06 Fév

Toulouse aura (bientôt) sa cité des start-up

Dans un an, Toulouse aura sa propre « station F ». Le Conseil régional d’Occitanie a détaillé, ce 6 février, son projet de cité des start-up. 200 jeunes pousses et partenaires de l’innovation numérique sont attendus dans les 12.000 m² des anciennes halles de Latécoère à Montaudran.

© Conseil Région d’Occitanie

Après 2 ans d’attente, la présidente de la Région Occitanie a détaillé ce mercredi 6 février, le projet de la future cité des start-up à Toulouse. 

Sur 12.000 m², la Cité des start-up « sera un équipement structurant au service du développement de l’écosystème d’innovation à Toulouse et en Occitanie » assure Carole Delga.

Ce sera le plus grand lieu de la région dédié à l’économie de demain. Une « station F » occitan ! 

Pour y parvenir, la Région a racheté les anciennes halles de Latécoère dans le quartier de Montaudran.

Une acquisition à 5,5 millions d’euros conclue en juillet 2017. A l’époque, nous vous avions fait découvrir, en exclusivité, la seconde vie de ce lieu emblématique de l’aéronautique.

© Conseil Région d’Occitanie

Depuis, le projet a avancé. Les travaux vont débuter d’ici le mois d’avril.

Cette cité de start-up accueillera un espace de co-working, un FabLab, des dizaines de jeunes pousses innovantes, l’incubateur Nubbo et l’agence  régionale de développement économique Ad’Occ.

Le lieu s’organisera autour de 5 fonctions complémentaires :
• Un espace « Tiers-lieu » de 3700 m² . Il hébergera les start-up et proposera différents services aux entreprises. Il sera composé d’espaces de co-working (280 postes de travail), de salles de réunions, d’espaces projet, d’un espace conférence de 200 places ainsi que d’un service de restauration ;
• Un espace FabLab, accessible à tous (particuliers, étudiants, entreprises…)
• Un espace événementiel ouvert au public
• Les équipes de l’agence régionale de développement économique Ad’Occ
• Les équipes de Nubbo, l’incubateur et accélérateur régional.

L’ouverture est prévue début 2020 pour un budget total de 33 millions d’euros.

Candidats prè-sélectionnés

En attendant, la Région a prè-sélectionné plusieurs candidats potentiels pour occuper les lieux. Ils devront finaliser leur projet devant un jury au mois de mars.

Ainsi, Manatour et Artilect sont en compétition pour la construction du FabLab. Pour le tiers lieu, 3 projets sont en concurrence : Interfaces, At Home et Newton.

Par ailleurs, 9 start-up sont également candidates pour s’intaller : LCB Industries (Mobilier personnalisable), Quaternion Design (Aménagement, mobilier), NELIS (intelligence relationnelle et Smart Data), Tout l’or du Sud (Marketplace), FEELOBJECT (Solutions 3D pour personnes malvoyantes), Smartrezo (Plateforme de diffusion de contenus), WIDID (Plateforme d’immersive learning), TANu Digital (Plateforme d’acculturation numérique) et Human Design Group (conseil et service en ergonomie)

 

© Conseil Région d’Occitanie

Julien Leroy

05 Fév

Insolite : Découvrir la programmation informatique dans un… Combi (et susciter des vocations)

A bord d’un Combi Volkswagen, des étudiants toulousains font actuellement le tour d’Occitanie. L’objectif est de sensibiliser les adolescents à la programmation informatique et susciter des vocations.

© Coding Club – 2019

Depuis 3 semaines, des étudiants toulousains parcourent l’Occitanie pour faire découvrir la programmation informatique aux collégiens et aux lycéens. Des ateliers ludiques qui se font à bord d’un Combi Volkswagen aménagé pour l’occasion.

Ce roadtrip pédagogique est organisé par l’association « Coding Club » basée à l’école informatique Epitech à Toulouse. Cette structure étudiante a pour but de familiariser le grand public avec le code.

L’objectif est de susciter des vocations professionnelles.

En effet, l’informatique et le numérique sont des secteurs très prisés. En Occitanie, 2000 postes sont à pourvoir. On prévoit également 670.000 postes d’ici 2022 selon France Stratégie.

