31 Mar

Gueugnon : Dominique Lotte conserve son siège de maire

Dominique Lotte

Dominique Lotte

Malgré la présence d’une autre liste de gauche, Dominique Lotte, le maire PS de Gueugnon, est réélu avec 51,1% des voix devant le candidat de l’UDI Sylvain rameau qui recueille 37,9% des suffrages.

Dominique Lotte était arrivé nettement en tête au 1er tour avec de plus de 700 voix le candidat suivant, Sylvain Rameau (UDI). La partie semblait donc assez aisée à ce maire qui brigait son 2ème mandat. D’autant plus qu’Alain Bailly, tête de la liste divers gauche arrivée en 3ème position au 1er tour s’était finalement retirée. Laissant ses 663 électeurs libres de voter pour leur candidat favori.

Visiblement ces électeurs ont plutôt choisi de donner leurs voix au candidat du centre droit Sylvain Rameau (presque 600 voix de plus au 2nd tour) mais cela n’a pas suffit à faire la différence. Quant aux électeurs de la liste d’Isabelle Voillot (Front de gauche), ils n’ont pas varié dans leur choix : environ 430 voix au 2nd comme au 1er tour.

 Ca n’est pas la 1ère fois que la gauche se divise dans cette commune de Saône-et-Loire. En 2001, Alain Bailly, candidat divers gauche avait pris la mairie au PS. En 2008, Dominique Lotte avait pris sa revanche en l’emportant face à une candidate de droite et un certain… Alain Bailly. Dominique Lotte l’avait alors emporté largement avec 2110 voix au 2nd tour.

(M.B)

30 Mar

Bourbon-Lancy : Le duel à gauche tourne à l’avantage d’Edith Gueugneau

Edith Gueugneau

Edith Gueugneau

Jean-Paul Drapier, le maire PS de Bourbon-Lancy cède sa place à sa rivale de gauche, la députée Edith Gueugneau qui présentait une liste divers gauche.

Jean-Paul Drapier laisse son fauteuil à son ancienne adjointe. Le maire PS sortant a en effet terminé 2ème ce dimanche avec 31,8% des voix derrière son ancienne adjointe, Edith Gueugneau, candidate divers gauche, qui a recueilli, elle, 46,3% des suffrages. Le candidat divers droite, Jean-Paul Gauthier a terminé avec 21,9% des voix.

 Même hiérarchie pour les listes, à peu près même nombre de voix pour chacun des candidats et taux de participation quasiment identique. Les électeurs de Bourbon-Lancy n’ont pas varié entre les eux tours. Edith Gueugneau  qui semblait être la grande gagnante du 1er tour est donc bien celle choisie pour occuper le fauteuil de maire.

Cette députée et ancienne adjointe de Jean-Paul Drapier, avait décidé de présenter sa propre liste malgré la présence de celle du maire. Exclue du PS en 2012 aux législatives pour ne pas avoir respecté un accord politique avec les écologistes, elle mènait, à ces élections municipales, une liste divers gauche dans laquelle se présentent avec elle 6 conseillers municipaux.

 

(M.B)

Garchizy : Michel Monet prend la place de Jean-Paul Pinaud

C’est la liste du candidat sans étiquette, Michel Monet, qui est arrivée en tête avec 50,56% des voix face à celle menée par le maire sortant communiste Jean-Paul Pinaud et celle du candidat frontiste Pierre Apricena.

 Michel Monet a terminé largement en tête avec 50,6% des voix devant la liste menée par le maire sortant (PCF-PS) Jean-Paul Pinaud (35,2% des suffrages). Le candidat sans étiquette est élu avec 300 voix d’avance. Une victoire d’autant plus nette qu’entre les 2 tours, il a gagné 200 voix, là où ses adversaires en ont perdu : 6 en moins pour le maire sortant, 80 en moins pour le candidat du FN Pierre Apricena, et cela alors que le taux de participation a légèrement augmenté.

 Au 1er tour, le maire sortant Jean-Paul Pinaud (PCF-PS) était arrivé en 2ème position avec 37,5% des voix derrière Michel Monet, sans étiquette, qui avait obtenu 42,75% des suffrages.  Le candidat du Front national, Pierre Apricena avait fini 3ème avec un score de 19,8%.

Le maire briguait son 1er mandat. Il avait été élu en 2011 à la suite de la démission du maire Roger Charaudie. Membre du Parti communiste, il avait reçu le soutien du PS.

Michel Monet avait été élu en 2008 sur une liste menée par le socialiste Michel Jobineau.

(M.B)

Clamecy : Claudine Boisorieux réélue avec 1 voix d’avance !

