29 Juin

Des Gersois lancent « Ecocar’s », le Airbnb des garagistes

Découverte France 3 Midi-Pyrénées. Deux Gersois lancent EcoCar’s, le « Airbnb » des garagistes qui permet aux particuliers de louer leur lieu de travail avec ponts élévateurs et outillages professionnels. Plusieurs garages de Midi-Pyrénées ont déjà rejoint la plateforme. Un concept unique en France.

© EcoCar's Service France

© EcoCar’s Service France

EcoCar’s « consiste à mettre en relation, via une plateforme WEB, des particuliers et des garages adhérents qui proposent leurs heures creuses pour la location de lieux de travail avec ponts élévateurs et outillages professionnels appartenant aux dits garagistes adhérents » explique Jérôme Dufils, l’un des deux fondateurs.

Le service est destiné « à la petite réparation et entretien des véhicules » précise-t-il. Le concept est unique en France.

Pour le moment, la plateforme EcoCar’s compte 6 garagistes adhérents en Haute-Garonne et dans le Gers. Plus « un dans l’Yonne« . A terme, les deux fondateurs veulent étendre leur réseau dans toute la France. Nous « avons déjà des contacts dans la Marne » détaille Jérôme Dufils. 

Basés à L’Isle Arné dans le Gers, Jérôme Dufils et Stéphanie Quittelier ont eu l’idée d’EcoCar’s en constatant que « les garagistes avaient beaucoup d’heures creuses dans la journée« . Parallèlement, ces professionnels indépendants connaissent une baisse du chiffre d’affaires depuis quelques années. EcoCar’s veut ainsi ramener des clients. « C’est +15 % de bénéfice » estime Jérôme Dufils. 

Côté particuliers, les tarifs horaires de location peuvent aller de 25 € pour la location d’un pont élévateur à 35 € avec l’accompagnement d’un coach. Chaque garagiste peut ensuite proposer des options supplémentaires de self-garage.  

> Pour tester Ecocar’s :www.ecocar-s.fr

> Reportage de France 3 Midi-Pyrénées (Sandrine Mörch & Denis Hemardinquer ) : 

Julien Leroy

23 Juin

IoT : La startup toulousaine Sigfox et e.l.m. leblanc lancent un réseau de chaudières connectées

100 000 chaudières en France vont être connectées au réseau mondial du toulousain Sigfox. La start-up vient de signer un partenariat avec « e.l.m. leblanc », le leader français des solutions de chauffage. Une nouvelle étape dans le secteur des objets connectés.

© MaxPPP

© MaxPPP

La start-up toulousaine Sigfox annonce, ce jeudi 23 juin, un nouveau partenariat avec « e.l.m. leblanc », l’un des acteurs majeurs des solutions de chauffage en France. Objectif : connecter 100 000 chaudières au niveau national au réseau bas débit de Sigfox dédié aux objets connectés. 

Ces chaudières connectées « permettront au constructeur français de proposer à ses clients une nouvelle offre de services basés sur le pilotage à distance des installations, le diagnostic en ligne et la maintenance prédictive » précise Sigfox dans un communiqué de presse.

« Initiée il y a quelques années, l’offre de chaudières connectées avait été mis en suspens car la connectivité haut débit était trop coûteuse pour cette application ne nécessitant le transfert que de très petites données. L’offre de Sigfox (..) a permis de relancer le projet et permis aux chaudières intelligentes de voir le jour » poursuit la start-up toulousaine.

Ce réseau de chaudières connectés représente 20% du parc national « e.l.m. leblanc » qui gère au total 2 millions d’appareils. 

Rien ne semble arrêté Sigfox après les derniers partenariats avec SFR et Microsfot signés en avril 2016. La start-up basée à Labège près de Toulouse, est en train de créer un réseau mondial des objets connectés. Une première mondiale. Sigfox est déjà présent dans 20 pays et enregistre plus de 7 millions d’objet connectés. Une success stories française qui a permis à Sigfox d’être parmi les 50 licornes européennes, nom donné aux entreprises qui incarnent la réussite de la nouvelle économie.