Le combi des Toulousains fera étape ce mercredi 6 février à Cahors et le 12 février devant le conseil Régional à Toulouse.

Julien Leroy

En Occitanie, la startup Lunchr lève 30 millions d’euros

© Lunchr

Basée à Montpellier, Lunchr annonce, ce mardi 5 février, une levée de fonds de 30 millions d’euros. Seulement 8 mois après un premier tour de table de 11 millions d’euros.

Index Ventures est le principal participant de cette nouvelle levée de capital, accompagné par les investisseurs Daphni et Idinvest et Kima Ventures (le fonds de Xavier Niel)

Ce montant va aider Lunchr à se développer sur le nouveau marché national du titre-restaurant dématérialisé. La société commercialise notamment une carte Mastercard remplaçant le célèbre titres-déjeuner en papier. 

Depuis un an, la startup a connu une croissance rapide. Elle vise désormais 200.000 utilisateurs et plus 400 millions d’euros de volume d’affaires d’ici la fin de cette année. Elle compte également 60 salariés dans ses bureaux de Montpellier et de Paris.

Julien Leroy (avec l’AFP)

04 Fév

Changement de nom (obligatoire) pour la start-up toulousaine CityMeo

Avoir un nom imprononçable sur le marché international. C’est ce qui arrive à la startup toulousaine CityMeo. Face à son déploiement dans 32 pays, l’entreprise change de nom pour devenir Cenareo

© cenerao

« Le nom de CityMeo a été choisi dans notre garage mais aujourd’hui c’est devenu un poids (..). Il est imprononçable en anglais » avoue David Keribin, le CEO de la jeune pousse. Un frein pour l’entreprise qui revendique 8000 écrans équipés dans 32 pays.

C’est pourquoi, la startup de l’IoT de Labège près de Toulouse, a décidé de changer pour devenir « Cenareo« .

« Nous avons voulu jouer avec le nom de Cenareo (prononcé Scénario), qui fait référence à la mise en scène pour appuyer nos objectifs : affirmer notre développement international et se positionner en acteur qui donne vie aux histoires de nos clients » enchaîne Valérie Besnard, directrice de la communication.

La nouvelle identité sera dévoilée officiellement ce mardi 5 février lors du salon ISE à Amsterdam. Il s’agit du plus grand salon mondial de l’audiovisuel et des systèmes intégrés.

Née en 2012 à l’IoT de Labège, Cenareo (ex-CityMeo) veut révolutionner l’affichage des écrans dans les magasins et les entreprises. Elle a conçu un boitier qui permet de créer, gérer et diffuser des contenus sur des écrans physiques, depuis un ordinateur, tablette ou smartphone. Une offre qui s’adresse à la fois aux régies publicitaires, aux réseaux de point de vente et à la communication internet des grands groupes.

Après une levée de fonds de 2,5 millions d’euros en janvier 2018, la société compte 32 salariés, 8000 écrans déployés dans 32 pays et des gros clients tels que Leclerc, Elior et Veolia.

Julien Leroy

29 Jan

Chap’nGo, l’application pour partager les bonnes adresses entre… vrais amis !

Imaginez un « Tripadvisor » personnel alimenter par vos amis. C’est le concept de l’application « Chap’nGo ». Née à Toulouse, elle permet de partager, avec vos proches, toutes vos bonnes adresses de restaurants, de bars, d’expositions ou de boutiques. 

© France 3 Toulouse

Chap’nGo est un réseau social personnel à mi chemin entre Tripadvisor et Facebook.

Il permet de partager les bonnes adresses…. uniquement à ses proches : du restaurant à la boutique en passant par le bar ou l’exposition culturelle à ne pas rater. Le concept est d’avoir des recommandations écrits par vos amis. Cela permet d’éviter les avis achetés ou bidonnés.

D’autant plus que 35 % des avis postés sur internet sont trafiqués selon la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes). Pourtant, les Français sont champions des avis sur internet. Plus d’un million de recommandations sur les commerces locaux sont postés chaque année et 88% des internautes se disent influencés par ces recommandations.

Ce partage de bons plans entre vrais amis a déjà séduit plus de 5000 utilisateurs en l’espace d’un an. Entièrement gratuit, Chap’nGo aimerait étendre son offre aux professionnels de santé, aux avocats et aux banques.

