Le 2 novembre 2013, le sénateur-maire UMP de Mâcon l’avait assuré dans notre émission « La voix est libre » : il ne savait pas encore s’il briguerait un 3ème mandat. Il hésitait. Depuis, les choses se sont accélérées à Mâcon avec l’annonce d’une deuxième liste à droite et l’arrivée sur celle-ci du frère ennemi historique Gérard Voisin. Mais Jean-Patrick Courtois n’a toujours pas dévoilé ses intentions.
Sa première adjointe UDI, Christine Robin, a néanmoins multiplié les déclarations dans lesquelles elle pousse son patron à se représenter.
Et Jean-Patrick Courtois a-t-il vraiment le choix dans une ville où la situation à droite n’a jamais été pacifiée ?
Après la sombre histoire des échanges de fichiers entre UMP et UDI, les relations déjà glaciales au sein de la majorité municipale sont en effet des plus désastreuses.
Serge Baclet, l’un des propres membres de la majorité du sénateur-maire a d’ores et déjà annoncé la mise sur orbite de sa propre liste. Et derrière lui, qui retrouvons-nous ? Le maire de Charnay-lès-Mâcon, Gérard Voisin… qui ne se représente donc plus chez lui mais à Mâcon.
L’ancien député, qui n’a pas digéré sa défaite aux législatives (qu’il attribue en partie à Monsieur Courtois) le clame haut et fort : il ne veut pas du poste de maire… il veut un poste à la communauté d’agglomération, la CAMVAL qui doit, selon lui, mieux représenter l’ensemble des communes ! (voir notre article du 20 décembre 2013)
Jean-Patrick Courtois doit donc dévoiler ses intentions jeudi.
Pour l’heure, il s’est contenté d’un discours très « national » lors de ses vœux, en attaquent les décisions du gouvernement :
« C’est contre ces forces du déclin que chaque jour, au Sénat, comme en Saône-et-Loire, se définit mon action parlementaire. »