Strasbourg, capitale verte européenne, c’est l’ambition d’Alain Jund, le candidat des écologistes à la mairie de Strasbourg. Il a présenté son programme ce matin. Si tout le monde parle de la transition énergétique, lui se dit prêt à la réaliser. Alain Jund, le candidat EELV à Strasbourg, estime que son parti est la seule force politique à pouvoir mettre en oeuvre un véritable projet écologique et solidaire pour la ville. Il a présenté ce mercredi ses propositions.
L’ancien ministre et député du Bas-Rhin avait rendu publique une première partie de son programme à l’automne 2013 dans un fascicule intitulé « Le Projet ». Ce vendredi, il a publié le livre 2, « Les Propositions » qui sera distribué à partir de lundi aux Strasbourgeois.
Dans ce deuxième volet, François Loos détaille ses intentions en matière d’emploi. Voici ses propositions :
Soutenir les emplois de proximité : les filières vertes et le plan « Strasbourg rénovation thermique 2020 » qui combine la réponse aux défis environnementaux, la relance de l’emploi et de l’économie, la possibilité pour nombre de concitoyens de se former et de trouver un emploi.
Permettre aux entrepreneurs de faire leur métier : un Conseil des entrepreneurs auprès du Maire, l’organisation de l’offre foncière pour permettre l’installation de jeunes entrepreneurs et des zones d’activités sur les friches industrielles actuellement laissées à l’abandon.
Dans un deuxième temps, il explique quelles sont les actions qu’il envisage pour améliorer le cadre de vie :
Rénovation thermique dans le parc public et privé
Des guichets uniques pour des services de qualités dans les quartiers difficiles
La vidéosurveillance au plus près des besoins
Des places de crèches en plus : soutien aux crèches d’entreprises
Les jardins partagés sur les toits aussi
Des rues végétalisées et des corridors verts : là où les résidents les pensent utiles et pratiques
Des plans de circulation sans rupture pour les cyclistes
Oser le prolongement de l’A35
Le maillage en bornes pour véhicules électriques
Des modalités de stationnement adaptées en ville
Le numérique au service des déplacements : application en temps réel
Enfin, dans une troisième partie, intitulée « De l’audace pour Strasbourg », il énumère les propositions suivantes :
Le Port du Rhin : formidable potentiel pour un pôle de loisirs familial et de développement numérique
Capter des institutions (ex : cour pénale des crimes et délits financiers) et évènements internationaux
Via Europa : mutualiser les moyens et l’ambition des musées via une programmation globale à l’échelle de la ville (un même thème traité de différentes manières)
Créér un Office rhénan de la culture et mettre en place « Le Labo » pour la promotion de nos artistes locaux
Développer les atouts de Strasbourg comme ville d’eau
Un port européen commercial
La gare basse, en attente depuis trop longtemps
Open data en temps réel
Boite à idées ouverte avec une géolocalisation (carticipe)
Selon un sondage BVA pour France Inter et Le Parisien publié mardi, le maire (PS) sortant est crédité de 54 % des intentions de vote contre 46 % à l’ancienne maire (UMP) Fabienne Keller. France Inter a organisé un débat en direct de la salle de la Bourse à Strasbourg, à 8 h 20.
Revoir le débat
Au second tout, la liste PS-EELV conduite par Roland Ries est créditée de 54 % des intentions de vote, contre 46 % à une liste d’union UMP-MoDem conduite par l’ancienne maire UMP Fabienne Keller.
Au premier tour, la liste PS menée par Roland Ries obtiendrait 34% des intentions de vote contre 32% à une liste UMP-MoDem conduite par Fabienne Keller.
Le liste d’Europe Écologie/Les Verts conduite par Alain Jund est créditée de 10%, la liste UDI conduite par François Loos, 9% et celle du Rassemblement Bleu Marine de Jean-Luc Schaffhauser serait à 7%
Le Front de Gauche de Jean-Claude Val est crédité de 5 %, la liste POI conduite par Élisabeth del Grande de 3%.
Ce sondage BVA pour France Inter et Le Parisien a été réalisé par téléphone du 31 janvier au 5 février auprès d’un échantillon de 602 personnes, représentatif des habitants de Strasbourg, selon la méthode des quotas.
