Il faut parfois se méfier des titres des communiqués : le dernier en date nous donne certes une information, il n’y aura qu’un groupe d’opposition au conseil municipal , contrairement au bruit de couloir d’après-deuxième tour.
Mais la surprise se trouve dans le dernier paragraphe, on y apprend que c’est Anne Erschens, la numéro deux de la liste qui sera la présidente de ce groupe, et non pas le candidat Alain Houpert, qui dès le soir de sa défaite annonçait pourtant qu’il incarnerait l’opposition. Anne Erschens est la suppléante du député-maire UMP de Saint-Appolinaire , Rémi Delatte, et elle ne figurait pas dans l’opposition dijonnaise jusqu’à cette campagne…
Alors pourquoi une telle décision ? Et bien peut-être faut-il justement chercher la réponse dans l’information mise en avant par ce communiqué : pour qu’il n’y ait qu’un seul groupe, et pour éviter la scission, peut-être a-t-il fallu trouver une personnalité de compromis entre Alain Houpert, Emmanuel Bichot , et les dijonnais historiques comme Laurent Bourguignat et Catherine Vandriesse ?