrimoine à l’autre, le signe d’un nouveau souffle de l’église bordelaise. Consacrée le 4 février 2018 par Monseigneur Ricard, Archevêque de Bordeaux, Notre-Dame du Lac compte 150 places assises. La messe a lieu tous les dimanches soirs à 18 heures 30.

C’est un horaire plus pratique pour certains… Tous ceux qui se sont couchés tard le samedi soir ou qui ne peuvent pas venir le dimanche matin à 11 heures ! Plusieurs paroisses de Bordeaux ont déjà essayé cette proposition et on s’est dit que ça pouvait être bien dans ce quartier. Père Alexandre, prêtre à Notre-Dame du Lac

Les premiers fidèles ont trouvé cette nouvelle église lumineuse, reposante, accueillante…Découvrez-là le temps d’un reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Pascal Lecuyer, Christophe Varone, Isabelle Rougeot)

11 Fév

Bordeaux à l’heure coréenne

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Alors que les Jeux Olympiques d’hiver battent leur plein à PyeongChang, nous vous proposons de rencontrer la communauté coréenne de Bordeaux.

Ils sont environ 150 ressortissants venus du pays du matin calme pour étudier, travailler, ou suivre leur conjoint en France.

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L’association Couleur Corée, fondée voilà 18 ans, oeuvre pour le développement de la langue et de la culture coréennes.

Et les Français sont de plus en plus nombreux à vouloir mieux les connaitre, amateurs de dramas -séries télévisées- et de K-Pop, la musique pop coréenne au succès planétaire comme le Gangnam style de Psy, vu 2 milliards 890 000 fois sur You Tube !

C’est leur culture qui me plait, cette opposition entre les traditions, qu’ils ont su garder, et la haute technologie. Françoise, adhérente de l’association

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Preuve de son succès, l’étude du coréen est désormais proposée dans le cadre scolaire, en option au lycée Magendie et à l’Université de Bordeaux. Les effectifs de ceux qui souhaitent l’apprendre ont triplé en France ces dernières années !

Croyez-moi, nous avons été les premiers à être impressionnés car on n’avait jamais imaginé que la culture coréenne rayonnerait un jour dans un pays comme la France. Hyang-Ah Kim

Hyang-Ah Kim, la fondatrice de l’association, donne des cours de coréen. Couleur Corée propose également des séances de jeu de go, d’origami et des ateliers de cuisine, une bonne façon de se familiariser avec des petits plats particulièrement diététiques, à base de riz et de légumes, comme le bibimpap ou le kimchi, l’accompagnement incontournable qui compte une vingtaine d’ingrédients et demande plusieurs jours de préparation.

Le kimchi est une préparation avec du chou fermenté, mais on peut aussi utiliser du radis ou de la patate douce, il existe 150 variétés ! Quand on est coréen… On ne peut pas vivre sans kimchi ! Taekyoung Lee, cuisinier au Haru Haru, l’un des trois restaurants coréens de la Métropole bordelaise

Envie de vous initier aux recettes coréennes et à la danse des éventails ? Reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Delphine Roussel Sax, Boris Chague, Jean-Marc Ceccaldi)

 

 

28 Jan

Chaussez les sabots des Landes !

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On les croyait tous disparus et pourtant…

Les sabotiers existent toujours : ils sont une dizaine d’artisans en France à perpétuer une fabrication qui a commencé voilà cinq siècles.

Dans les Landes, Claude Labarthe a repris l’atelier de ses aïeux à Saint-Etienne d’Orthe. Il représente la septième génération de sabotier à confectionner ces souliers de bois qui se portent avec des chaussons de feutre douillets.

Le bois, c’est de l’aulne. C’est du bois blanc qui se plait dans les zones humides des bords de l’Adour et qui pousse naturellement. Dans chaque région, les sabotiers utilisent toujours le bois qu’ils ont à proximité…

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Les sabots et leurs formes arrondies prennent naissance dans des machines des années 1940, qui peuvent réaliser une paire complète à la fois, pied gauche et pied droit étant façonnés en même temps.

Autrefois, le travail à la main exigeait force et patience, comme l’explique Francis, le père de Claude qui a assisté au dur labeur de son père et de son grand-père.

Pour faire une paire de sabots, il fallait quatre heures. Et ils faisaient trois paires par jour… en travaillant douze heures !

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La production ne s’est jamais arrêtée, même si elle a beaucoup diminué.

Au total, 600 paires de sabots de marche sortent de l’atelier chaque année, contre 12 000 au meilleur de la production.

Et ce qui a sauvé les sabotiers, dans les années 1980, ce sont tous les souvenirs destinés aux touristes de la côte landaise et aux curistes du thermalisme.

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Restent… les habitués. Tous ceux qui résistent au plastique et au caoutchouc.

Car aux dires des fidèles adeptes, le sabot est irremplaçable, chaud et isolant à la fois. C’est pourquoi l’atelier travaille surtout en hiver, la demande étant toujours plus forte lorsqu’il pleut…

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Les sabots ont été une évidence pour nous lorsque nous sommes arrivés à Saint-Etienne d’Orthe. En plus, c’est nature, c’est tout à fait notre style ! Isabelle

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Bref, les sabots, ce n’est pas que du folklore ! L’atelier « Le sabot des Landes » est ouvert tous les jours, de 9 h à 12 h et de 14 h à 19 h sauf le dimanche, avec des démonstrations l’après-midi (à partir de 15 h).

Envie de jeter un coup d’oeil ? Venez avec nous le temps d’un reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Dominique Mazères, Stéphanie Plessis, Isabelle Rougeot)

21 Jan

Arnaud Faugas : Bordeaux comme une comédie musicale

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Peintre ou illustrateur ? Arnaud Faugas penche pour la deuxième réponse. Depuis vingt ans, cet artiste discret représente Bordeaux joyeusement, avec ses crayons, ses aquarelles et de l’encre de Chine.

Ce sont des illustrations pour faire sourire…

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Si on veut bien s’approcher, on voit plein de petites histoires, un orchestre qui joue, des gens assis aux terrasses… Quand je suis rentré des Etats-Unis en 1990, il y avait les grands travaux du tramway et une réappropriation de l’espace par les gens…

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Un style pétillant et des scènes inspirées par ses longues balades à vélo dans Bordeaux.

Ce jour-là, Arnaud Faugas nous emmène au Musée des Beaux-Arts, pour regarder un grand tableau de Pierre Lacour réalisé au début du XIXème siècle.

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Surprise. Deux cents ans plus tard, il y a comme un faux-air de famille dans la façon d’aborder la ville et les Bordelais…

Tout de suite, j’ai adopté un point de vue comme un oiseau sur une branche, une vue d’en haut. Mes amis me demandent : mais où étais-tu placé ? Simplement dans… ma tête… pour tout voir !

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L’année dernière, Arnaud Faugas a exposé à Washington, retrouvant les Etats-Unis où il a passé une partie de sa jeunesse.

Ce mois-ci, il expose au Chiopot, à Bègles, du 26 janvier jusqu’au 28 février.

Regardez notre reportage (Nathalie Pinard de Puyjoulon, Nicolas Pressigout, Inès Cardénas, Thierry Culnaert).

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