Créée en 2018 à Toulouse par Olivier de Guyenro, la startup est hébergée chez At Home. Avec 4 salariés, elle prépare également une seconde levé de fonds de 750.000 euros.

Découvrez Chap’nGo avec le reportage de Julie Valin et Thierry Villeger

Julien Leroy

28 Jan

Deux vendeurs de Montauban font le buzz en reprenant un titre de M

A Montauban, deux vendeurs mélomanes ont repris l’un des derniers titres de le chanteur « M ». La vidéo cartonne sur le web et a séduit…Mathieu Chedid.

Deux vendeurs d’une grande enseigne culturelle de Montauban (Tarn-et-Garonne) se sont amusés à reprendre « Machistador », l’un des titres du dernier album de M.

Publiée sur Facebook ce samedi 26 janvier, la vidéo cartonne sur le web. Surtout depuis que l’auteur de la chanson a partagé la reprise avec le commentaire « Mieux que dans mes rêves les plus fous !« . 

En 48 heures, la reprise totalise plus de 115.000 vues.

Certes, la reprise offre un formidable coup de pub à Mathieu Chedid. Cependant, les deux vendeurs mélomanes ne sont pas à leur premier coup d’essai.

Depuis plusieurs années, Lionel et Florian s’amusent à chanter dans les allées de leur magasin. Baptisée « La Rache », ce duo ont déjà fait plusieurs reprises comme en témoignent les vidéos postées sur la page Facebook de Cultura de Montauban.

 Julien Leroy

Albi : créer un jeu vidéo en 48 heures

Créer un jeu vidéo en 48 heures. C’est le défi du Global Game Jam qui a réuni plus de 40.000 gamers à travers le monde, ce samedi 26 et dimanche 27 janvier. A Albi, 80 passionnés se sont prêtés au jeu. Reportage.

© France 3 Tarn

Depuis 10 ans, Le Global Game Jam (ou GGJ) est un challenge mondial qui consiste à créer un jeu vidéo en 48 heures à partir d’un thème imposé. Il s’agit du plan hackathon de gameurs au monde. 

L’édition 2019 s’est déroulé ce week-end, les 26 et 27 janvier. 40.000 passionnés et professionnels de 108 pays étaient derrières leurs écrans. Cette année, le thème était « what’s home mean to you » (« Que signifie la maison pour vous ? »). 

A Albi, 80 gameurs se sont prêtés au jeu.

Une de nos équipes de France 3 Tarn (Saloua Taourda et Véronique Galy) a pu suivre ce défi :

Julien Leroy

24 Jan

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Depuis 48 heures, le média américain LightReading affirme que Sigfox a fermé ses bureaux de Boston et de San Francisco. La direction de la startup de Labège dément mais confirme le départ du président de sa filière US.

© 2014 Dan Taylor

Sigfox a-t-il fermé ses bureaux aux Etats-Unis ?

Ce 22 janvier, le média américain LightReading publie un article affirmant que Sigfox vient de fermer ses bureaux de Boston et de San Francisco. L’annonce est alors reprise sur quelques sites spécialisés et sur les réseaux sociaux.

Contacté ce matin, Sigfox dément. Les bureaux n’ont pas fermés. Ils ont simplement… « déménagés » affirme la direction. « A la demande des salariés » poursuit-elle. Les employés (impossible de connaître le nombre exact) ont ainsi intégré des espaces de co-working à Boston et à San Franscico.

Le bureau de Dallas n’est pas impacté par ce changement.

Le président US de Sigfox est-il sur le départ ? 

Nos confrères de LightReading assure également que le président de la filiale américaine de Sigfox, Christian Olivier, est sur le départ. Seulement 1 an après sa nomination.

L’information a été confirmée par la société toulousaine. « Christian Olivier est sur le départ en raison d’un problème de disponibilité (..). Nous avons besoin de quelqu’un à temps plein » assure les responsables du premier réseau mondial des objets connectés.

Pour lui succéder, Carlos Beato va assurer l’intérim. Il est actuellement vice-président de Sifgox en Amérique du sud.

Sigfox est-il en difficulté aux Etats-Unis ? 

