12 Fév

50ème FIBD d’Angoulême : Les ganstères d’Angoulême, de Bob Garcia et Philippe Chapelle

Présentation de l’éditeur :

Valentin est né avec une bonne bouille toute ronde et une houpette sur la tête. Alors, toute la famille l’appelle Tintin ! Et depuis qu’il a découvert les bandes dessinées de papa, il invente des petites parodies avec son héros préféré…

Dans ce récit, il rencontre les ganstères d’Angoulême et une série de personnages… entre sa réalité  et la fiction hergéenne…

Notre avis :

Comme le précise l’éditeur (dont le nom lui-même, éditions paradisiaques, ne prête guère à confusion), ce petit récit est une parodie. Le Petit Tintin ne raconte pas la jeunesse du héros de Hergé, mais bien celle d’un personnage nommé Valentin (un proche de l’auteur). Le Petit Tintin est annoncé comme « la parodie des tout-petits, avec plein de clins d’oeil aux tout-grands ». Et c’est bien le cas. Les plus petits (dès 3 ans) vont rire des péripéties de ce petit garçon qui s’identifie à son héros de bande dessinée favori, tandis que les adultes s’amuseront de retrouver des personnages, lieux et événements bien réels suggérés par dans le livre. Cet univers unique et original constitue est un véritable trait d’union entre le FIBD d’Angoulême et le Circuit des Remparts d’Angoulême.

La série se poursuit, oscillant entre la réalité et la fiction, sur le mode parodique qui doit beaucoup à l’humour inoxydable de Bob Garcia, servi par les dessins facétieux de plusieurs dessinateurs (ici l’excellent Philippe Chapelle). Bob Garcia est un spécialiste de bande dessiné reconnu (auteur d’une quinzaine d’ouvrages), mais aussi un passionné de course automobile. Il prépare également « Le centenaire du Mans », dans lequel le Petit Tintin rencontre un vieux monsieur (le fameux centenaire du titre) au 24 Heures du Mans… qui fêtent le centenaire de leur création !

Une vraie réussite ! Vivement la sortie des suivants…

©Amandine Gazeau

 

 

 

26 Jan

50ème FIBD d’Angoulême… Le train au coeur de la bédé

Présentation du FIBD d’Angoulême

Du jeudi 26 au dimanche 29 janvier 2023, la SNCF accueillera les passionnés de bandes dessinées au cœur de son STUDIO (accès libre & gratuit de 10h à 19h) Place Saint Martial.

C’est là que les festivaliers pourront découvrir :

  • la sélection des bandes dessinées en compétition pour le Fauve Polar SNCF 2023 et rencontrer leurs auteurs qui s’affronteront sur la scène à l’occasion de duels inédits.
  • l’exposition originale – Toujours en train d’imaginer… – retraçant les liens entre les univers du train et de la bande dessinée co-construite avec le Festival et le commissaire d’exposition Frederico Anzalone.

La musique et le cinéma seront également au cœur de la programmation, avec des artistes invités surprises et, toujours, des bandes dessinées en lecture libre, des jeux, des animations, des cadeaux…

Enfin, attachée à la culture et désireuse de toujours accompagner les Français sur les événements majeurs des six coins du pays où ils aiment se rendre, pour cette nouvelle édition, la SNCF ouvre plus largement les portes de son univers et s’insère dans la programmation du Quartier BD-Ciné-Séries en parrainant un animé japonais, Galaxy Express 999, adaptation de l’oeuvre de Leiji Matsumoto.

RETROUVEZ L’ACTUALITÉ CULTURELLE SNCF SUR SNCF.COM/GROUPE/CULTURE/CÉLÉBRER-LA-BD ET SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX @GROUPESNCF #LESTUDIOSNCF

24 Jan

50ème FIBD d’Angoulême : 10 ans de Rue de Sèvres

10 ANS DE RUE DE SÈVRES : COMMISSAIRE Natacha Lefauconnier, SCÉNOGRAPHIE Studio Golem

Les lauréats du Concours de la BD scolaire

L’exposition des lauréats du Concours de la BD scolaire marqueront l’aboutissement des actions conduites par le Festival tout au long de l’année en milieu scolaire, en partenariat avec le ministère de l’Éducation nationale et de la jeunesse.

Toutes ces découvertes s’accompagneront de différentes formes de médiations destinées à permettre à ces visiteurs d’appréhender « à hauteur d’enfant » le propos et la qualité des œuvres présentées. Le site, entièrement piéton, offrira la possibilité d’évoluer en toute sécurité en assurant également un accès pour la dépose directe par autocar.