Julien Leroy

20 Juin

Kunzite, un observatoire web pour (re)découvrir la culture à Toulouse

Démocratiser la culture toulousaine. C’est l’objectif de Kunzite, un webzine pour donner une image plus accessible de la culture à Toulouse. Créé par deux jeunes toulousaines en mars 2015, le webzine passe aujourd’hui à la vitesse supérieure en lançant une campagne de communication et une opération de crowfounding. A découvrir immédiatement.

© kunzite

© kunzite

Découvrir la culture toulousain et la rendre, surtout, plus accessible pour le grand public. C’est le créneau de Kunzite, un webzine fondé par deux jeunes toulousaines : Roxane Chauvet (25 ans), médiatrice au musée des Abattoirs de Toulouse et Aurore Vieille (28 ans), chargée d’étude en ingénierie culturelle pour la ville.

Lorsque les deux jeunes femmes arrivent à Toulouse en 2014 : « nous avons découvert une ville rose culturellement intense mais surprises que notre entourage, des jeunes gens de 20-30 ans, ne sachent majoritairement pas ce qui s’y passe, ni même ne connaissent les institutions de la culture toulousaine » me racontent Roxane et Aurore. C’est ainsi qu’elles lancent Kunzite en mars 2015 afin « de démocratiser la culture toulousaine« .

Le site web se décline sous forme de courtes vidéos de deux minutes. « Nous allons sur le terrain pour rapporter : reportages de spectacles, chroniques d’expositions, articles et portraits musicaux » expliquent les deux jeunes passionnées. « Les choix éditoriaux sont portés par le désir de faire partager nos expériences culturelles, nos coups de cœur et d’apporter un certain éclairage sur les événements et manifestations artistiques de la ville Rose » complètent-elles. 

L’offre est considérable. De nombreux lieux culturels de la ville sont déjà passés sous leur objectif : musée des Augustins, musée des Abattoirs, les Grands Interprètes, le Metronum, les Siestes Électroniques…

Une campagne de crowfounding pour les soutenir

Totalement gratuit et  sans but commercial, Kunzite a également besoin des internautes pour continuer à grandir. Une campagne de financement participatif a été lancé jusqu’au 1er juillet 2016 sur la plateforme Kiss Kiss Bank Bank. A ce jour, 1220 euros ont été récoltés. Un budget nécessaire pour acheter un matériel plus professionnel.

Pour le moment, nous réalisons nos vidéos avec « deux appareils réflexes pas très frais, une camera embarquée trouvée sur la plage et d’un micro cravate relié au smartphone » précisent les deux réalisatrices en herbe qui font tout ce travail sur leur temps libre.  

A terme, elles souhaitent devenir « créer un répertoire des acteurs de la culture toulousaine pour qu’un jour, peut être, on se dise « tiens, je ne suis jamais allé au Lido. Allons voir sur Kunzite si ça peut me plaire » espèrent-elles.

Une belle initiative à découvrir immédiatement : http://kunzitetoulouse.wix.com/kunzitetoulouse 

Julien Leroy

06 Juin

Fintech : la start-up toulousaine Payname devient Morning et lance sa carte bancaire

La start-up toulousaine Payname passe à la vitesse supérieure. Née en 2013, l’un des leaders français de la Fintech a annoncé, lors de l’inauguration de son nouveau siège ce vendredi, le lancement de la première néo-banque de Toulouse.

Le nouveau siège de Payname © Morning

Le nouveau siège de Payname © Morning

Une carte bancaire 100% toulousaine

Ce vendredi 3 juin, la start-up toulousaine Payname a inauguré son nouveau siège à Saint-Elix-le-Château, à 40 km au sud de Toulouse. L’occasion rêvée pour annoncer sa nouvelle stratégie et son nouveau nom. Payname devient Morning et s’apprête à lancer la première néo-banque indépendante de Midi-Pyrénées. 

