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Un mouvement régionaliste alsacien a dénoncé des « irrégularités » dans le scrutin des régionales dimanche dans le Grand Est, où le FN et le parti « Debout la France » ont présenté selon lui des bulletins de vote non conformes au code électoral.

Dans les bureaux de vote en Alsace, le nom de Marine Le Pen figurait sur les bulletins du FN, de même que celui de Nicolas Dupont-Aignan sur ceux de la liste « Debout la France », contrairement aux dispositions du code électoral, souligne le collectif « Les Alsaciens réunis »dans un communiqué. Continuer la lecture →

Florian Philippot (FN) arriverait en tête du premier tour des élections régionales en Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, avec 35 % des voix, selon une estimation de l’institut IPSOS pour France Télévisions. Un score sans précédent enregistré par le parti de Marine Le Pen dans le Grand Est.

Il devancerait la liste de Philippe Richert (LR-UDI-MoDem) de 9 points. Le président sortant de la région Alsace est crédité de 26 % des voix. La liste du président sortant de la région Lorraine Jean-Pierre Masseret (PS-UDE), obtiendrait 16,7 %. Le PS qui serait en chute de 7 à 8 points par rapport aux élections départementales 2015.

Cette estimation confirme les deux derniers sondages de la campagne, publiés en fin de semaine, qui annonçaient une montée en puissance de la liste FN en ACAL.

Ces trois listes seraient donc qualifiées pour le second tour. Le socialiste Jean-Pierre Masseret ayant exclu mercredi dernier tout accord de désistement en faveur de la liste Richert.

Selon IPSOS, deux listes seraient en mesure de fusionner au second tour : la liste (EELV-PRG-GE-MEI) menée par Sandrine Bélier (6,8 %) et la liste régionaliste de Jean-Georges Trouillet, hostile à la grande région (5,3 %).

 

 

 

 

 

La liste FN de Florian Philippot l’emporterait de justesse au second tour avec 37% des voix, devant celles de Philippe Richert (LR, 35%) et de Jean-Pierre Masseret (PS, 28%) d’après cette enquête IPSOS-Sopra Steria pour le Cevipof et Le Monde publiée jeudi, trois jours avant le premier tour.

Le poids de l’extrême droite et sa progression sont les principaux enseignements de la première vague de l’enquête Ipsos/Sopra Steria pour le Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof) et Le Monde, réalisée par Internet du 20 au 29 novembre.

En Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, le FN serait en tête au premier tour avec 37 %, devant la liste LR-UDI-MoDem 29 % et la liste PS-UDE 16 %.

Au niveau national, les intentions de vote pour les trois principales forces restent stables par rapport à une enquête diffusée le 27 novembre, deux semaines après les attentats de Paris.

Le FN s’imposerait dans deux autres régions, en Nord-Pas-de-Calais-Picardie et Provence-Alpes-Cote d’Azur. Dans le Nord, Marine Le Pen s’imposerait avec 40%, devant Xavier Bertrand (LR) et Pierre de Saintignon, à égalité à 30%. En Paca, la liste de Marion Maréchal-Le Pen devancerait, avec 41% des voix, celles de Christian Estrosi (LR, 34%) et de Christophe Castaner (PS, 25%).

L’enquête ne porte pas sur d’éventuels duels au second tour, en cas de retrait de listes de gauche ou de droite arrivées en troisième position là où le FN peut l’emporter.

Face aux incertitudes du scrutin des 6 et 13 décembre, huit des dix présidents de conseils départementaux de la région ACAL, tous de droite à l’exception de Patrick Weiten (UDI) lancent un appel en faveur de Philippe Richert.

« Devant les incertitudes et les effets néfastes que créera la future région imposée par le gouvernement socialiste, expliquent-ils dans un communiqué, « il est indispensable que nos collectivités départementales aient, demain, un interlocuteur régional fiable avec qui elles pourront travailler en bonne synergie et en toute confiance.

Philippe RICHERT est seul garant d’un partenariat constructif avec la très grande majorité des responsables départementaux de la nouvelle région.

Membre de notre famille politique, il partage avec nous les mêmes ambitions, les mêmes priorités, les mêmes valeurs. Cette proximité assurera une mise en œuvre efficace des politiques de la future région, en bonne cohérence avec celles de nos départements.

En choisissant Philippe RICHERT, nos concitoyens donneront ainsi à la région et aux départements un avenir commun, dans l’intérêt des Alsaciens, des Lorrains, des Champenois et des Ardennais et pour un développement équilibré de nos territoires ».

 

Les signataires sont : Benoit HURE, Président (LR) du Conseil départemental des Ardennes ; Frédéric BIERRY, Président (LR) du Conseil départemental du Bas-Rhin ; Eric STRAUMANN, Président (LR) du Conseil départemental du Haut-Rhin ; Bruno SIDO, Président (LR) du Conseil départemental de la Haute-Marne ; René-Paul SAVARY, Président (LR) du Conseil départemental de la Marne ; Claude LEONARD, Président (LR) du Conseil départemental de la Meuse ; Patrick WEITEN, Président (UDI) du Conseil départemental de la Moselle ; Francois VANNSON,  Président (LR) du Conseil départemental des Vosges.

 

Au cours d’une conférence de presse vendredi à Strasbourg, Philippe Richert a écarté tout accord de 2ème tour et de liste commune avec le Parti Socialiste « Ce n’est pas envisagé du tout, mais je ferai tout pour éviter que le FN dirige le Grand Est », a dit la tête de liste régionale LR-UDI-MoDem. Continuer la lecture →

Le 28 septembre 2014, neuf sénateurs ont été élus ou réélus en Alsace. Cinq Bas-Rhinois : Jacques Bigot (PS), Fabienne Keller (LR), Guy-Dominique Kennel (LR), Claude Kern (UDI) et André Reichardt (LR) et quatre Haut-Rhinois : Jean-Marie Bockel (UDI), René Danesi (LR), Patricia Schillinger (PS) et Catherine Troendlé (LR).

Un an après, le site Nossenateurs.fr (observatoire citoyen de la vie parlementaire) a passé au peigne fin l’activité des 348 sénateurs français. Il nous offre l’occasion de vérifier ce que nos sénateurs ont fait du mandat que les grands électeurs leur ont confié.

Les critères pris en compte sont le nombre de semaines d’activités, la présence et les interventions dans l’hémicycle, la participation aux commissions, les questions posées au gouvernement au cours des douze derniers mois. Continuer la lecture →

Une pétition, adressée à Philippe Richert, a été mise en ligne lundi sur www.change.org. Elle réclame le retrait de Nadine Morano de la liste LR-UDI-MoDem en Alsace-Champagne-Ardene-Lorraine, après ses propos « sur la race blanche » samedi soir dans l’émission « On n’est pas couché » sur France 2.

L’auteur de la pétition, qui a franchi la barre des 50 000 soutiens, est Yazid Knibiehly, un jeune lycéen strasbourgeois de 16 ans, militant de l’UDI.

« Si Nadine Morano ne se voit pas suspendue de ses fonctions après des propos racistes d’une telle gravité, affirmés et assumés en plus, beaucoup de militants UDI-MODEM et même LR risquent de ne pas faire campagne et d’apporter leurs soutiens à d’autres listes », dit-il. « Et si Nadine Morano ne se voit pas suspendue du parti LR nous aurons la preuve que ce parti n’a de républicain que son nom.