16 Juil

Le retour de la bataille de Castillon dans une nouvelle version

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C’est le plus grand spectacle culturel d’Aquitaine mais il a bien failli disparaître en 2014, en raison de problèmes financiers. Après un an d’interruption, la bataille est de retour à Belvès de Castillon dans une version modernisée, entièrement réécrite par Eric Le Collen, fidèle metteur en scène de cette fresque historique.

Le spectacle est désormais plus court : 1 heure 30 sans entracte pour se terminer à minuit pile avec un feu d’artifice. 

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C’était  la première hier soir. Après une minute de silence en hommage aux victimes de l’attentat de Nice, le spectacle commence par une rencontre inattendue entre Montaigne et Sir Thomas Edward Lauwrence. Etudiant à Oxford, le jeune Anglais fait le tour de France pour rédiger une thèse sur le Moyen-Age.

Le fait est bien réel : c’est à bicyclette que le futur Lawrence d’Arabie est venu sur le site de Castillon la Bataille en 1908 comme en témoigne une lettre écrite à sa mère.

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Une manière de rappeler l’importance de la bataille dans l’Histoire : elle met fin à la guerre de Cent Ans entre Français et Anglais en 1453 et annonce la Renaissance. C’est l’émergence d’un monde nouveau, marqué notamment par l’invention de l’Imprimerie. Sous la direction de l’historienne Anne-Marie Cocula, un groupe d’experts du Moyen-Age a contribué à la précision du récit qui conserve son côté romanesque.

Musique, sons et lumières… Des écrans permettent également de raconter la bataille aux plus jeunes, façon bande dessinée, sur les traces d’Aliénor et de son destin qui fit balancer l’Aquitaine entre les royaumes de France et d’Angleterre.

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Autour d’Aliénor, interprétée par trois actrices différentes selon les âges, des centaines de bénévoles, dont beaucoup de nouveaux qui découvrent le spectacle.

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Et comme toujours, les chevaux et les animaux occupent une place importante dans la scénographie…

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Spectacles les 16, 22, 23, 29 et 30 juillet à 22 heures 30. Représentations également les 4,5, 6, 11, 12, 13, 19 et 20 août à 22 heures. Village ouvert à partir de 18 heures 30.

Détail pratique… N’oubliez pas une petite laine : les nuits sont fraîches à Castillon !

Bonne découverte ! 


La bataille de Castillon sur le devant de la scène

13 Juil

Le mini-quizz de l’été

Et si on jouait ? C’est l’été, le temps des sudoku et autres mots fléchés, tous ces petits quadrillages qui finissent souvent remplis de sable à la fin de la journée. Ici, pas de risque, un seul clic suffit pour trouver la bonne réponse… A vos marques, prêts…?

Voici le quizz de Trésors et Pépites qui vous souhaite de bonnes vacances !

08 Juil

La Dune du Pilat à vol d’oiseau

Avant de l’escalader en luttant contre le sable, venez l’admirer depuis le ciel !   

La vidéo, diffusée sur You Tube et sur Facebook, a été commandée par le Syndicat mixte de la Dune du Pilat et réalisée par Midi Prod, offrant de magnifiques vues aériennes, dans un clip qui oscille entre l’infiniment grand et l’infiniment petit.

Une manière saisissante de découvrir sous de nouveaux angles la plus grande dune d’Europe que l’on ne présente plus… Petit rappel, tout de même, de ces dimensions : 110 mètres de haut actuellement, 616 mètres de large et 2900 mètres de long. La Dune du Pilat, qui règne sans partage sur le littoral aquitain, attire chaque année deux millions de visiteurs venus admirer le panorama : les Passes et le Banc d’Arguin d’un côté et un océan de verdure de l’autre.

Si vous comptez y (re)faire un tour cet été, sachez que la Dune se visite au coucher du soleil, en compagnie d’un animateur nature : tous les lundis et jeudis des mois de juillet et août à 20h00 (infos au 05.56.22.12.85).

Des randonnées commentées sont également proposées à la journée pour découvrir à la fois la Dune du Pilat et le Banc d’Arguin, tous les mercredis en juillet et août.

Bonne balade… et attention aux coups de soleil !

 

07 Juil

Découvrez les bastides du Lot-et-Garonne avec Janouille, un conteur venu du Moyen-Age

Oyez, oyez, braves gens ! Au départ, on ne comprend pas forcément tout ce qu’il dit… Janouille la Fripouille de Moflanquin est un drôle de visiteur. Il parle un langage médiéval mâtiné de gascon. Autant dire qu’il faut tendre l’oreille ! Mais au bout d’un moment, ce passionné d’histoire parvient à nous entraîner dans sa machine à remonter le temps, au coeur des plus belles bastides du Lot-et-Garonne.

©France 3 Aquitaine

Selon la légende inventée par Jean Rocher, Janouille la Fripouille est un bâtard du roi Henri IV,  Un personnage créé pour raconter de façon humoristique la vie des bastides, ces villes neuves, créées à partir du XIIIe siècle.

