24 Jan

Sélection FIBD d’Angoulême 2018 : « Tu sais ce qu’on raconte… » de Gilles Rochier et Daniel Casanave !

Présentation de l’éditeur Warum :

Tu sais ce qu’on raconte… Il paraît que… Le fils Gabory… Vous n’êtes pas au courant ? Toute la ville ne parle que de ça. Il est revenu. Le môme qui… ? Celui-là même. Ben, il manque pas de culot ! Attends, c’est pas clair cette histoire. Mais il veut quoi ? Ah ça ! Les gendarmes le savent ? Il faut faire quelque chose !

 

Sélection FIBD d’Angoulême 2018 : « Mickey Maltèse, la balade de la souris salée », de Enna, Cavazzano et Zemolin !

Présentation de l’éditeur Glénat :

Mickey Maltese, marin écumant le Pacifique, fait les frais d’une mutinerie de son équipage qui aspire à la piraterie, plutôt qu’aux aventures honnêtes, et se retrouve attaché sur un radeau de fortune. A la dérive, en proie au soleil de plomb et au sel agressif de la mer, Mickey croise son rival Patspoutine qui le recueille à bord de son navire. D’abord captif, Mickey Maltese se retrouve rapidement au cœur d’une intrigue mêlant trafic de poudre d’or, enlèvement de la fille d’un notable marin, et rencontres avec des tribus locales pas franchement accueillantes. Grâce à son alliance avec un marin loufoque nommé Paradingo qui parle aux animaux marins et reçoit ses ordres de l’océan, Mickey va tirer les ficelles d’alliances fragiles afin de déjouer les plans du Maître des Mers, le mystérieux moine noir…

Sélection FIBD d’Angoulême 2018 : « Au travail, tome 2 », d’Olivier Josso-Hamel !

Résumé de l’éditeur L’Association

Au Travail, second du nom ? Donnant suite au jet d’encre éclairé du volume inaugural, Olivier Josso-Hamel continue son exploration autobiographique. Toujours sur papier radiologique, il inspecte la bande dessinée et les origines de sa propre pratique : après un feu orange haut en symbole et en couleur, l’auteur passe au vert, allégorie végétale pétrie d’espoir salutaire. Dans ce deuxième opus, un trait précis sert une lettre soignée afin de sonder un parcours humain et artistique construit dès l’enfance. À travers les figures de son passé, réelles ou dessinées, Olivier Josso-Hamel questionne ici la mémoire et l’absence : quand la famille devient monde du silence, un père disparu peut en cacher bien d’autres. Pourtant, racines et images subsistent, illustrées par une transmission bibliophile issue du Saint-Nazaire de l’après-guerre. Tel un pudique puzzle se dévoilant par à-coups, l’auteur remonte ses pièces manquantes au fil du temps, sans nostalgie mais en quête de sens et de vie. D’une empreinte singulière, les planches d’Au Travail témoignent au présent des perceptions de l’artiste face à l’existence comme à l’activité de création. La bande dessinée et sa part d’inconscient y sont vivement convoquées : après La Mauvaise Tête de Franquin du tome 1, ce volume 2 rend hommage à L’Île Noire de Hergé pour s’achever en un lieu idoine avec Dubout, Sempé, Reiser et Bretécher. Vaste chantier conceptuel, Au Travail nous transporte au sein de pages à double charge, où l’introspection graphique se teinte d’hypnose sensible.

Sélection FIBD d’Angoulême 2018 : « Emma G. Wildford », de Zidrou et Edith !

Présentation de l’éditeur :

Zidrou et Edith proposent un voyage dans le temps (années 1920) et dans l’espace (Angleterre et Laponie), à travers l’histoire d’Emma G. Wildford qui mêle mystère, aventure et amour. Il y a quatorze mois, son fiancé, Roald Hodges – membre de la National

Geographic Society – a embarqué à bord du Kinship en direction de la Norvège, et depuis… elle est sans nouvelles de lui. Elle questionne régulièrement les autres membres, en vain. Avant de partir, Roald a confié à Emma une mystérieuse enveloppe à n’ouvrir que dans le cas où il lui arriverait malheur. Réfutant cette éventualité, elle décide de tout quitter – sa vie, son confort, l’Angleterre – pour se rendre en Laponie.

Et en chemin, elle va peu à peu perdre ses certitudes… Plus qu’une quête à la recherche de son fiancé, Emma va vivre une véritable quête personnelle.

 

 

17 Jan

Le choix de lectures d’Aline Audran, de la librairie l’Escampette à Pau !

Le lundi 15 janvier 2018, Christophe accueillait dans la rubrique « Lire délivre » de « 9h50 le matin », l’excellent libraire Aline Audran de L’Escampette (Pau) qui nous faisait part de ses coups de coeur éclectiques et originaux :

Bonne lecture !