Claudine Boisorieux

Claudine Boisorieux

La maire sortante (DVG-PCF) de Clamecy l’a emporté d’une voix face à la liste menée par le socialiste Michel Carvoyeur

Le duel à gauche a été serré jusqu’au bout. Seule une voix a fait la différence à Clamecy entre les deux candidats de gauche : Claudine Boisorieux (DVG-PCF) et Michel Carvoyeur (PS) : 656 pour la 1ère, 655 pour le 2ème. Au 1er tour, 2 voix les séparaient !

Les candidats avaient chacun reçu un soutien local de poids : celui du sénateur et ex-maire de la Charité-sur-Loire Gaétan Gorce pour Claudine Boisorieux, exclue du PS en 2008 après s’être présentée (et avoir été élue) contre le candidat investi par le parti, Régis Bertrand. Celui du député Christian Paul pour Michel Carvoyeur, candidat investi par le parti socialiste.

Claudine Boisorieux est une habituée des scrutins tendus : en 2008 déjà, elle avait été élue de justesse avec 3 voix d’avance sur Régis Bertrand.

Jean-Louis Goumet, candidat divers droite, a recueilli quant à lui 19,5% des voix.

(M.B)

Autun : Rémy Rebeyrotte conserve son fauteuil

RebeyrotteMalgré l’alliance des listes de droite entre les deux tours, le maire DVG Rémy Rebeyrotte est réélu avec 52% des voix. La liste menée par Rémy Chantegros a obtenu 48,1% des suffrages.

Rémy Rebeyrotte briguait un 3ème mandat à Autun. Arrivé en tête au 1er tour avec 40,1% des voix face à 5 listes dont 3 de droite, il semblait bien parti pour une réélection. Mais les deux listes de droite ont décidé de partir ensemble au 2nd tour, celle de Rémy Chantegros (UMP-UDI) et celle de Bernard Joly (DVD), totalisant à eux deux… 41% des voix.

La bonne implantation locale de Rémy Rebeyrotte a sans doute fait la différence, ainsi que le report des voix de certains électeurs des deux listes de gauche présentes au 1er tour : celle de Simonne Pallant, de Lutte ouvrière et celle de Jean-François Nicolas, candidat divers gauche, qui s’était désisté sans consigne de vote après avoir obtenu 12,8% des voix.

Rémy Rebeyrotte qui avait déjà connu des élections difficiles ne s’est jamais déclaré pas battu. Il bénéficiait du soutien implicite du PS, les responsables locaux ayant appelé à battre la droite. Le PS, c’est l’ancien parti de Rémy Rebeyrotte dont il a été exclu lors des dernières législatives pour avoir présenté une candidature dissidente.

 

(M.B)

Le Creusot : André Billardon décroche de peu un 4ème mandat

BILLARDON_AndréLa liste du maire sortant, André Billardon (PS) a obtenu 52% des voix  au 2nd tour. Une réélection logique mais la liste divers droite de Charles Landre fait un très beau score (48%).

André Billardon, élu depuis 1995, au Creusot garde donc son fauteuil. Mais entre les deux tours il n’a gagné qu’un peu plus de 250 voix là où son adversaire, Charles Landre (candidat divers droite, avec le soutien de l’UMP) en a gagné plus de 1.000.

Le maire sortant pouvait pourtant compter sur le report des voix des deux autres listes de gauche entre les deux tours : celle de Pierre-Etienne Graffard, EELV, et celle de Julie Lucotte, LO, qui totalisaient 1.000 voix.

C’est la 1ère fois qu’André Billardon devait passer par un 2nd tour pour se faire élire dans cette commune qui vote traditionnellement à gauche. Il avait pourtant manqué de peu l’élection dimanche dernier où il ne lui avait manqué que 70 voix. A noter que l’abstention très importante au 1er tour est restée aussi forte au 2nd : 44,5% des voix environ.

 

(M.B)

Tournus : Jean Legros cède son fauteuil à Claude Roche

Claude Roche

Claude Roche

Le jeu des alliances a été fatal au maire sortant, Jean Legros (43,5% des voix) dont la liste est arrivée derrière celle du candidat UMP-UDI Claude Roche élu avec 56,5% des voix

La ville de Tournus a rebasculé à droite. Elle était passée à gauche en 2008 avec l’élection de Jean Legros, candidat divers gauche. Ce dimanche, elle repasse à droite au terme d’une élection qui a ménagé un vrai suspense.

A l’issue du 1er tour, 4 listes étaient qualifiées : une de gauche emmenée par le maire Jean Legros (DVG) et trois de droite. Mais mardi soir, elles n’étaient plus que 2 au terme d’un jeu insolite : le maire fusionnant avec Jean-Paul Meulien, candidat… divers droite  tandis que Claude Roche, le candidat de l’UDI, s’alliait, lui, à Catherine Legrand-Diot, candidate UMP. Ces derniers recevant, en outre, le soutien des sénateurs René  Beaumont, Jean-Patrick Courtois et Jean-paul Emorine et du député Arnaud Danjean.

