Volez comme un osieau par-delà les continents, traversez le Parc de Yellowstone et frissonnez au-dessus de l’Himalaya: « L’extarodinaire voyage » proposé pour fêter les 30 ans du Futuroscope est une animation cinématographique à couper le souffle.
Inaugurée cette semaine, cette « machinerie audiovisuelle » constitue une première en Europe. Les visiteurs pourront la découvrir à partir du 17 décembre, au début des vacances de Noël. Imaginez :
Un écran semi-circulaire de 600 m²
Une image de très haute résolution (6K)
Un système de son avec 20 points de diffusion pour un effet immersion
Des effets embarqués (vent, froid, brouillard, parfums)
La sensation d’être en lévitation
Cette attraction, la plus importante des quinze dernières années au Futuroscope, a nécessité trois ans de fabrication et a coûté 12,5 millions d’euros (dont 3,5 pour le seul département de la Vienne).
Regardez le reportage de nos confrères de France 3 Poitou-Charentes…
Avec l’arrivée des premiers froids, quel plaisir de s’envelopper dans des châles moelleux et de grandes étoles réconfortantes !
C’est le moment idéal pour découvrir l’univers de Pétrusse, la créatrice bordelaise qui réchauffe les hivers de la mode féminine. Elle nous a ouvert les portes du Château Mauriac à Langon, où elle imagine ses motifs colorés.
Entrez avec nous dans les coulisses de cet univers fait de laine éclatante, de cachemires bigarrés, de soie lumineuse, de lin brut et de coton d’Egypte.
Seule face à sa longue feuille de papier, Pétrusse commence par tracer une esquisse à la craie grasse. Le dessin apparaît avec son double niveau de lecture car, sur le papier, il y a ce que l’on voit et ce que seule la créatrice peut imaginer une fois tissé. Ce qui demande un oeil, une attitude particulière.
Je n’ai pas été à l’école pour apprendre à peindre mais je trouve que quand on est debout, on est dans l’action, on prend du recul, on observe, et le résultat est souvent meilleur que si l’on restait assis…
Toutes les finitions s’effectuent à la main, dans l’atelier de confection qui déborde de passementeries, plumes, pompons, perles et fantaisies en tous genres.
Au fil des années, Pétrusse conserve précieusement un exemplaire de chaque modèle dans un show-room aux allures de bibliothèque. Classés par couleurs, par matières, les étoles et les foulards se laissent deviner comme autant d’ouvrages enluminés…
Envie d’en savoir plus sur ce monde pétillant de joie et de poésie ? Regardez ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Gladys Cuadrat, Véronique La Martinière et Catherine Collin.
Pétrusse a également un jardin secret aux senteurs africaines : depuis 2012, elle a créé un atelier d’expression d’artistique dans une école de l’Ile de Niodior au Sénégal. Chaque année, elle vient rencontrer les enfants pour dessiner avec eux.
Cet automne, une vingtaine de dessins d’enfants sont devenus des étoffes pour confectionner des étoles et des foulards, réunis dans la collection Ilae. Tous les bénéfices des ventes seront reversés à l’école du village de pêcheurs de l’Ile Niodior, perdue dans le Delta du Saloum, une région classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Un carré de laine s’appelle d’ailleurs « Saloum », créé à partir de ce dessin…
Toujours inspirée par les lointains, la prochaine collection s’appelle Voyages. Elle vient tout juste d’être dévoilée pour l’été prochain…
En attendant les championnats du monde de surf qui se dérouleront à Biarritz au printemps prochain, plongez-vous dans le bain avec ces images toujours spectaculaires réalisées à Hossegor. Sur la planche, le Landais Vincent Duvignac. Ce film, publié sur le site de l’Equipe, offre des séquences à couper le souffle…
Le surfeur, champion d’Europe en 2009 et 2013, a enchaîné les tubes sur le spot de la Gravière cet automne…
Je suis né dans un port et depuis mon enfance, j’ai vu passer par là des pays bien divers. Attentif à la brise et toujours en partance, mon coeur n’a jamais pris le chemin de la mer…
Le 28 novembre 1914, il y a tout juste 102 ans, un jeune poète bordelais était frappé par un obus au Chemin des Dames, mort pour la France lors des combats de la Première Guerre Mondiale. Il avait 28 ans et s’appelait Jean de la Ville de Mirmont.
Jean de la Ville de Mirmont n’a que vingt ans lorsqu’il écrit sur les quais bordelais, grisé par les parfums d’océan et l’attrait des voyages, dans le sillage d’Arthur Rimbaud.
C’est un poète qui symbolise bien Bordeaux dans son histoire et dans sa philosophie, cette ville ouverte sur la mer et sur le lointain. Jérôme Garcin, écrivain
Après des études de lettres et de droit à Bordeaux, il devient fonctionnaire à la préfecture de Paris. Un poste qui lui inspire ‘les dimanches de Jean Dézert’. Un court roman devenu un classique (au bac de français cette année !). Un ouvrage d’une modernité surprenante par son style et son regard critique sur la société, dans lequel se devine un grand auteur.