 

11 Jan

« Serre-moi fort », de Claire Favan : un thriller psychologique machiavélique !

Présentation de l’éditeur :

 » Serre-moi fort.  » Cela pourrait être un appel au secours désespéré. 
Du jeune Nick, d’abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa sœur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l’incertitude et l’absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l’Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité. 
Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l’enquête sur la découverte d’un effroyable charnier dans l’Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psychologique d’une rare violence… 

 » Intime, violente, déroutante, l’intrigue de Claire Favan s’enroule autour du lecteur tel un serpent. « Olivier Norek, auteur de Code 93, de Territoires et de Surtensions.

« Le Chien de Dieu », de Jean Dufaux et Jacques Terpant : raconte la vie chaotique de l’écrivain Louis-Ferdinand Céline

Présentation de l’éditeur :

1960. À Meudon, dans son pavillon, Céline est au travail. Sous le regard de Toto, son perroquet, Céline est concentré sur son prochain livre, Rigodon, celui qui clôturera sa dernière trilogie. À l’étage, dans la salle de danse, Lucette fait répéter ses élèves.
Alors que le soir tombe, l’orage éclate. Le tonnerre claque comme un coup de canon. À travers la fenêtre, à la lumière de l’éclair, Céline voit la silhouette d’un cavalier, le maréchal des logis Louis-Ferdinand Destouches, du 12e Cuirassiers, qui semble l’attendre au bout du jardin.
Et Céline se replonge dans son passé : la boucherie de 14, la rencontre avec Élisabeth Craig, l’écriture du Voyage au bout de la nuit , son quotidien de médecin, les dérives de la seconde guerre, la fuite à Siegmaringen – l’objet de ce dernier livre – Rigodon. Et bien sûr, Lucette, sa compagne, présente dans les pires moments, qui fait répéter ses élèves à l’étage.

Jean Dufaux revient à ses premières amours, la littérature, avec ce récit singulier sur le destin d’un homme hors du commun, Louis-Ferdinand Céline.
À travers les moments marquants de son existence, Jean Dufaux brosse le portrait d’un homme complexe, écrivain de génie, médecin des pauvres, pamphlétaire antisémite…
Le dessin réaliste et juste de Jacques Terpant nous fait revivre un Céline humain, terriblement humain…

« Ar-Men l’Enfer des Enfers », d’Emmanuel Lepage, l’histoire incroyable du phare d’Ar-Men !

Présentation de l’éditeur :

Au loin, au large de l’île de Sein, Ar-Men émerge des flots.
Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme « l’Enfer des enfers ».
Germain en est l’un des gardiens. Il y a trouvé sa place exacte, emportant avec lui sa solitude et ses blessures.
La porte du phare cède sous les coups de butoir de la mer en furie, et l’eau vient griffer le crépi de l’escalier. Sous le crépi, médusé, Germain découvre des mots, des phrases, une histoire. Un trésor. Le récit de Moïzez. Fortune de mer trouvée parmi les débris d’un bateau fracassé, Moïzez grandit à l’écart des autres sur l’île de Sein. Merlin, natif de l’île, est son compagnon d’aventure, Ys la magnifique son royaume perdu. Sur la Chaussée de Sein glisse le Bag Noz, le bateau fantôme, piloté par l’Ankou, le valet de la mort, et Moïzez est aux premières loges.
Plus tard il participera à la folle entreprise de la construction d’Ar-Men, quatorze ans durant, de 1867 à 1881.
Fébrilement, Germain note tout sur un carnet.
Après le travail quotidien, une fois répété les gestes précis et nécessaires à l’entretien du phare et de son feu, Germain raconte encore et encore.
Blottie au fond de la salle de veille, une silhouette est tout ouïe…

La nouvelle bande dessinée d’Emmanuel Lepage : une plongée fantastique dans le plus mythique des phares, Ar-Men !
Ar-Men est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme « l’Enfer des enfers ». Mêlant fiction, documentaire et légendes, épopée autant que récit intimiste, Emmanuel Lepage livre un récit de forte intensité. Couleurs somptueuses, images à couper le souffle : Emmanuel Lepage au sommet de son art !

 

« Zombillénium », d’Arthur de Pins : un parc d’attraction pour faire peur !

Présentation de l’éditeur :

Francis von Bloodt, vampire de son état, gère en bon père de famille le parc d’attractions Zombillénium. On n’embauche pas n’importe qui, chez Zombillénium : les simples mortels n’ont qu’à passer leur chemin, ici on ne travaille qu’avec d’authentiques loups-garous, vampires et momies. C’est ce que va découvrir Aurélien, un homme au bout du rouleau, trompé par sa femme ; et qui va se retrouver embauché malgré lui dans cette étrange entreprise. Gretchen, sorcière stagiaire, va l’aider à faire ses premiers pas…

Une BD qui fait un carton auprès des ados et des enfants, et qui existe maintenant en dessin animé. Voici la bande annonce !

