29 Jan

La charte Anticor : pourquoi certains la signent, d’autres pas ?

Créée en 2002, l’association Anticor lutte contre la corruption en politique. Alors que la défiance à l’égard des élus est forte dans l’opinion, à cause notamment de quelques scandales politico-financiers retentissants, elle propose aux candidats aux élections municipales de signer une charte.

La charte Anticor engage les élus signataires à exercer leur futur mandat en toute transparence, et en toute honnêteté. Une démarche qui est loin de convaincre l’ensemble des élus. Certains y voit juste une action électoraliste. En tous les cas, la charte ne fait pas beaucoup recette. En France, moins de 140 élus l’ont signé, et pour l’instant seulement 11 en Alsace.

Roland Ries signe la charte de Transparency International France

Riesphoto

Pas question pour Roland Ries de signer la charte Anticor, car un vieux contentieux oppose le maire-candidat à la conseillère municipale Chantal Augé (représentante d’Anticor à Strasbourg). Mais Roland Ries a signé mercredi après-midi une autre charte anti-corruption, celle de Transparency International France, une ONG qui milite dans le monde entier pour l’intégrité et la transparence en politique.

 

 

 

 

Une candidature centriste de plus à Strasbourg

"Osons Strasbourg au Centre", liste dissidente du Modem

« Osons Strasbourg au Centre », liste dissidente du Modem

Dominique Bézu s’est lancé officiellement mardi soir avec une liste baptisée « Osons le centre à Strasbourg ».  A 56 ans, ce membre du Modem se présente sans étiquette car les instances régionales de son parti ont décidé de soutenir la candidate UMP Fabienne Keller.

28 Jan

Dans le Haut-Rhin, rencontre avec trois frères, tous maires

Dans le Haut-Rhin, rencontre avec trois frères, tous maires

ils sont frères et ils sont maires. Roger, Jean-Marie et Joseph Fritsch ont au fil des années conquis trois mairies du vignoble. A Ostheim, Ammerschwihr et Kientzheim, les trois frères ont couru les élections et se sont retrouvés désignés par leurs concitoyens. Aujourd’hui l’un d’entre eux ne se représentera pas et les autres retenteront leur chance. Ils vivent donc leurs dernières semaines à compter trois maires dans la famille.

 

Campagne électorale, municipales à Colmar, livre de Jean-Marie Bockel au menu de la Voix des médias

vote

Les thèmes de l’émission présentée par Géraldine Dreyer

invités : Yolande Baldeweck (L’Alsace), Marie Marty (Rue89 Strasbourg) et Franck Buchy (DNA)

  • La course de la lenteur de la campagne électorale : mais pourquoi ça piétine autant ? Peu de listes déclarées, peu de programmes présentés.
    A Strasbourg comme ailleurs, une stratégie pour ne pas aller au fond du débat ?
  • Les municipales à Colmar: Gilbert Meyer sort du bois avec l’inauguration de son local de campagne ce vendredi. Point d’étape dans la voix des médias sur la « situation » colmarienne.
  • Jean-Marie Bockel et ses deux vies de ministre racontées dans Trajectoires plurielles. Pourquoi  cet ouvrage aujourd’hui ? Pourquoi les élus alsaciens ont-ils de manière générale tant de mal avec les destins nationaux

Revoir l’émission ici

25 Jan

Municipales à Strasbourg : Après François Loos et Alain Jund, Fabienne Keller signe la charte Anticor

La candidate UMP à la mairie de Strasbourg, Fabienne Keller, a signé vendredi la charte de l’association anticorruption, un document désormais ratifié par trois candidats, mais pas par le sénateur-maire (PS) sortant, Roland Ries. Fabienne Keller, également sénatrice, a signé la charte vendredi en compagnie de la fondatrice de l’antenne locale d’Anticor, Chantal Augé.

L'association Anticor combat la corruption

L’association Anticor combat la corruption

Les signataires de cette charte s’engagent notamment au non-cumul des mandats et des fonctions exécutives, ainsi qu’à plus de transparence, par le biais notamment de déclarations d’intérêts privés et associatifs. Mme Keller, elle-même ancien maire de Strasbourg (2001-2008) a promis de ne pas se représenter au Sénat si elle devait remporter les élections municipales. Roland Ries, s’il n’a pas signé ce document, a lui aussi promis de ne pas se représenter aux sénatoriales s’il était réélu maire. Les jours précédents, le candidat UDI et ancien ministre François Loos a lui aussi signé la charte, de même que le candidat écologiste Alain Jund (EELV), par ailleurs adjoint au maire sortant, qui a invité « tous les candidats à en faire de même ». Chantal Augé, elle-même ancienne adjointe de Roland Ries en charge des marchés publics et de la politique des achats, avait été relevée de ses fonctions début 2012, peu après avoir fondé l’antenne locale d’Anticor.

