26 Déc

Toulouse compte 25 espaces de coworking (et ce n’est que le début)

Les espaces de coworking se multiplient dans les régions selon une étude de BNP Paribas Real Estate publiée ce 18 décembre. A ce jour, Toulouse compte 25 sites de bureaux partagés, se classant ainsi dans le TOP 5 des villes les plus dynamiques du secteur.

© STEPHANE MORTAGNE / MaxPPP

En l’espace de 3 ans, Toulouse est passé de 10 à… 25 espaces de coworking.

Le dernier comptage a été dévoilé ce 18 décembre par BNP Paribas Real Estate. Ce cabinet a enquêté sur le marché national de ces espaces de travail nées avec l’économie collaborative.

Toulouse se classe ainsi comme la 4e métropole régionale la plus attractive auprès des acteurs du coworking. La ville rose se situe derrière Nantes, Bordeaux et Lyon qui compte chacune 37 espaces.

La ville rose arrive également ex-æquo avec Montpellier, permettant de totaliser 50 sites de coworking en Occitanie.

Un marché en plein essor…

Selon le rapport de BNP Paribas Real Estate, le marché du coworking va s’accélérer en région.

« Nous sommes clairement à un tournant du coworking en régions. Après la déferlante observée en Ile-de-France, il semble que cette fois le phénomène s’étende en régions. D’abord sporadique et porté principalement par des acteurs locaux, le marché se structure aujourd’hui avec des players nationaux ou internationaux » explique Guillaume Joly, Directeur du département Research France chez BNP Paribas Real Estate.

En 2018, 4 espaces de cowoking ont vu le jour dans la ville rose. 2019 va probablement suivre la même tendance. Un projet est déjà en cours selon l’étude.

Reste à connaître les limites du marché. L’étude ne les mesures pas. Il est donc impossible de savoir quand la courbe s’inversera…

Le coworking est apparu en 2005 aux Etats-Unis avant d’arriver en France deux ans plus plus tard. Depuis 12 ans, ces tiers lieux reposent sur deux principes : des bureaux partagés et un réseau de professionnels pour échanger.

Ces espaces de travail sont ouverts à tous et proposent bureaux connectés, une cafétéria et des salles de réunion. Pour quelques euros, le co-workeur peut venir une heure, une demi-journée ou plusieurs jours. Certains lieux offrent des services supplémentaires : espace de repos, cours de sport, soirée à thème, repas partagé,…

Julien Leroy

25 Déc

Vos meilleurs tweets pour souhaiter un joyeux noël

Depuis 24 heures, les internautes d’Occitanie ne manquent pas d’imagination pour célébrer noël. Florilège des meilleures publications en guise de cadeau…

© Auteur inconnue. Capture d’écran sur Facebook

La magie de noël :

La preuve que le père noël existe…

Noël et ses illuminations :

Cette année, le mouvement des gilets jaunes s’est invité au réveillon :

Quand le plus célèbre des youtubeurs toulousains vous donner un conseil sur le repas de noël…

20 Déc

Un Gersois est champion de France de poker (amateur) sur internet

Restaurateur à Marciac, dans le Gers, Mathieu Cabannes vient de remporter la finale nationale du Winamax Poker Tour 2018. Il s’agit du plus grand tournoi français de poker en ligne chez les amateurs.

Capture écran de la finale du Winamax Poker Tour 2018 / Crédit : Winamax TV

En moyenne, 230.000 français jouent régulièrement au poker en ligne. Et ils sont environ 2500 à participer au Winamax Poker Tour organisé, chaque année, par le n°1 du poker sur Internet en France.

Pour cette 8e édition, la finale a été remportée par Mathieu Cabannes, alias Petit Bambou. Ce Gersois partage sa vie entre sa famille, son restaurant italien de Marciac et sa passion pour le poker.

Habitué des tournois en ligne, il s’était déjà illustré sur l’un des plus gros tournois en ligne, le HighRoller en octobre 2018 et avait décroché plus de 7 000 €. Avec la finale du Winamax Poker Tour, il a pulvérisé son propre record avec le titre de champion de France et un chèque de 91 044 €.

« Je joue depuis une dizaine d’années, j’ai commencé avec des amis, puis je me suis mis en ligne » raconte Mathieu Cabannes. Malgré son expérience des tournois, le Gersois reste un amateur avant tout. « Je suis restaurateur, c’est très prenant donc je joue surtout les sessions du dimanche ». 

>>> Revivez le direct de La Finale sur Winamax TV

19 Déc

Un robot-phoque pour apaiser les patients de l’EHPAD de Villeneuve-Tolosane, près de Toulouse

A Villeneuve-Tolosane (Haute-Garonne), une résidence médicalisée vient d’adopter Paro. Un robot-phoque japonais qui permet de remplacer les médicaments et apaiser les malades d’Alzheimer.