Depuis 3 ans, Payname est une plateforme en ligne qui permet de sécuriser les paiements entre particuliers (cagnotte, remboursement, service à la personne, loyer, achats d’occasion,…). Elle assure ainsi les transactions, édite la quittance de loyer ou réalise encore la déclaration à l’Ursaaf.

D’ici quelques mois, la start-up toulousaine deviendra une nouvelle banque en ligne indépendante des agences bancaires traditionnelles. Morming « offrira les usages habituels d’un compte de paiement (RIB, prélèvement, virement) en plus des usages collaboratifs » explique Eric Charpentier, fondateur de Payname. Le service est destiné à la fois au particulier et au professionnel. La mise en service est prévue pour octobre 2016. 

Ce compte bancaire sera accompagné d’une carte bancaire MasterCard. Elle sera entièrement gratuite et pilotée depuis une application mobile. Nous aurons l’occasion de revenir sur ce nouveau service numérique au moment de son lancement.

Morming offrira les usages habituels d’un compte de paiement (RIB, prélèvement, virement) en plus des usages collaboratifs — Eric Charpentier, fondateur de Payname.

Morning (ex-Payname) veut ainsi devenir la première banque collaborative de France. Une stratégie qui a connu un départ officiel en juillet 2015 lorsque Payname a obtenu l’agrément d’établissement bancaire. Deux mois plus tard, la jeune pousse de la Fintech française boucle une levée de fonds de 5 millions d’euros avec plusieurs partenaires dont la MAIF. Une nouvelle levée de fonds de 10 à 15 millions est en cours de négociation. Le lancement de sa néo-banque en octobre 2016 est la prochaine étape.

© La Mêlée Numerique

© La Mêlée Numerique

Un siège connecté au milieu des champs

Pour marquer ce changement de dimension, la start-up toulousaine avait mis les petits plats dans les grands ce vendredi 3 juin. Devant 400 personnes, elle a inauguré son nouveau siège à Saint-Elix-le-Château, à 40 km au sud de Toulouse et à 30 de Muret.

Le bâtiment de 600 m², baptisé « Toaster » a été construit au milieu des champs. Il doit permettre, avant tout, d’accueillir les prochaines recrues. Avec 40 salariés à ce jour, Morning prévoit d’embaucher 60 personnes supplémentaires d’ici fin 2017. 

En attendant, ce siège connecté veut offrir « un confort de travail optimal » précise la start-up. Mais souhaite également développer une nouvelle vie d’entreprise. « Nous inventons la vie autour du Toaster en imaginant des solutions originales de mobilité, d’hébergement collectif et de services quotidiens. Par exemple, les Citadins de l’équipe auront à leur disposition des voitures éclectique pour venir » explique Marianne Prigaux, Happiness Driver en charge du bonheur au travail. L’aventure Morning est lancée !

Julien Leroy

17 Mai

Tour France Digital 2016 : L’application toulousaine SmartHeal en lice pour le championnat de France de la meilleure start-up numérique

L’’association d’entrepreneurs et d’investisseurs du numérique, France Digital, organise actuellement son tour de France pour sélectionner la meilleure start-up du moment. 60 jeunes pousses participent dont 3 toulousains : Skale, SmartMe Studio SAS et SmartHeal. 5 demi-finales sont prévues en région avant la grande finale à Paris, le 30 juin. SmartHeal défend ses chances ce mardi 17 mai. 

© France Digitale

© France Digitale

Le Tour de France Digital est un concours national qui récompense la meilleure start-up dans le secteur du numérique. A l’arrivée, le vainqueur de cette 2e édition repartira avec 1,5 million d’euros, dont 500.000 sous la forme d’un prêt accordé par bpifrance. Une levée de fonds qui permettra au champion de concrétiser son innovation.

Ce concours est organisé depuis 2 ans par France Digital, une association d’entrepreneurs et d’investisseurs du numérique. L’objectif est de « de créer une France qui est fertile pour la croissance des startups et de faire émerger les champions numériques de demain » explique France Digital. 