L’association avait alors vu dans cette cette mise à l’écart une sanction face au « rôle de lanceur d’alerte » de Mme Augé. L’adjointe avait notamment alerté le maire en 2010 sur de possibles irrégularités dans l’attribution par le conseil municipal, à des sociétés privées, de contrats d’études sur la faisabilité d’un tramway à Bamako, au Mali. Elle avait observé que ce marché n’avait fait l’objet « ni d’une publicité ni d’une mise en concurrence ».  Le maire a d’ailleurs été entendu par la police, mi-2013, à propos de ce dossier, dans le cadre d’une information contre X ouverte à l’été 2011 pour infractions à la législation sur les marchés publics, favoritisme et recel de favoritisme. (AFP)

20 Jan

La sociologie des adjoints au maire dans les villes moyennes décortiquée par un chercheur strasbourgeois

La plupart des attributions les plus élevées au sein des conseils municipaux des villes moyennes sont massivement confiées à des hommes de plus de 40 ans, cadres ou exerçant une profession intellectuelle supérieure, selon une étude publiée lundi sur le site www.metropolitiques.eu.

Selon l’étude menée par un universitaire de Strasbourg, Michel Koebel, si le maire « occupe la place la plus prestigieuse et cumule le plus de pouvoir », c’est le portefeuille des finances qui est considéré comme le plus important puisqu’il est attribué « dans 47,5% des cas au premier adjoint ». En second rang se trouve la délégation à l’urbanisme et aux travaux (à 27,3% au 1er adjoint), devant les ressources humaines, souvent combinées avec les affaires générales, puis les affaires sociales et la culture. Le choix des attributions est influencé par l’appartenance politique du maire mais « les différences sont subtiles », selon l’auteur de l’étude. Ainsi, les maires de gauche choisiront plus volontiers un premier adjoint pour la culture (15,4% contre 7,1% dans les communes de droite) ou le social (13,3% contre 5,4%). A l’inverse, les maires de droite opteront plus souvent pour que le premier adjoint s’occupe de l’urbanisme (15,2% contre 6,8%) ou des affaires scolaires (11,1% contre 4,7%). Par ailleurs, les maires PS ont un taux de féminisation de 43% pour les deux premiers adjoints contre 30% chez les maires de droite.

Au plan de la division sexuelle du travail exécutif, « le constat est sans appel » quant à la « force de la domination masculine », affirme Michel Koebel. Ainsi, en dehors du sport, la plupart des attributions les plus élevées dans la hiérarchie municipale sont confiées à des hommes et à l’inverse les moins convoitées aux femmes, à l’exception des affaires sociales, massivement occupées par des femmes. Le profil social des exécutifs municipaux montre des taux extrêmement faibles d’ouvriers. Les cadres ou professions intellectuelles supérieures (CPIS) représentent plus de la moitié des 1ers et 2èmes adjoints des villes de 10.000 à 20.000 habitants et entre 58% et 65% des trois premiers adjoints des villes de 60.000 à 80.000 habitants.

Comme les maires, les adjoints sont âgés mais un peu moins. Les adjoints de moins de 40 ans constituent l’exception (10% contre 3,7% chez les maires), alors que
les 18-39 ans représentent environ 34% du corps électoral. Pour l’étiquette politique, si 72,1% des maires de l’échantillon revendiquent l’étiquette des deux principaux partis (PS et UMP), ce n’est le cas que de 45,9% des 1ers et 2èmes adjoints, 40,3% des adjoints suivants et 33,6% des autres conseillers municipaux.

  • L’étude porte sur un échantillon de 894 adjoints de 79 villes moyennes (les 27 villes de 60 000 à 80.000 ha et un échantillon aléatoire de 50 villes – parmi les 492 existantes – de 10.000 à 20.000 ha à partir du Répertoire national des élus (ministère de l’Intérieur, 2010) complété par les données de sites internet et d’enquêtes par téléphone en 2012 et 2013. L’universitaire avait fait une enquête sociologique en 2012 sur les maires. (AFP)

élections européennes : la laborieuse constitution des listes, thème de la Voix est libre du 18 janvier

La Voix est libre spéciale Europe sera consacrée samedi 18 janvier à la difficile mise en place des listes pour les prochaines élections. Avec bien des tensions et des grincements de dents dans la plupart des partis.

751 députés européens seront élus entre le 22 et le 25 mai 2014

751 députés européens seront élus entre le 22 et le 25 mai 2014

Les prochaines élections européennes auront lieu dans les États membres de l’Union européenne entre le 22 et le 25 mai, pour élire 751 députés européens. 

L’émission sera présentée par Caroline Kellner

Invités

  • Maria-Fernanda Gabriel, journaliste portugaise
  • Bernard Weyl journaliste à al rédaction européenne de France Télévisions
  • Patrick Schulze-Heil, journaliste à Arte
  • Robert Harneis, éditorialiste anglais

Revoir l’émission dans ce lien

 

18 Jan

Catherine Trautmann et Edouard Martin manifestent ensemble contre le projet de loi espagnol anti-IVG

L’appel à manifester avait été lancé par Osez le féminisme 67 pour samedi après-midi place Kléber à Strasbourg. Plus de 200 personnes y ont répondu, et au milieu d’eux le duo Edouard Martin-Catherine Trautman n°1 et n°2 de la liste socialiste Grand Est pour les élections européennes.

Plus de 200 manifestants rassemblés place Kléber à Strasbourg

Plus de 200 manifestants rassemblés place Kléber à Strasbourg

Plus de 200 personnes ont répondu à la manifestation organisée à l’appel de l’association Osez le féminisme 67 pour dénoncer la décision du gouvernement espagnol de revenir sur le droit à l’avortement. Une cause particulièrement chère à Edouard Martin, tête de liste socialiste aux élections européennes.