 

31 Déc

Le monde de Tom l’éclair de Paul Vacca

9782253098485-001-T

Présentation de l’éditeur :

À la suite de la lecture d’un comic book, Thomas Leclerc – 10 ans, 3 mois et 4 jours – s’invente les pouvoirs d’un super-héros. Après tout, n’est-il pas comme Superman, Batman ou Captain America, un étranger jeté dans un monde qui n’est pas fait pour lui ? Alors, il se lance dans d’extraordinaires missions pour défier les pièges du quotidien. À travers son apprentissage de la vie, son regard magique et sensible sur les choses, Tom redonne aux lecteurs que nous sommes quelques clefs, peut-être perdues.

Notre avis : 

Il y a des livres que l’on attend avec impatience un peu comme un enfant attend les cadeaux de Noël…

Celui ci en faisait parti depuis que je suis tombé sous le charme de la plume de Paul Vacca avec « Au jour le jour » et « La petite cloche au son grêle« .

J’ai entendu parler de ce livre par Myriam, libraire au Hall du Livre de Nancy, mais aussi par l’immense Gérard Collard ! Deux recommandations de qualités !

Dans ce livre nous suivons Tom, un petit garçon pas comme les autres. Il voit le monde et vit les choses à sa manière. Pour les adultes qui l’entourent dont ses parents, il est vue comme un enfant souffrant d’un handicap mental. Mais pour moi, en tant que lectrice, je ne l’ai pas vu vraiment ainsi. Tom comprend les choses à sa manière, il a sa propre personnalité. Il réveille en nous notre âme d’enfant.

La découverte des comic-books va changer sa vie et il va se sentir investi d’une mission : celle d’aider ceux qui l’entourent et qui traversent sa vie. Il va ainsi d’une certaine manière grandir et apprendre sur le monde qui l’entoure. Il peut paraître naïf mais je ne pense pas encore que ce soit cela. Il ne faut pas poser sur lui et ce qu’il fait notre regard d’adulte avec un jugement sinon on se retrouve à penser comme ses parents.

Dans ce livre il y a aussi d’autres histoires comme celle de ses parents. Ce couple montre bien la société des années 60 où l’homme travaille et la femme reste à la maison. On voit aussi toutes les mœurs autour de la vie de couple et de la vie en société dans une petite ville. Ce couple va vivre beaucoup de changements et jusqu’à la fin du livre on se demande si ils vont survivre à ces changements.

Cette autre histoire permet de donner un peu de souffle à celle de Tom tout comme une autre qui arrive vers la fin du livre. On s’installe assez vite dans une sorte de routine tout au long du livre avec « les missions » que Tom va avoir. Mais ce qu’il se passe en parallèle de l’histoire de Tom va garder notre envie de continuer à lire ce livre.

Les deux livres de Paul Vacca, que j’ai pu lire avant, ont été des coups de cœur. J’avais peur qu’il n’en soit pas de même pour celui ci. Mais arrivé vers la fin du livre il s’est passé quelque chose d’assez inédit pour moi. L’histoire est devenue de plus en plus intense et j’avais du mal à m’arrêter. Je me suis avalé les dernières pages avec une concentration intense (heureusement que personne n’est venu ou à essayer de m’appeler !). Mon cœur s’est emballé. Toute l’histoire a pris alors un sens et une ampleur différente.

La fin m’a littéralement mise KO, bouche bé, sans voix….

Je ne m’y attendais absolument pas. Ce petit garçon a réussi à me retourner le cerveau et les tripes au final. Il vient nous toucher nous lecteur et au final on se rend compte qu’il nous a vraiment embarqué dans son monde et qu’on y était bien.

Mais aussi, pour des raisons que je ne dévoilerais pas, on le respecte car il a beaucoup de courage et d’intelligence dans ce qu’il fait. C’est un vrai super héros !!

L’écriture de Paul Vacca est d’une richesse incroyable. C’est de la vraie dentelle, c’est du chocolat. On déguste ce livre, on le savoure et on voudrait que ça dure plus longtemps encore. Il arrive à nous toucher, à nous faire réfléchir comme peu y arrive.

Le livre est en plusieurs parties constituées de plusieurs plus ou moins long. Je ne voyais pas au début ce que cela apportait au livre mais finalement en plus de donner du rythme au livre, ça nous montre l’évolution de l’histoire et de ce petit garçon.

Dans ce livre on aborde beaucoup de thèmes qui même si le livre se passe dans les années 60 on encore une résonance aujourd’hui et nous parle.

   Ce livre n’est pas un simple coup de cœur….C’est un vrai coup de poing qui vous laisse KO mais vous avez envie de dire merci à l’auteur car ça fait du bien ! 

Édition : Le Livre de Poche – Date de parution : 29 Novembre 2017 – 384 pages

 

© Amandine Gazeau