60 demi-finalistes dont 3 toulousains

Après avoir examiné des dizaines de candidatures, les organisateurs ont sélectionnés 60 start-up à travers la France. « Nous recherchons des start-up de moins de 5 ans dont le chiffre d’affaires est inférieur à 250.000 euros, mais dont l’ambition est internationale », explique Emanuele Levi, membre du conseil d’administration de France Digitale.

Parmi les nominés se trouvent 3 sociétés toulousaines : SkaleSmartHeal et SmartMe Studio SAS.

Skale est une start-up toulousaine créée par deux anciens salariés de Sigfox : Cédric Artigue et Marc Vertes. Ils proposent une « plateforme en ligne de traitement de données pour le Big Data » nous explique Cedric Artigue. « Concrètement il s’agit d’une solution logicielle de calcul distribué permettant aux entreprises de traiter efficacement et très rapidement de larges volumes de données afin de rendre possible l’émergence de nouvelles applications et d’améliorer le pilotage stratégique de leur business » poursuit-il.

Quant à SmartMe Studio, la jeune pousse a été fondée par Alain Extramiana. Son équipe conçoit des applications de gestion de documents et de données pour « aider les préparateurs industriels, AET, agents Lean ou encore les ergonomes dans leur activité d’observation atelier et retranscription » explique-t-il sur son site internet. 

SmartHeal est également une startup Toulousaine. Elle « gère l’ensemble du processus de réservation de votre voyage médical à l’étranger courte durée ou longue durée » peut-on lire sur le site web. « Notre vocation est connecter les patients internationaux aux meilleurs soins au monde en démarrant de la France » précise le fondateur David Servais. 

Le dernier candidat toulousain, SmartHeal, passe devant le jury d’Aix-en-Provence, ce mardi 17 mai

Le Tour de France Digital fait étape dans 5 villes de province : Montpellier (le 6 avril), Rennes (le 22 avril), Grenoble (le 4 mai), Aix-en-Provence (le 17 mai) et Lille (le 1er juin). A l’issue de ce tour de France, 10 finalistes seront retenus pour la grande finale le 30 juin à Paris. 

Skale et SmartMe Studio SAS ont déjà défendus leur leur chance lors de la première demi-finale à Montpellier le 6 avril dernier. C’est désormais au tour de SmartHeal de saisir sa chance lors de l’étape d’Aix-en-Provence, le 17 mai prochain. Face au dernier toulousain, 10 autres concurrents présenteront également leur projet devant un jury composé de professionnels du numérique et de la finance.

Julien Leroy

13 Mai

Changement de dimension pour La Mêlée numérique 2016, le plus grand salon dédié au numerique en région

Changement de cadre et de date pour la Mêlée numérique à Labège. L’édition 2016 se déroulera du 25 septembre au 2 octobre prochain au cœur du nouveau festival de l’innovation de Toulouse : « Humans In Tech » mise en place par La French Tech Toulouse.

© La Mêlée Numérique

© La Mêlée Numérique

Après une décennie au Diagora de Labège, le salon de  la Mêlée numérique change de dimension. L’un des plus grands salon du sud-ouest dédié au numérique n’aura plus lieu au mois de juin sur 3 jours. La 16e édition va s’étendre sur une semaine, du 25 septembre au 2 octobre 2016 dans le cadre du premier festival de l’innovation de Toulouse : « Humans In Tech ». 

Mise en place par La French Tech Toulouse et Toulouse Métropole, « Humans In Tech » a pour objectif d’être le nouveau grand rendez-vous des professionnels du numérique. 

Ce nouveau cadre bouscule également les habitudes. « La Mêlée numérique 2016 se déroulera sur plusieurs lieux » précise Marie Ville, chargée de communication de l’événement. La prochaine édition se déroulera ainsi au Quai des Savoirs, à la Cantine de Toulouse mais aussi sur les allées Jules Guesdes. « Un village de start-up y sera installé avec des stands et des animations » explique-t-elle.