QUARTIER JEUNESSE

CHAIS MAGELIS – QUAI DE LA CHARENTE

DU 26 AU 29 JANVIER 2023

50ème FIBD d’Angoulême : exposition Zombillénium de Stéphane Dely

QUARTIER JEUNESSE

Le Quartier Jeunesse, un espace entièrement dédié aux enfants !

Lieu incontournable pour les familles, le Quartier Jeunesse se renouvelle et s’installe cette année dans les anciens Studios Paradis. Dans un espace privilégié de plus de 1 500 m2, parents et enfants pourront découvrir de nombreuses expositions et assister à des rencontres et animations. Le Festival et ses partenaires proposent également différents ateliers, une grande librairie, une salle de projection ainsi qu’un coin lecture destiné aux tout-petits jusqu’aux adolescents.

La Halle des découvertes

Dans un nouvel espace propice aux découvertes, petits et grands pourront découvrir l’exposition Zombillénium d’Arthur de Pins, apprendre pas à pas le chemin Du roman à la BD avec les éditions Rue de Sèvres, ou encore s’amuser avec Le journal de Mickey et apprendre à dessiner avec Nathan BD. Entre autres évènements, venez assister aux coulisses de la création d’Arthur de Pins le samedi 28 janvier ou passez au coin dédicaces pour repartir avec un souvenir !

ZOMBILLÉNIUM : COMMISSAIRE Benjamin Roure

Il comporte une couverture inédite ainsi qu’un ex libris en digigraphie numéroté et signé par l’artiste. En vente uniquement à la galerie Barbier

QUARTIER JEUNESSE

CHAIS MAGELIS – QUAI DE LA CHARENTE

DU 26 AU 29 JANVIER 2023

 

50ème FIBD d’Angoulême : les 6 voyages de Philippe Druillet

 

Présentation du site bdangouleme.com

35 ans après l’avoir décoré de son Grand Prix, le Festival célèbre Philippe Druillet et son œuvre, dans une exposition, en six voyages, qui sont autant de voies d’accès aux mondes à la fois colossaux et abyssaux de ce géant du 9e art.

Pour Philippe Druillet, il a très tôt été question d’image : à 16 ans, il devient photographe ; à 19 ans, il rencontre l’illustrateur et critique de cinéma Jean Boullet, puis s’initie au photogramme ; à 21 ans, il tombe doublement amoureux : de Nicole, sa future épouse, et du dessin. Il crée Lone Sloane, et publie ses premières aventures en 1966, sans se résoudre à la seule bande dessinée. Tour à tour, plasticien, comédien, développeur de projets cinématographiques, illustrateur de romans fantastiques et de science-fiction ou encore designer et même architecte, c’est à l’artiste dans son entièreté à qui le festival souhaite rendre hommage.

Avec son titre emprunté à son album mythique Les Six Voyages de Lone Sloane (1972), l’exposition « Les 6 voyages de Druillet » explore six facettes qui ont défini la nature à la fois unique et hybride de son imaginaire sublime. 6 voyages qui, au final, n’en forment qu’un, celui de Philippe Druillet, l’un des plus grands artistes visuels de son temps.

Le Festival a donc pensé une exposition calquée sur l’odyssée culte de son double de papier. De son enfance marquée par Gaudi, à ses influences de Lovecraft à Moorcock, en passant par ses expériences cinématographiques, le voyage se voudra total et immersif. La chapelle du lycée Guez de Balzac se transformera en écrin monumental de son œuvre à travers une projection animée de planches d’albums, qui montrera le chemin vers une apocalypse, qui est toujours, chez Philippe Druillet, le signe d’une révélation.

Le prix Druillet

Le Prix Druillet fait son apparition dans la cérémonie des Fauves 2023. Il récompense un ou une jeune auteur ayant publié moins de trois albums dans sa carrière.

Six albums sont encore en compétitions pour remporter le magnifique trophée en bronze dessiné par le Grand Prix d’Angoulême 1988.

Six albums étaient en compétition :

– Aaron – Par Ben Gijsemans – Ed. Dargaud

– Cheese – Par Zuzu – Ed. Casterman

– Comme une grande – Par Maëlle Reat – Ed. Virages graphiques

– La Falaise – Par Manon Debaye – Ed. Sarbacane

– La Promotion – Par Victor Pellet – Ed. Futuropolis

– René.e aux Bois dormants – Par Elene Usdin – Ed. Sarbacane

 

Les 6 voyages en tirage de luxe

Présentation de la galerie Barbier

Père de l’antihéros maudit Lone Sloane, cofondateur de la légendaire revue Métal Hurlant, briseur de codes et conteur chamanique, Philippe Druillet fait depuis plus d’un demi-siècle trembler les cases et les fondations de la bande dessinée à grands coups de planches chimériques et hallucinatoires qui ont transformé à jamais la science-fiction. L’exposition Les 6 Voyages de Philippe Druillet propose au visiteur – et au lecteur du présent catalogue – de parcourir son œuvre colossale où se déploie une inspiration unique, fruit de la personnalité définitivement hors normes d’un artiste majeur de l’art graphique.