© Enedis

Depuis une douzaine d’année, Paro s’installe progressivement dans les maisons de retraites et les résidences médicalisées aux quatre coins du monde. Plus de 5000 modèles sont en service dans 30 pays selon le constructeur.

Développé au Japon, il s’agit d’un robot phoque en peluche recouvert d’une fourrure douce. Paro est équipé de 7 moteurs, qui lui permettent de bouger la tête, cligner des yeux, remuer la queue et actionner ses deux nageoires latérales. Parallèlement, le son de sa voix provient d’un réel enregistrement de bébé phoque. 

Doté de 15 capteurs et d’un logiciel d’intelligence artificielle, ce robot est destiné à interagir avec des personnes atteintes de trouble du comportement.

C’est pourquoi, la résidence médicalisée Enedis « le Pin » à Villeneuve Tolosane (Haute-Garonne) a décidé d’adopter cette technologie thérapeutique. Une première en Haute-Garonne.

« Ce robot est utilisé en thérapie relationnelle individuelle pour les malades d’Alzheimer et maladies apparentées » explique l’équipe médicale de la structure.

L’objectif est développer des thérapies « non médicamenteuses afin d’accompagner une quarantaine de résidents qui ne peuvent plus participer aux activités dites «classiques» de par leur dépendance« . poursuit-elle. Ce type de robot permet également « à chaque soignant de mieux appréhender les démences liées au grand âge ».

Vendu à près de 7000 euros, l’EHPAD espère adopter d’autres bébés phoques.

Les robots s’invitent de plus en plus dans les maisons de retraite. En 2016, la start’Up toulousaine, RoboCare Lab, avait lancé Sam, un robot d’accompagnement pour les personnes âgées

>>> Reportage de France 3 Toulouse (Emmanuel Wat et Sarah Karama) : 

Julien Leroy

18 Déc

Le Toulousain Sigfox veut lutter contre le vol de cigarettes (grâce à une balise connectée)

Sigfox, Follower Product (FP) et Philip Morris France lancent un objet connecté destiné à lutter contre les cambriolages des buralistes et le trafic de cigarettes en France. Testée dans les Bouches-du-Rhône, la balise « Calumet » va être déployée en France.

© Sigfox

Un paquet de cigarette connecté pour lutter contre le vol et le trafic. C’est la promesse de la startup Sigfox, basée à Labège près de Toulouse.

Le premier réseau mondial d’objets connectés a conçu la balise « Calumet » avec l’aide de la société Follower Product, du fabricant de cigarette Philip Morris et du ministère de l’Intérieur. 

Conditionnée dans des cartouches de cigarettes factices, cette balise permet d’alerter les forces de l’ordres en cas de vol. Elle est également capable de détecter des vibrations liées à un départ de feu chez un buraliste.

« Calumet » a été testé durant 6 mois chez plusieurs buralistes des Bouches-du-Rhône. « 4 événements ont été enregistrés par la balise, dont 2 vols et 1 tentative de vol » précise Sigfox. 

Aujourd’hui, le système est en cours de déploiement dans la région marseillaise avant une généralisation nationale.

Sigfox espère ainsi aider à lutter contre le trafic de cigarette. En France, le nombre de cambriolages ciblant les buralistes entre 2017 et 2018 a augmenté de 7%, soit 407 400 euros de préjudice.

« L’histoire du projet Calumet illustre l’étendue presque infinie des usages et applications offerts par l’Internet des Objets (IoT). A l’origine, nous avions développé la balise afin d’aider les personnes souffrant de déficience visuelle à se déplacer en ville, nous n’avions jamais imaginé qu’elle pourrait répondre à des enjeux majeurs de sécurité » explique Florence Poulet, présidente de Follower Product.

« La balise Calumet répond à des enjeux précis d’insécurité mais l’utilisation de cette technologie peut être étendue à un nombre infini de secteurs et d’industries comme la logistique, le luxe ou encore répondre à des problèmes de sécurité d’autres matériels ou personnes » complète Patrick Cason, directeur général de Sigfox France.

Julien leroy

13 Déc

Que devient le toulousain Scoop.it ?

En 7 ans, la plateforme de curation Scoop.it a conquis 4 millions d’utilisateurs dans le monde notamment aux USA. Née à Labège près de Toulouse, la société vient d’être rachetée par Linkfluence. Interview avec Benoît Lamy, le directeur de Scoop.it.

©France 3 Midi-Pyrénées

Scoop.it est une success-story du numérique français.