Au programme, la Mêlée numérique 2016 développera 3 grandes thématiques : Life, Business et City. Des ateliers, des conférences, des stands et des espaces partenaires rythmeront ces 8 jours d’innovation numérique. Le programme définitive sera dévoilé d’ici quelques semaines.

 Julien Leroy

11 Mai

« Salsa y Color », le plus important site web français dédié à la danse Latino, est né à Toulouse et Montpellier

Exclusivité. Le principal site web dédié à la danse et la culture Latino en France est né entre Montpellier et Toulouse, à l’initiative de 4 trentenaires, dont un Toulousain. Les passionnés de salsa, bachata et kizomba y trouveront une multitude d’informations sur les soirées, les cours, les écoles et les festivals dans leur région ou dans leur département.

© MaxPPP

© MaxPPP

Un site web unique en France

Salsa y Color, c’est un site web d’information dédié entièrement à la danse et à la culture Latino en France. Lancée par 4 amoureux de la salsa dont un toulousain, la plateforme va à la fois ravir les passionnés et transmettre aux curieux le goût de cette danse latine.

En effet, ce site web unique, né entre Montpellier et Toulouse, est une mine d’information. La plupart des soirées et des festivals de salsa, bachata et kizombade en France y sont recensés. Chaque événement est classé par région et par département accessible depuis une carte interactive. Sur le même principe, « Salsa y Color » propose un annuaire des écoles de danse latino et les cours d’initiation dans votre ville.

« On a réalisé le site web que l’on aurait aimé avoir »  Medhi Moussa, l’un des concepteurs

Et si vous avez immédiatement envie de danser devant votre PC, le site offre des playlists de salsa et autres musiques latines.

Bref, le site idéal pour les amateurs mais aussi pour les professeurs, les DJs, les danseurs expérimentés. Salsa y color s’adresse à la fois aux professionnels et aux amateurs. D’ailleurs, l’objectif est de créer des échanges entre eux.

4 passionnés dont un toulousain

« On a réalisé le site web que l’on aurait aimé avoir » raconte Medhi Moussa, l’un des concepteurs. Ce montpelliérain, assidu des pistes de danse depuis une quinzaine d’années, s’est lancé dans l’aventure, en avril 2015, avec 3 autres amis : Antoine Rebora, un DJ « qui s’occupe de la partie artistique« , Ahmed Adouch et son frère toulousain Adil Adouch. « Le seul qui ne danse pas » s’amuse Medhi Moussa. .Adil Adouch « se charge du calendrier des événements et des relations avec les écoles et les autres professionnels » précise-t-il. Un vrai travail de fourmi. 

Le site est entièrement gratuit et le quatuor le gère sur leur temps de loisirs. « Nous sommes une association loi 1901 » précise Medhi Moussa. Mais pour financer le coût de gestion, « nous avons développé une branche communication et événementielle« . Salsa y Color propose ainsi d’organiser des soirées notamment à Toulouse et Montpellier. De quoi rendre les soirées estivales caliente


>>> Site Salsa y Color :
www.salsaycolor.com

Julien Leroy (avec Morgane Bezes)

10 Mai

IoT : Le premier poteau électrique connecté de France est testé en Ariège

© ERDF

© ERDF

ERDF et la start-up SiConsult, basée à Labège, ont testé ce mardi 3 mai en Ariège, des capteurs connectés type Internet des Objet sur des poteaux électriques. « C’est un grande première en France » a-t-on appris auprès du gestionnaire du réseau de distribution d’électricité en France. 

L’objectif est de réagir encore plus rapidement en cas de tempête en localisant et en évaluant les dégâts. Le capteur IoT permet ainsi de géolocaliser immédiatement le poteau ou la ligne a réparer.

C’est ainsi que des tests ont été menés sur une portion de réseau isolée. « Les techniciens ont fait bouger les poteaux, chuter des branches d’arbres sur les câbles, sectionné un câble en plein milieu et, pour finir, ont fait tomber entièrement un poteau » explique ERDF.