Paul Barou, comédien, interprète Jean de la Ville de Mirmont
Je peux affirmer, car c’est lui-même qui me l’a dit, que François Mauriac avait une admiration totale pour Jean de la Ville de Mirmont. Michel SUffran, écrivain
C’est après sa mort que sa mère, consciente de la force de son talent, fait publier l’Horizon Chimérique, un recueil de poèmes qui inspirera plus tard Gabriel Fauré et Julien Clerc mais aussi une maison d’édition. Une manière de lui rendre hommage.
L’arrière petite-nièce de Jean
Il est clair que c’est lui qui aura le mieux exprimé le potentiel poétique du port de Bordeaux. C’est bien de poésie dont il s’agit car il n’a jamais été marin. Jacques Sargos, directeur des éditions l’Horizon Chimérique
Si vous ne le connaissez pas encore, découvrez cet éternel jeune poète avec ce portrait réalisé par Nathalie Pinard de Puyjouion, Gladys Cuadrat, Véronique de Lamartiniere et Boris Chaque.
Depuis ce reportage, des vers extraits de ces poèmes ont été inscrits sur la promenade de la rive droite, le long de ces quais bordelais sur lesquels il aimait tant flâner…
Vous connaissez le dicton : « à la Sainte-Catherine, tout prend racine ». Ce n’est donc pas un hasard si la fête de l’arbre se déroule toujours autour du 25 novembre au Conservatoire Végétal Régional d’Aquitaine à Montesquieu en Lot-et-Garonne.
L’Arche de Noë de l’arbre fruitier
C’est le rendez-vous de tous les amoureux des arbres, et tout particulièrement des fruits d’autrefois, sauvegardés grâce à la ténacité d’Evelyne Leterme. Cette passionnée n’a eu de cesse de parcourir la campagne de la région à la rencontre des agriculteurs, pour récupérer des greffes de pommiers, pruniers et autres poiriers en voie de disparition.
Sans elle, beaucoup se seraient perdus. Pendant des dizaines d’années, cette scientifique, spécialiste en génétique, a réalisé un véritable sauvetage de la biodiversité agricole !
Les paysans me racontaient leurs arbres et l’histoire de leurs fruits. Pour eux, c’était un miracle que quelqu’un s’intéresse enfin à ce patrimoine et veuille le sauver des tronçonneuses !
400 variétés de pommes différentes
La 21e édition de la Fête des arbres et des fruits d’antan sera l’occasion de découvrir un millier de variétés ! Des pommes et des poires, mais aussi des multitudes de nèfles, coings, châtaignes, noix, noisettes et amandes, kiwis et raisins de table. A vous de choisir les espèces rares et méconnues que vous préférez…
Tout le week-end, vous pourrez acheter des arbres, des fruits et demander conseil en flânant dans le verger de 12 hectares. Il faut savoir que l’achat d’arbres en pépinière participe à l’entretien du site. Il est également possible d’adhérer à l’association de soutien qui compte 1000 adhérents…
En attendant, entrez dans les coulisses du Conservatoire pour mieux découvrir la richesse de ce patrimoine végétal.
Si vous aimez l’ambiance « chasse aux trésors« , venez avec nous dans le quartier Saint-Michel, haut-lieu de la brocante à Bordeaux.
Nous y sommes allés un dimanche matin, quand les chineurs envahissent la place. Il y a les marchands, qui déversent directement leurs trouvailles sur le pavé, et deux galeries : le Passage Saint-Michel et les Hangars.
Un rendez-vous de plus en plus prisé, au-delà de la capitale de l’Aquitaine. Regardez notre reportage…
Tous les trois mois, c’est le grand déballage. Prochain rendez-vous : le 11 décembre. En attendant, certains de ces brocanteurs se retrouveront Place des Quinquonces pour la traditionnelle brocante d’automne.
Son nom est indissociable du nouveau visage de Paris au XIXème siècle. Larges avenues et boulevards : c’est au baron Georges-Eugène Haussmann que l’on doit les grands axes rectilignes de la capitale mais aussi un style architectural qui a fait école en France et en Europe.
Ce que l’on sait moins, c’est qu’il était très attaché à la région bordelaise.
Sous-préfet de Blaye, puis préfet de la Gironde à Bordeaux, il se marie avec Octavie, une fille de viticulteurs de Cestas, achète une propriété viticole à Canéjan, le château de Rouillac, et n’aura de cesse, pendant ses années parisiennes, de faire des allers-retours entre la capitale et la Gironde où réside sa femme.
Un siècle et demi plus tard, par un curieux hasard, son arrière petite-nièce s’est aussi mariée à un viticulteur et a quitté Paris pour suivre son mari en Médoc et dans le Blayais. En hommage à son aïeul, Nathalie Larraqué-Haussmann a créé des vins au nom du baron et écrit des poèmes inspirés notamment par le Second Empire, inscrits sur les bouteilles… et sur son blog.