En 2011 à Labège (près de Toulouse), Marc Rougier et Guillaume Decugis ont l’idée de créer une plateforme gratuite de publication par curation. Le principe est simple : relayer une information trouvée sur internet, sur une page personnalisée via Scoop.it. L’internaute peut ainsi éditer gratuitement son propre journal ou magazine en ligne. 

En 2014, La startup s’installe à San Francisco pour percer sur le marché américain. Aujourd’hui, elle « compte aujourd’hui 4 millions de curateurs » assure son directeur Benoît Lamy.

L’offre de Scoop.it a également évolué au fil des années. « Nous avons développé des offres pour les entreprises avec des besoins avancés sur la veille collaborative et le marketing. En 2017, nous avons pris le virage de l’intelligence artificielle pour « comprendre » les contenus » explique-t-il.

« C’est cette étape qui nous a rapproché de Linkfluence ». Cette entreprise parisienne de 200 salariés est spécialisée dans la veille et l’analyse des contenus en ligne. En octobre 2018, elle est parvenue à lever 18 millions d’euros et racheter Scoop.it.

« En intégrant les équipes de Scoop.it, Linkfluence va pouvoir booster la mise en place de nouvelles technologies nécessaires à la meilleures compréhension du web et des réseaux sociaux. Ensuite,le siège de Scoop.it étant à San Francisco, celui-ci devient le premier bureau américain de Linkfluence » détaille Benoît Lamy.

Du côté de l’entreprise toulousaine, « nous allons continuer à développer et opérer Scoop.it » promet-il. Pas de changement également pour la vingtaine de salariés. Scoop.it conserve ses effectifs aux Etats-Unis et à Labège.

Julien Leroy

12 Déc

E-santé : le Toulousain Medylink rachète une startup parisienne

Le spécialiste toulousain de la médecine connectée, Medylink, continue de se développer. Il vient d’acquérir la startup Medway, hébergée à la Station F.

© Guillaume Bonnefont / MaxPPP

Medylink termine l’année 2018 en beauté. Après une levée de 2,75 millions d’euros en septembre, la société toulousaine annonce ce 10 décembre, le rachat de la startup Medway, hébergée à la Station F à Paris. 

Fondée en 2011, Medylink est une plateforme pour faciliter le travail des médecins généralistes. Elle propose notamment une télé-expertise en ligne qui permet à un généraliste de consulter des confrères spécialistes pour un diagnostic. Le docteur peut également sous-traiter certaines tâches de soins à une infirmière. Prochainement, le médecin traitant pourra dialoguer à distance avec son patient.

L’objectif est de faciliter une meilleure coordination des soins grâce au numérique. 

Afin d’améliorer ce système de médecine connectée, Medylink a décidé d’acquérir Medway. Cette jeune pousse, née en 2017, est spécialisée dans des solutions de téléconsultation. Le Toulousain espère ainsi devenir la première plateforme de coordination de soins 100 % digitale. 

« L’apport de MEDWAY va nous permettre de créer un écosystème numérique autour du médecin généraliste. Ce rapprochement est un réel engagement à améliorer le parcours de soins, tant pour les professionnels que pour leur écosystème : patients, confrères, professionnels de santé » précise Éric Le Bihan, président de Medylink.

Le réseau de Medylink revendique 750 médecins et plus de 150 000 examens transmis. Grace à ce rapprochement, le toulousain espère doubler son chiffre d’affaire en 2019, étoffer son équipe de 25 collaborateurs et atteindre 5 000 médecins connectés d’ici 3 ans.

Julien Leroy

11 Déc

Yestudent, le « Airbnb » du logement étudiant, cherche un repreneur

Née à Toulouse, la plateforme de logements étudiants a été placée en liquidation judiciaire suite au retrait d’un partenaire historique. La start-up cherche un second souffle.

© Jean-Marc Loos / MaxPPP

Malgré une belle croissance, la start-up Yestudent est dans la tourmente.

Né à Toulouse, Yestudent permet à des étudiants de se loger chez d’autres jeunes d’une grande ville. Un « Airbnb » du logement étudiant avec des tarifs plafonnés et réservés au moins de 28 ans.

« Avec près de 100,000 utilisateurs, Yestudent se positionne comme la plus grande alternative à l’auberge de jeunesse en Europe avec des prix entre 10€ et 30€ la nuit, y compris dans des villes comme Amsterdam, Paris, ou Berlin » précise Camille Raymond, fondateur de Yestudent.

Malgré le succès de la formule, la jeune pousse est aujourd’hui en liquidation judiciaire depuis le 13 novembre 2018.