 

(M.B)

Varennes-Vauzelles : La division à gauche fait le jeu d’Isabelle Bonnicel nouvelle maire

Isabelle Bonnicel

Isabelle Bonnicel

Pascal Reuillard, le maire PC de Varennes-Vauzelles n’est donc pas réélu. Il pers de 26 voix face à la candidate divers droite Isabelle Bonnicel (Divers droite) qui termine avec 42,8% des voix. La liste menée par l’écologiste Dominique Maurin a obtenu 15% des voix.

 C’est une surprise dans cette commune qui est un un bastion communiste depuis 1946. Pascal Reuillard y partait pour un 2ème mandat après une élection avec 55% des voix dès le 1er tour en 2008 face à un candidat socialiste et… Isabelle Bonnicel. Mais cette année, dès le 1er tour, les choses semblaient bien différentes. Pascal Reuillard avait obtenu 900 voix de moins dans une commune qui compte pourtant 300 habitants de plus. La candidature d’une liste de rassemblement à gauche, menée par la candidate EELV, Dominique Maurin, avec le soutien du PS et du PRG, a sans doute accéléré la chute.

Enfin, dernier élement d’explication : Isabelle Bonnicel (candidate Modem en 2008) a bénéficié du report des voix du candidat UMP Patrick Frison, arrivé 4ème au 1er tour avec 15,6% des voix, et qui s’était désisté sans consigne de vote mais dont une partie de la liste avait appelé à voter pour la candidate divers droite.

(M.B)

Louhans bascule à droite : Frédéric Bouchet est élu

Frédéric Bouchet

Frédéric Bouchet

Le duel des deux candidates de gauche a fait le jeu du candidat divers droite Frédéric Bouchet qui est arrivé largement en tête au 2nd tour à Louhans avec 45,7% des voix. La maire sortante, Monique Bonin, PS, est arrivée en 3ème position avec 26% des voix derrière Marie-Françoise Muller, candidate divers gauche, qui a obtenu 70 voix de plus.

La ville traditionnellement à droite avait basculé en 2008 avec l’élection de Rémi Chaintron. En 2012, il avait laissé la place à Monique Bonin pour partir présider le Conseil général de Saône-et-Loire. Monique Bonin partait donc pour sa 1ère élection.

La campagne avait été âpre entre elle et Marie-Françoise Muller. Les deux femmes s‘opposaient notamment sur la récente fusion de Chateaurenaud et Louhans. Marie-Françoise Müller est l’ex-maire de Chateaurenaud, une commune qui a été fusionnée au 1er janvier avec celle de Louhans dont elle est devenue un quartier. Officiellement la candidate ne présentait pas sur ce terrain, mais elle s’était fortement opposée à cette fusion et pouvait donc compter sur le gros volume de voix de Chateaurenaud (elle avait été élue en 2008 avec 52,9% des suffrages, soit 964 voix).

(M.B)

Montceau : Didier Mathus cède son fauteuil à Marie-Claude Jarrot

Marie-Claude Jarrot

Marie-Claude Jarrot

La candidate Marie-Claude Jarrot arrive en tête du 2nd tour des élections municipales à Montceau avec 50,4% des voix. Elle succède au maire PS, Didier Montceau, qui échoue à décrocher son 4ème mandat.

Didier Mathus a recueilli 40,8% des voix, 700 de moins que la candidate élue. Le Front national mené par Lilian Noirot a terminé avec 8,9% des voix. Il a perdu plus de 300 voix entre les deux tours.

A l’issue du 1er tour, Didier Mathus était dans une situation inconfortable. Lui qui avait toujours été élu dès le 1er tour, il avait été nettement distancé par Marie-Claude Jarrot, ex UMP, et qui avait présentée une liste sans étiquette. Résultat : 37% des voix pour lui, 41,3% pour elle.

Didier Mathus pouvait toutefois espérer récupérer quelques voix au 2nd tour : celles des abstentionnistes notamment, très nombreux au 1er tour (44,5%). Il y a certes eu un sursaut des électeurs ce dimanche avec près de 800 votants supplémentaires (61,3% des inscrits) mais cela n’a pas suffit. Le maire sortant de Montceau comptait également sur les voix des électeurs d’André Gillot, candidat du Front de gauche, qui avait recueilli 500 voix au 1er tour. Mais André Gillot lui-même n’avait pas appelé à voter pour Didier Mathus. Et 500 voix n’auraient pas été suffisantes…

(M.B)