Le baron Haussmann avait une passion pour la ligne droite, moi j’ai une passion pour les lignes d’écriture !
Côté historique, on peut se demander quel est l’apport de Georges-Eugène Haussmann à la ville de Bordeaux… Son passage ne dura qu’un an et demi, de 1852 à 1853, jusqu’à ce que l’Empereur Napoléon III l’appelle à ses côtés.
Selon l’historien Robert Coustet, le baron Haussmann, dont l’énergie était légendaire, a engagé quelques grands travaux comme le dégagement de la place Pey-Berland, le percement de la rue Vital-Carles et du cours Alsace-Lorraine.
Lors de sa présence bordelaise, son apport direct se limite à ces chantiers. L’influence haussmannienne se fera ensuite sentir à Bordeaux comme dans toute la France, la capitale de l’Aquitaine n’échappant pas au mouvement de rénovation impulsé par le baron. Les boulevards, par exemple, seront réalisés bien après son départ, en 1863.
Envie d’en savoir plus ? Voyagez dans le temps avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Nicolas Pressigout, Olivier Pallas et Emmanuel Cremese.
La Toussaint est le moment de l’année où il accueille le plus de visiteurs. Construit au XVIIIe siècle dans l’enclos d’un ancien couvent, le cimetière de la Chartreuse à Bordeaux est le plus grand cimetière urbain de France après celui du Père-Lachaise à Paris, couvrant 29 hectares.
Un témoignage particulièrement riche sur les traditions funéraires, avec ses petites chapelles et ses tombes souvent originales et surprenantes.
Ce musée à ciel ouvert n’est pas fait que de pierres : la végétation y est désormais tolérée, offrant un décor paysagé entretenu par les équipes de la ville de Bordeaux.
C’est Cathy Foucher qui est en charge de la conservation de ce cimetière historique. Elle exerce son métier avec un certain état d’esprit, comme elle l’explique :
J’ai beaucoup de plaisir à travailler dans les cimetières. C’est un lieu où il y a de la vie après la mort. On doit respecter les morts mais on doit penser avant tout aux vivants qui viennent visiter leurs défunts.
Le cimetière de la Chartreuse se visite avec un guide, parfois même la nuit… Petit aperçu de ce patrimoine particulier avec notre reportage.
Si l’Etranger et la Peste ne sont pour vous que de lointains souvenirs de lycée, voici une excellente manière de (re)découvrir un auteur au style incomparable.
On connait l’écrivain classique, au rayon littérature, mais on ignore trop souvent le journaliste engagé dans les grands combats du XXème siècle. Un homme ancré dans la réalité du terrain qui reste un modèle irremplaçable par son intégrité. Il fut l’un des premiers à dénoncer le colonialisme et les inégalités sociales, toujours prompt à lutter pour la vérité et contre l’injustice, pionnier du journalisme d’investigation.
Une approche que l’on doit à Maria Santos-Sainz, maître de conférences à l’Institut de Journalisme de Bordeaux Aquitaine. C’est hier soir à Madrid qu’elle a présenté son ouvrage qui sort en Espagne, son pays natal. Le livre de la Bordelaise a largement été salué dans les médias espagnols. El Mundo a même consacré trois pages à la parution d’Albert Camus periodista !
Une réflexion revigorante sur l’engagement, préfacée par Edwy Plenel, ancien directeur du Monde, président et cofondateur de Mediapart :
Au risque de toujours déplaire, dans tous les camps, Camus refusait les demi-vérités consolantes qui n’entrevoient que ce qui convient aux préjugés dominants. De même que la fin ne saurait justifier les moyens, aucune juste cause ne saurait s’accommoder de l’injustice d’un mensonge, fût-ce par omission.
L’originalité du livre est de rassembler des éditoriaux et des articles de terrain, dont un inédit, d’Alger Républicain à l’Express en passant par Combat. Un des chapitres est également consacré aux relations d’Albert Camus avec François Mauriac.
L’ouvrage, publié aux éditions Libros.com, sera prochainement traduit en français.
A l’approche d’Halloween, la nouvelle va se propager comme une étincelle sur une traînée de poudre… de Perlimpimpin !
Vous rêvez d’intégrer la célèbre école de Poudlard ? La réalité rejoint la fiction à Bourgougnague, à 60 kilomètres au nord d’Agen. L’association Mimbulus Mimbletonia, qui organise des événements en lien avec la célèbre saga de J.K. Rowling, a loué le château Jolibert pour recréer l’univers d’Harry Potter, avec décors et costumes.
120 participants pourront se mettre à l’école des sorciers pendant 4 jours au printemps prochain, du 25 au 28 mai 2017. Les heureux élus suivront des cours de magie et découvriront les secrets des sortilèges et des potions. La promotion est réservée aux apprentis plus de 16 ans.