En cause, le désistement d’un partenaire financier de longue date, selon la jeune pousse. « Nous n’arrivons toujours pas à comprendre pourquoi un changement d’avis à la dernière minute de la part du partenaire (..). Nous avons peut être des pistes d’idées mais aucunes certitudes (faillite d’un concurrent, changement de stratégie d’investissement etc) » déplore Camille Raymond. 

En attendant de comprendre, « ce refus nous amène au blocage de notre développement ainsi que de notre trésorerie court-terme. Pourtant, l’entreprise n’a jamais été aussi grande et l’activité n’est jamais allée aussi bien » poursuit le CEO. En effet, les comptes de Yestudent sont passés au vert au cours de l’année 2018. « Nous sommes passés d’une marge négative par voyage de – 50 euros à une marge positive par voyage de 5 euros » assure-t-il. 

Depuis cet automne, le fondateur de Yestudent lance des appels sur les réseaux sociaux et ailleurs pour trouver un repreneur. « La meilleure chance pour Yestudent (..) est de trouver un repreneur qui partage les valeurs essentielles de la communauté. (..) Faute de quoi nous serons obligés de déposer le bilan en pleine ascension« .

En attendant, les 7 salariés hébergés chez At Home à Toulouse, ont été licenciés par un mandataire judiciaire. A suivre….

>> Reportage de Stéphane Compan : 

Julien Leroy

10 Déc

Succès du groupe « Neko Light Orchestra » avec leurs reprises musicales de Game of Thrones ou d’Harry Potter

Né à Toulouse, Le Neko Light Orchestra est un groupe de rock mélodique qui reprend les bandes originales de jeux vidéo, de films et d’animes. Leur univers s’étend de Star War à Game of Thrones en passant par les animations d’Hayao Miyazak. En 7 ans d’existence, il est devenu le plus grand groupe musical geek de France.

Concert de The Neko Light Orchestra. © Joël R

« Le Neko Light Orchestra est un collectif de musiciens, passionnés par les univers geeks, qui s’est spécialisé dans la réinterprétation des musiques des cultures de l’imaginaire » explique son fondateur, Nicolas Chaccour. 

Né à Toulouse en 2011, ce groupe de rock mélodique reprend ainsi les bandes originales de films de science fiction et de jeux vidéos. Cependant, les fans ne retrouveront pas la musique originale. Les Toulousains composent, mélangent, réinterprètent les célèbres mélodies pour un spectacle unique.

Leur univers s’étend de la trilogie des « Seigneurs des anneaux » (de Peter Jackson) à la saga  cinématographique « Harry Potter » en passant par les séries cultes de « Game of Thrones », « Dr Who » ou et des jeux vidéos comme « Silent Hill ».  

Au total, Le Neko Light Orchestra est composé de 7 formations qui écument les salles de concert et les conventions geek. Au total, plus de 170 spectacles ont été donnés en France, en Suisse et au Japon. Aujourd’hui, il s’agit du grand groupe musical geek de France. 

Autre particularité de cet orchestre : les concerts d’hommage aux films d’animation d’Hayao Miyazaki. « Nous sommes les seuls à le faire dans le monde » assure Nicolas Chaccour. Baptisé « Echos de la Vallée du Vent« , le spectacle revisite les bandes orginales du « Voyage de Chihiro » ou du « Château dans le ciel ». Les deux premières concerts en 2014 et 2018 ont affiché complets en quelques heures. 

Pour 2019, les 18 musiciens (professionnels et semi-amateurs) vont créer un nouvel orchestre autour des films de Quentin Tarantino en attendant la sortie d’un second album en juillet prochain.

>> Extrait du concert « Les echos de la terre du milieu » en hommage aux Seigneurs des anneaux : 

>>> dates des prochains concert sur le site officiel : www.nekolightorchestra.com

Julien Leroy

07 Déc

Le blog #ToutCeQuiBuzz totalise 1 million de vues. Merci !

© MaxPPP

Le blog Tout ce qui Buzz (#ToutCeQuiBuzz) est désormais millionnaire ! 

 A l’aube de ses 5 ans, il totalise 1 million de vues ! Une belle audience pour un blog régional. Vous êtes en moyenne 17.000 internautes à venir lire et partager les actus du blog chaque mois. Merci à chacun et à chacune ! 

Pour 2019, Tout ce qui Buzz continuera à vous informer de l’actualité du numérique et du web en Occitanie. N’hésitez pas à partager vos pépites du net, vos apps ou votre startup via Twitter (@julien17) ou par l’e-mail julien.leroy@francetv.fr.

Je profite de l’occasion pour vous faire (re)découvrir les autres blogs de la rédaction de France 3 Midi-Pyrénées :

A très vite !

Julien Leroy

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