 Cet album est un tirage limité à 350 exemplaires numérotés en version de luxe du catalogue de l’exposition  Les 6 voyages de Philippe Druillet, de Philippe Druillet présentée au Musée des Beaux Arts d’Angoulême du 26 janvier au 12 mars 2023, dans le cadre du 50ème Festival International de la Bande Dessinée.

160 pages imprimées en quadrichromie sur papier Munken pure 150 g,

Couverture cartonnée,

25 x 35 cm,

Il comporte une couverture inédite ainsi qu’un ex libris en digigraphie numéroté et signé par l’artiste. En vente uniquement à la galerie Barbier

 

30 Jan

Retour en Images au 45ème FIBD d’Angoulême 2018 !

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Cette année, « Lire délivre » avait un envoyé spécial exceptionnel au 45ème Festival International de Bande Dessinée d’Angoulême, en la personne de Christophe Zirnhelt lui-même, grand connaisseur et passionné de BD !

Christophe a parcouru le festival et ramené de précieuses images des expositions « Alix – Jacques Martin », Cosey », « Guibet », « Titeuf », « Sur les pas de Casanova à Venise »…

Quelques images choisies…

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13 Nov

Attention, légendes at work : Hermann et Yves H. en dédicace !

Duke, Hermann (dessins) et Yves H. (scénario)

Présentation de l’éditeur

Duke est un homme tourmenté. Shérif adjoint d’une petite bourgade, convaincu par la dimension morale de sa mission, il est aussi un tireur d’élite habitué à la violence. Quand un conflit se déclare entre mineurs et propriétaires terriens, Duke doit quitter sa neutralité. Et recourir à ce qu’il connaît le mieux et redoute le plus : ses armes.

Biographie de l’auteur

Yves H. est né sous le signe du 9e art, précisément un an après que son père Hermann a entamé la prestigieuse carrière qu’on lui connaît. Très attiré par le fabuleux métier de conteur d’histoires, le jeune Yves se tourne d’abord vers le cinéma, et dévore les oeuvres de Terry Gilliam, Woody Allen ou des frères Coen. Mais Yves H. rêve d’histoires « de genre », du genre qui exige les moyens pharaoniques d’Hollywood pour être mises en scène convenablement, une entrave inexistante en bandes dessinées. C’est donc en 1995 qu’il se lance dans les planches, avec « Le Secret des hommes-chiens », qu’il réalise seul, son père signant toutefois l’encrage. Mais loin d’être un simple « parrainage », cette collaboration va se renforcer au fil des années. S’estimant plus narrateur que dessinateur, Yves H. se tourne exclusivement vers le scénario, et écrit principalement pour Hermann, qu’il entraîne dans ses univers variés, allant de la piraterie au film noir des années 30, en passant par le mythe Dracula. Ensemble, les deux hommes parviennent à « une nouvelle osmose », trouvant une narration qui n’appartient qu’à eux, et dont Bernard Prince bénéficie désormais, fort de son grand retour sous leurs plumes conjointes.

 

Hermann est né en 1938, en Belgique. Il sort d’une enfance passée au milieu de la guerre et de l’occupation avec une envie urgente d’apprendre un métier, et une confiance toute relative en l’Homme. Après un détour par le Canada, il rentre au pays natal et se marie. Hasard de la vie, c’est son beau-frère, Philippe Vandooren, qui le mettra sur les rails en lui commandant une histoire pour une revue scoute dont il s’occupe. Suite à la parution de cette « Histoire en Able », Greg appelle le jeune dessinateur. L’auteur d’ « Achille Talon » est immédiatement frappé par le vent de renouveau qu’Hermann fait souffler sur le dessin réaliste, et entame « Bernard Prince » en sa compagnie. Suivront les aventures de « Comanche », à l’issue desquelles la notoriété d’Hermann est telle qu’il peut sereinement envisager de se lancer en solo. Il en résultera « Jeremiah », tout d’abord, et une pléthore de one-shots, au fil desquels il nous fait partager son goût pour l’aquarelle, mais surtout une certaine misanthropie. Hermann ne s’en est jamais caché : il se méfie de l’Homme, ne l’aime guère. Et toute son œuvre a pour ambition de nous plonger le nez dans notre propre noirceur. Et il est rare, et précieux, qu’une telle laideur épouse de la sorte la beauté du dessin ! En 2016, Hermann reçoit le Grand Prix d’Angoulême récompensant l’ensemble de son œuvre.