On en compte 350 dans le Sud-Ouest. Elles furent fondées pour conforter le pouvoir du roi mais aussi apporter la sécurité aux populations qui obéissent à une charte. Au centre, se trouve une place pour accueillir les foires et le marché dont le jour de la semaine, fixé au Moyen-Age, est resté le même jusqu’à aujourd’hui.

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Pouvoir politique, économique, conception architecturale : les bastides obéissent toutes aux mêmes règles dans leurs décors de pierre rectilignes.

Leurs plans dessinent des rues à angles droits, ce qui fait dire à certains qu’elles auraient inspiré les concepteurs de…  New York.

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MONFLANQUIN

Suivez le guide, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Olivier Prax et Boris Chague.

Programme des visites : tous les mercredis de l’été à 11 heures à Monflanquin.

« Janouille et les Mousquetaires du Roi (Calida Costa) au temps de Mazarin » mardi 12 et 19 juillet, 2 août à Monflanquin. Spectacle aux flambeaux gratuit. Pour mieux connaitre le personnage, découvrez ce livre préfacé par Pierre Bellemare, grand raconteur d’histoires…

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Et toujours à Monflanquin, vous pourrez découvrir le Musée des Bastides pour tout savoir sur leur histoire, à travers des maquettes et de nombreux panneaux pédagogiques. Vous pourrez même écouter la musique des troubadours…

 

04 Juil

L’Abbaye de la Sauve Majeure, la grande forêt de pierres de l’Entre-deux-Mers

©France 3 Aquitaine©France 3 Aquitaine

C’est une abbaye millénaire, faite de lumière, de ciel et de vent… Un chef d’oeuvre méconnu de l’art roman, situé près de Créon, où la pierre et la végétation se répondent pour former d’étonnantes perspectives.

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C’est en 1079 que l’histoire de l’Abbaye commence. Elle abrite jusqu’à 300 moines bénédictins accueillant les pèlerins en marche vers Compostelle. Pendant sept siècles, la Sauve Majeur, Salva Mayor, la « grande forêt », fut considérée comme l’un des plus beaux joyaux de la Gironde  avant de subir les affres de la Révolution.

Ses ruines furent récupérées pour d’autres constructions alentour avant que l’édifice soit protégé par le classement aux monuments historiques en 1840. Il est aujourd’hui classé au patrimoine mondial de l’UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques.

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Le promeneur qui aperçoit l’Abbaye au loin peut avoir le sentiment d’avoir déjà tout vu, sans ressentir la nécessité de s’approcher…

La magie du lieu

Et pourtant, il faut prendre le temps de flâner et de sentir le calme s’installer pour découvrir des secrets, façon chasse au trésor, dans les chapelles où sont illustrées des scènes bibliques, comme nous l’explique Olivier du Payrat, administrateur des monuments historiques.

Le regard peut être attiré par une multitude de détails, de sculptures qui montrent une foule d’histoires et de personnages, comme Daniel qui reste zen dans la fosse aux lions ou Samson, représenté comme un play-boy du Moyen-Age avec sa cape et sa chevelure de jeune homme.

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Ce que le visiteur trouve ici, c’est aussi toute une atmosphère, empreinte de paix et de sérénité. Une ambiance qui se prolonge au jardin médiéval créé par les Amis de l’Abbaye, réunissant des amoureux du site qui se passionnent pour son histoire.

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On y découvre, soigneusement disposés, les carrés typiques de l’époque médiévale, avec ces fleurs blanches et bleues destinées à Marie, ces plantes aromatiques et médicinales, mais aussi son verger et son potager de fruits et légumes oubliés.

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On ne  peut pas faire un jardin monastique si on n’a pas un minimum de relation avec l’au-delà ou ce que l’on veut bien y mettre, en tout cas quelque chose de supérieur au geste du jardinier. Yves, ami de l’Abbaye

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L‘Abbaye de la Sauve Majeure multiplie les animations : poésie, musique, théâtre, expositions photos en plein air. Vous pourrez également effectuer des dégustations de vins dans l’ancienne grange abbatiale. Histoire de rappeler que la grande forêt vaut bien le détour dans cet Entre-deux-Mers que l’on surnomme la petite Toscane girondine

Suivez le guide, avec ce reportage de Nathalie Pinard de Puyjoulon, Pascal Lecuyer, Xavier Granger et Isabelle Rougeot.

Et pour voyager un peu plus dans ses méandres, plongez-vous dans la saga de La Dame de La Sauve écrite par Sandrine Biyi, auteur passionnée et inspirée par l’Abbaye ( Editions Vents Salés). Sortie du prochain tome à la rentrée.

blog La Sauve

Bonne lecture et bonne visite !

