Il est peu de dire que la victoire de Syriza en Grèce provoque une avalanche de commentaires…
La gauche de la gauche se sent particulièrement pousser des ailes après ces élections législatives et la nomination, dans l’après-midi de ce lundi, d’Alexis Tsipras comme Premier ministre grec.
« Enfin ! La chaîne a craqué ! », s’exclame ainsi le secrétaire départemental du Parti de Gauche de Côte d’Or Samuel Garnier qui ajoute, lyrique : « Les regards des peuples d’Europe se tournent remplis d’espérance vers Athènes, berceau de la démocratie. Car la victoire de Syriza, c’est d’abord celle la souveraineté retrouvée d’un peuple mis à genou par la Troïka. C’est celle de la dignité contre l’arrogance ».
Sans surprise, le communiqué du Parti Communiste a la même tonalité. « Avec la victoire de Syriza, le peuple grec vient de retrouver sa dignité et d’écrire une page historique », écrit Isabelle de Almeida en Côte d’Or, pendant que son alter ego icaunais Alain Raymont rajoute : « le peuple grec est debout« .
Bien sûr, les frondeurs socialistes s’enthousiasment eux-aussi de la victoire de Syriza, à l’image du député nivernais Christian Paul sur twitter :
#Syrisa Quelle bouffée d’air frais et d’espoir! Et si nous pouvions épargner à la France un virage libéral? http://t.co/JvEGtY1v0o
— Christian Paul (@christianpaul58) 25 Janvier 2015
Cette ardeur de certains élus socialistes comme d’élus écologistes provoque beaucoup d’ironie, comme celle de Bruno Louis (EELV Côte d’Or) qui remet les pendules à l’heure :
Pour calmer les ardeurs : les communistes du KKE font 5,6%, le PS obtient 4,88% et les écologistes sont à 0 #Syriza #grece #PS #PC #EELV— Bruno LOUIS (@bruno_louis) 26 Janvier 2015
Et au lendemain de la victoire de Syriza en Grèce, le premier prix de l’humour revient au député PS de Côte d’Or Laurent Grandguillaume :
En France, on est loin de la dynamique collective de Syrisa. Vu l’émiettement de la gauche en raison des postures, c’est plutôt Bérézina
— Laurent Grandguillau (@LGRANDGUILLAUME) 26 Janvier 2015