Nullement affirme la société toulousaine. Le déploiement aux Etats-Unis se poursuit. « A l’heure actuelle, 24 métropoles, soit 30 % du pays, sont couvertes par le réseau de Sigfox« .. « et des recrutements sont prévus en 2019« .  Depuis son arrivée en septembre 2015, le marché américain semble rester une priorité pour Sigfox.

La start-up basée à Labège près de Toulouse, créée un réseau mondial des objets connectés en bas débit. Une première mondiale. Grâce à sa technologie, les entreprises peuvent ainsi collecter et exploiter des millions de données jusque-là inaccessibles ou coûteuses.

Julien Leroy

22 Jan

La plus grande salle de jeux de réalité virtuelle du Sud-Ouest vient d’ouvrir à Toulouse

Les salles de jeux de réalité virtuelle se multiplient en Occitanie. Une douzaine est apparue ces trois dernières années. L’une des plus grandes de France vient d’ouvrir à Toulouse.

© France 3 Toulouse

Depuis 3 ans, les salles de jeux de réalité virtuelle se multiplient en France et en Occitanie. D’ailleurs, le premier établissement français a ouvert ses portes à Toulouse, en février 2016.

Depuis, une douzaine de salles ont fleuri dans la région. De Toulouse à Montpellier en passant par Perpignan, Rodez, Béziers et Montauban.

Le plus gros contingent se trouve dans la ville rose avec 4 salles de VR dont « Total Immersion« .

Inaugurée en novembre 2018 dans le quartier Purpan, il s’agit de la plus grande salle du Sud-Ouest avec un espace de 300 m².

Mais sa particularité réside dans son équipement dernière génération. La salle propose 12 machines « VR Kat Walk ».

Muni d’un casque de réalité virtuelle et retenu par un harnais, l’expérience est bluffante. Le joueur peut courir, se baisser et tourner à 360 degrés. Le ressenti est proche de celui d’un manège à sensation forte.

Les deux gérants de cette salle unique ont investi près de 180.000 euros dans cette technologie chinoise.

Pour se prendre pour un agent infiltré en mission ou tuer des zombies en plein désert, comptez 45 euros de l’heure. L’expérience de la réalité virtuelle est accessible à partir de 13 ans.

D’ici là, immergez-vous dans cette salle avec le reportage de Julie Valin et Clara Delanoy :

Julien Leroy

Musique : 3 ans après leur buzz, retour des Toulousains de « In the Stairs »

Exclusivité. Après avoir fait craqué les internautes en 2015 avec leurs reprises musicales, Samuel Atchouel et sa sœur Lucille reviennent sur le devant la scène. Ce duo de Toulousains prépare son premier titre. De quoi faire fondre (une nouvelle fois) Lady Gaga ?

© Samuel et Lucille du groupe « In The Stairs »

Entre 2013 et 2015, Samuel Atchouel et sa sœur Lucille ont fait le buzz sur YouTube. Baptisé « In the Stairs », le duo d’adolescents s’amusait à réaliser des reprises musicales de tubes planétaires de Madona, Katy Perry, Pink ou encore Lady Gaga

Rapidement, leurs vidéos tournées dans les escaliers (d’où le nom du groupe) de leur maison familiale, cartonnent sur le web. Un succès virtuel qui séduit également les stars. Belinda Carlisle, Cher et… Lady Gaga les félicitent en personne. Suivra ensuite un emballement médiatique. Les jeunes Toulousains multiplient les plateaux TV et les interviews à la presse.

Et puis soudainement en 2015, fin de l’aventure. Les deux jeunes abandonnent leur chaîne YouTube pour préparer leur carrière d’artiste.

Aujourd’hui, ils sont (enfin) de retour après 3 ans de silence.

Agés respectivement de 22 et 19 ans, Lucille et Samuel ont publié ce 18 janvier, un nouveau message sur Facebook.

« Nous préparons un premier titre qui va sortir dans les prochains mois » nous avoue Lucille. Un album pourrait suivre si le succès revient.

En attendant, le frère et la sœur travaillent avec leur maison de disque. Un contrat d’artiste a été signé récemment avec « My Way Management / Valéry Zeitoun Productions »

En attendant d’écouter leur propre création, (re)découvrez leurs covers sur leur chaîne YouTube : cliquez ici 

Julien Leroy

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