Jean Rottner, candidat à sa succession a présenté ce samedi sa liste pour les élections municipales de mars prochain. Une liste « de renouvellement et de rassemblement ». Le maire UMP de Mulhouse a dévoilé les noms de ses 55 colistiers. Des nouveaux visages et un coup de jeune pour cette liste qui affiche une moyenne d’âge de 48 ans.
Selon un sondage IFOP et Fiducial réalisé pour l’hebdomadaire Paris-Match, la chaîne Public Sénat et Sud Radio, le maire socialiste sortant Roland Ries battrait la tête de liste UMP Fabienne Keller au second tour des élections municipales par 52 % contre 48 %.
Roland Ries arriverait en tête au premier tour, avec 32 % d’intentions de vote, contre 30 % à Fabienne Keller.
La liste EELV menée par Alain Jund obtiendrait 10 % des suffrages, tandis que François Loos, le candidat UDI serait à 9 %.
Le Front National, dont la tête de liste est Jean-Luc Schaffhaeuser, obtiendrait 8,5 % des voix.
C’est le second sondage publié sur le scrutin municipal depuis le début de la campagne à Strasbourg.
Le président du Conseil général du Bas-Rhin a dénoncé mardi matin le « silence radio total » de l’Etat sur le projet d’Eurométropole de Strasbourg. « C’est bien parce qu’il sacralise le contrat triennal « Strasbourg, capitale européenne », mais il faut que l’on sorte du flou actuel pour que l’on sache où on va », a déclaré Guy-Dominique Kennel lors d’une conférence de presse. Il appelle les candidats aux élections municipales à dire ce qu’ils feront de ce projet.
Le président du Conseil général du Bas-Rhin s’interroge sur l’avenir du département, citant l’exemple de la « métropole lyonnaise » qui entrera en scène le 1er janvier 2015.
Lyon et le Grand Lyon sortiront alors du département du Rhône et reprendront ses compétences sociales (RSA, personnes âgées, handicapées,etc..), mais celui-ci, devenu essentiellement rural, continuera d’exister séparément, avec seulement 700 000 habitants contre 1 million 750 000 aujourd’hui.
« L’intérêt du département du Bas-Rhin n’est pas d’aller dans ce sens », estime Guy-Dominique Kennel. « l’Eurométropole de Strasbourg a besoin de sa base arrière, le département, et réciproquement. Sinon, les deux collectivités seraient fragilisées ».
Interrogé sur une éventuelle fusion entre l’Alsace et la Lorraine (figurant parmi les pistes évoquées par le gouvernement pour réduire le mille-feuille territorial), le président du Conseil général 67 lui préfère une grande région transfrontalière entre l’Alsace, Bâle, le Bade-Wurtemberg et la Rhénanie-Palatinat.
ils sont frères et ils sont maires. Roger, Jean-Marie et Joseph Fritsch ont au fil des années conquis trois mairies du vignoble. A Ostheim, Ammerschwihr et Kientzheim, les trois frères ont couru les élections et se sont retrouvés désignés par leurs concitoyens. Aujourd’hui l’un d’entre eux ne se représentera pas et les autres retenteront leur chance. Ils vivent donc leurs dernières semaines à compter trois maires dans la famille.
L’annonce a été faite officiellement ce mardi après-midi. L’actuel maire d’Illkirch-Graffenstaden présente dès le premier tour une liste d’union avec Europe-Ecologie-Les Verts. Il aura notamment face à lui un novice en politique. L’UMP a intronisé un jeune étudiant de 23 ans, Thibaud Philipps.
Les tractations en vue des élections européennes de mai qui ont déjà commencé au sein des appareils politiques. A l’UMP, la « place alsacienne » longtemps occupée par Joseph Daul est désormais âprement disputée.
Quatre candidats à la candidature
Si la tête de liste semble d’ores et déjà attribuée à Nadine Morano, ancienne ministre sarkozyste, les places suivantes sont encore à prendre et nombre de nos élus alsaciens s’y verraient bien. On parle de Anne Sander pour lui succéder. Mais le président du Conseil général du Haut-Rhin, Charles Buttner s’y verrait bien, lui aussi, tout comme Pascal Mangin et Jean-Philippe Maurer.