L’installation a été effectuée par la start-up SiConsult, basée à Labège. Cette jeune pousse est spécialisée dans les TIC et les objets connectés. En 2015, elle a remporté le deuxième prix du premier concours innovation d’ERDF à destination des start’ups et PME de France.

Julien Leroy

 

03 Mai

Retour à Toulouse d’EmTech, la plus importante conférence internationale sur les technologies du futur

Bonne nouvelle pour Toulouse et les acteurs du numérique ! La conférence Emtech revient cette année en France et sera de nouveau organisée dans la ville rose. C’est l’un des plus grands rendez-vous international sur les technologies émergentes. Rendez-vous les 6 et 7 octobre prochain. 

© EmTech - Toulouse - Décembre 2015

© EmTech – Toulouse – Décembre 2015

La deuxième édition du congrès EmTech France se déroulera les 6 et 7 octobre 2016 à Toulouse. 

EmTech est considéré comme la plus importante conférence mondiale sur les technologies du futur. Durant deux jours, des experts du monde entier « seront au rendez-vous pour présenter, débattre et découvrir les dernières technologies en matière de hightech : réalité virtuelle, intelligence artificielle, biotechnologie et économie collaborative » explique le communiqué de presse.

Le choix de Toulouse a été annoncé, il y a quelques jours, par Kathleen Kennedy, présidente du magazine de technologie MIT Technology Review,  lors de la cérémonie de remise des prix des Innovateurs de moins de 35 ans à Paris.

EmTech est organisé par MIT Technology Review, le plus ancien magazine de technologie du monde publié par le prestigieux Massachusetts Institute of Technology (MIT).

En décembre 2015, Toulouse avait déjà accueillie Emtech. Un événement qui avait été une grande première en France et en Europe. Pour 2016, la ville rose a su convaincre, une nouvelle fois, les organisateurs.

 

>>> Site d’EmTech France 2016  :www.emtechfrance.com

 

Julien Leroy

02 Mai

Innovation : Toulouse à la pointe de la réalité virtuelle

La réalité virtuelle devient de plus en plus réelle à Toulouse. Plusieurs startups toulousaines mises aujourd’hui sur cette technologie du futur. Exemples avec l’agence Aestetype et le bar virtuel Avalon.

© France 3 Midi-Pyrénées

© France 3 Midi-Pyrénées

Des toulousains créateurs de monde virtuel

L’agence toulousaine Aestetype est spécialisée dans la création numérique et la communication visuelle. L’équipe de designers a notamment crée une plateforme virtuelle baptisée : MySocialGalaxy. 

« Le principe fonctionne avec un masque de réalité virtuelle et consiste à ramener dans le réel ce qui est invisible, le virtuel, les tweets » explique Olivier Bachelet, chef de projet chez Aesteype. La personne est ainsi immergée dans une salle virtuelle où s’affichent des contenus médias provenant de Facebook, Twitter, Instagram,… Avec un simple regard, il est possible de les lire ou de les visionner. 

MySocialGalaxy est un concept unique en France. L’invention toulousaine a déjà séduit Google dans le cadre de son concours DevArt et récemment Twitter France. Ce dernier a aidé financièrement la startup toulousaine avant de la convier au gala annuel de Paris en décembre 2015. Une belle reconnaissance pour cette équipe de 6 créatifs. 

© France 3 Midi-Pyrénées

L’unique bar tapas dédié à la réalité virtuelle ouvre à Toulouse

Autre PME toulousaine à la pointe de la réalité virtuelle : Avalon. Ouvert depuis fin février 2016, il s’agit du premier bar d’Europe dédié à la réalité virtuelle. Entre deux tapas, vous pouvez aller jouer dans une cave voûtée du 16e siècle. Muni d’un pistolet et d’un casque de réalité virtuelle sans fil, le joueur est immergé dans un monde artificiel en 3D où vous devez abattre des dizaines de zombies.    

Notre reportage « Innov’actions : la réalité virtuelle » :

Par les journalistes Stéphane Compan et Thierry Villeger (France 3 Midi-Pyrénées) – 19 avril 2016

Julien Leroy