 

 

 

Dans les coulisses du Jardin Public de Bordeaux

©France 3 Aquitaine

©France 3 Aquitaine

Difficile d’échapper à la pluie ! C’est avec les bottes que nous partons explorer le Jardin Public de Bordeaux… Si les promeneurs ont déserté les allées, il en faut plus pour décourager les jardiniers qui ont fort à faire en raison des averses et des températures clémentes, propices au développement de la végétation, entraînant beaucoup d’entretien de désherbage notamment.

C’est une femme, Caroline Miramon, qui dirige une équipe de 7 jardiniers municipaux, impliqués dans l’entretien et les réalisations des massifs (certains portent même discrètement leurs prénoms). Elle nous explique leur nouvelle approche.

On est plus à l’écoute, plus observateur de la nature qu’autrefois, on cherche moins à la maîtriser…

 Un jardin français, anglais et… écologique

Le Jardin Public n’est pas né de la dernière… pluie : il compte 260 printemps.

Après une période à la française lors de sa création en 1746 sur décision de l’Intendant Tourny, le Jardin Public connut une parenthèse après la Révolution : les fleurs sont arrachées pour laisser place à de la pelouse.

C’est en 1856 qu’il est réaménagé par L-B Fischer, imaginant un parc à l’anglaise, avec ses couleurs tendres, ses arrondis et ses petits ponts. La largeur des passerelles est déterminée en fonction de celles… des crinolines.

Aujourd’hui, le Jardin Public est entré, pourrait-on dire, dans sa troisième période, correspondant à notre époque contemporaine : celle du jardin écologique où le respect de l’environnement dicte tous les choix, en matière d’économie d’eau, de gestion du sol (paillage pour éviter l’évaporation), d’élimination des déchets (sur place), de plantation (fleurs vivaces plutôt qu’annuelles) et de respect de la faune et de la flore.


Le Jardin Public a reçu un éco-label, décerné par un organisme indépendant : les produits phyto-sanitaires y sont interdits depuis 2010. Un technicien de la Direction des Espaces Verts est chargé de vérifier que les 96 critères écologiques sont bien respectés.

On comprend mieux le retour de certaines plantes indésirables, comme les orties, et même la tolérance de gastéropodes, comme la limace.


Les arbres centenaires constituent la partie la plus ancienne du jardin. Samuel Trichot, au sein de l’équipe spécialisée de la Métropole, est un peu le docteur de ce patrimoine végétal mais aussi de tous les arbres qui sont régulièrement plantés, sélectionnés en tenant compte du réchauffement climatique.

Enfin, le Jardin Botanique, créé à Bordeaux en 1629, a trouvé ici sa place définitive en 1858, jouxtant l’hôtel de Lisleferme qui abrite actuellement le Muséum d’Histoire Naturelle. Un peu oublié depuis l’ouverture du Jardin Botanique de la rive droite, il joue toujours pleinement son rôle et peut se visiter aux mêmes horaires que le Jardin Public.

C’est une autre balade, plus intimiste, où l’on découvre les collections, dans un petit havre de paix…


Et pour en savoir beaucoup plus, Trésors et Pépites vous recommande Histoire des jardins, l’ouvrage de Philippe Prévôt, directeur du service du Patrimoine de l’Office de Tourisme de Bordeaux Métropole. Bonne lecture et bonne visite !

BLOG HISTOIRE DES JARDINS

02 Juil

La Grosse Cloche de Bordeaux va sonner chaque premier dimanche du mois

Les occasions étaient rares de l’entendre sonner. Quelques fois par an seulement : le 1er janvier, le 8 mai, le 14 juillet, le 28 août pour célébrer la Libération de Bordeaux en 1944 et le 11 novembre.

Désormais, on pourra l’entendre deux fois plus souvent dans l’année. En raison de son intérêt touristique, la mairie de Bordeaux a décidé de la faire résonner chaque premier dimanche du mois, à midi, pendant un quart d’heure. La Grosse Cloche est l’une des dernières cloches municipales laïques encore existantes dans le Sud-ouest. 

Armande-Louise a été fondue en 1775 et pèse 7.750 kg. La Grosse Cloche était l’ancien beffroi de l’Hôtel de ville. C’est l’un des derniers vestiges du Moyen-Age, édifiée au XVe siècle au bout de la rue Saint-James donnant sur le cours Victor Hugo. Les magistrats de la ville sonnaient la cloche pour donner le signal des vendanges et alerter la population en cas de débuts d’incendies.

Un nouveau rendez-vous à partir du 3 juillet.

Programme des visites :

  • Du 01/06/2016 au 30/09/2016
  • Ouvert tous les jours
  • De 13h00 à 19h00
  • Du 03/10/2016 au 28/11/2016
  • De 14h00 à 17h00
  • Fermé le Lundi, Mardi, Mercredi, Jeudi, Vendredi, Dimanche

Visites toutes les 45 minutes par groupe de 5 personnes, billets en vente sur place à cette période.

Visite tous les samedis en mars, avril, mai, octobre et novembre de 14h à 17h. (à 14h, 14h45, 15h30 et 16h15).
Billets en vente à l’Office de Tourisme