05 Avr

Mulhouse : élection du maire sortant Jean Rottner en conseil municipal

Le maire sortant Jean Rottner (UMP) retrouve sa place de premier édile de Mulhouse. Autour de lui, 17 adjoints (UMP, UDI et sans étiquette).

Jean Rottner

Jean Rottner

C’est une première séance cahotique qui a eu lieu ce matin à Mulhouse car il a fallu voter deux fois pour procéder à l’élection. En effet, 56 bulletins ont été comptabilisés lors du premier tour alors qu’il n’y avait que 55 votants. Le second tour a permis d’élire Jean Rottner, avec 14 abstentions. A noter que Denis Rambaud (UDI, ex-premier adjoint) et Lara Million (UMP, anciennement chargée de la démocratie locale) perdent leur statuts d’adjoints et ne sont plus « que » conseillers municipaux, tout comme Jean-Marie Bockel, l’ancien maire de la ville, à qui Jean Rottner avait succédé en 2010 quand ce dernier avait rejoint le gouvernement.

 

 

Voici la liste complète des 17 adjoints :

  • 1er adjointe : Michèle Lutz
  • 2e adjoint : Philippe Trimaille
  • 3e adjoint : Fatima Jenn
  • 4e adjoint : Paul Quin
  • 5e adjoint : Chantal Risser
  • 6e adjoint : Thierry Nicolas
  • 7e adjoint : Catherine Rapp
  • 8e adjoint : Roland Chaprier
  • 9e adjoint : Maryvonne Buchert
  • 10e adjoint : Philippe Maitreau
  • 11e adjoint : Sylvie Grisey
  • 12e adjoint : Nathalie Motte
  • 13e adjoint : Michel Samuel-Weis
  • 14e adjoint : Anne-Catherine Goetz
  • 15e adjoint : Alain Couchot
  • 16e adjoint : Nour Bouamaeid
  • 17e adjoint : Patrick Puledda

 

30 Mar

Alsace: le PS sauve Strasbourg, l’UMP garde Mulhouse

En Alsace, Roland Ries a permis au PS de sauver de justesse Strasbourg, son « îlot rose » dans une région très ancrée à droite, comme en témoigne la réélection aisée à Mulhouse de l’UMP Jean Rottner.

Dans la capitale régionale, M. Ries a été réélu dans le cadre d’une triangulaire avec le FN par 46,96% des voix, contre 45,03% à son adversaire UMP Fabienne Keller qui échoue ainsi à reconquérir la 7e ville de France, qu’elle avait déjà dirigée entre 2001 et 2008.

La présence au second tour du frontiste Jean-Luc Schaffhauser, qui a obtenu 8% des voix, a handicapé Mme Keller.

« J’ai eu des angoisses ces derniers temps, tous les sondages nous donnaient dans un mouchoir de poche », a commenté M. Ries, 69 ans, qui en 2008 l’avait emportéavec un score beaucoup plus net. ll a affirmé dimanche avoir été réélu sur la base d’une « orientation sociale-démocrate » et d’un programme « réaliste ».

A Mulhouse (Haut-Rhin), la deuxième ville alsacienne, le maire UMP Jean Rottner, qui avait succédé en 2010 en cours de mandat à Jean-Marie Bockel, a nettement remporté son premier test électoral en son nom propre, en battant son adversaire socialiste Pierre Freyburger par 45,77% contre 36,67%, lors d’une triangulaire.

La candidate frontiste Martine Binder a vu son score s’éroder entre les deux tours, passant de 21,85% à 17,55% des voix.

Cette ville historiquement à gauche était passée à droite en 2007 à la faveur du basculement dans le camp sarkozyste de Jean-Marie Bockel. Il était « difficile de résister au vote-sanction » à l’encontre du gouvernement, a commenté dimanche M. Freyburger.

Si Strasbourg reste acquise à la gauche, le coup de tonnerre est en revanche venu de la ville limitrophe de Schiltigheim (31.000 habitants) qui bascule à droite après 37 ans de gestion par la gauche. Le candidat UDI Jean-Marie Kutner, allié à l’UMP, y a nettement battu le sortant PS Raphaël Nisand (allié à EELV et au FG), par 55,49% des voix contre 44,51%.

L’UMP avait par ailleurs conservé dès le premier tour Colmar, troisième ville de la région. Le sortant Gilbert Meyer, 72 ans, y a été réélu pour un quatrième mandat avec 51,32% des voix, malgré quatre listes concurrentes.

Dans le Bas-Rhin, plusieurs maires UMP ou apparentés, tels Claude Sturni à Haguenau ou Laurent Furst à Molsheim, avaient également été réélus très facilement dès le premier tour.

Le seul « baron » PS facilement réélu avait été, à Illkirch-Graffenstaden, Jacques Bigot, également président sortant de la Communauté urbaine de Strasbourg (CUS).

 

Mulhouse : Jean Rottner (UMP) élu maire avec 45,7 % des voix

A 47 ans, Jean Rottner est élu maire de Mulhouse pour la première fois sur son nom. Il obtient une large victoire face au socialiste Pierre Freyburger (36,5 %) et à la candidate frontiste Martine Binder (17,5 %). Ce n’est pas une surprise, tant son avance était importante dès le premier tour.

rottner

Le maire sortant améliore nettement le score obtenu au second tour de 2008 par Jean-Marie Bockel (UDI-Gauche Moderne), dont il était le premier adjoint et auquel il a succédé en 2010. Pierre Freyburger avait alors vu la mairie lui échapper de peu, 168 voix seulement. Cette fois, le socialiste n’a pas réussi à mobiliser son électorat, malgré une hausse de trois points de la participation.

De son côté, la candidate du Front National Martine Binder perd 5 points par rapport au premier tour, mais améliore de plus de trois points le score obtenu en 2008 par Patrick Binder.

La liste de Jean Rottner obtient 41 sièges (un de plus qu’en 2008), celle de PIerre Freyburger 10 (un de moins) et la liste FN 4 (stable). Les époux Binder devraient siéger ensemble au conseil municipal de Mulhouse.

La victoire de Jean Rottner devrait permettre à Jean-Marie Bockel (5è sur la liste) de conserver la présidence de la M2A, la communauté d’agglomération mulhousienne.

 

24 Mar

Strasbourg : fusion à droite et à gauche – les listes complètes

Roland Ries  et Fabienne Keller

Roland Ries et Fabienne Keller

Après avoir devancé le maire sortant PS de Strasbourg Roland Ries au premier tour des municipales, l’ancien maire UMP Fabienne Keller a officialisé lundi la fusion de sa liste avec celle de l’UDI, tandis que PS et Verts ont scellé un « accord de gouvernance » en vue de la triangulaire de dimanche avec le FN.

La sénatrice UMP, 54 ans, a devancé Roland Ries dimanche de quelque 1.200 voix (avec un score de 32,93% des suffrages exprimés). Elle compte sur son alliance avec l’UDI François Loos (7,56%) pour prendre sa revanche sur son tombeur de 2008 et reconquérir ainsi une grande ville française.

L’ancien ministre figurera logiquement en seconde position de la nouvelle liste commune qui sera déposée demain et la conseillère générale du Neuhof Pascale Jurdan-Pfeiffer sera 13è. Six autres membres de la liste « En avant Strasbourg » rejoignent la liste de Fabienne Keller (François Friedrich, Francis Hebting, David Saglamer, Marie Toural, Axelle Benamram et Sylvie Schott).

Quant au sénateur-maire PS qui a totalisé 31,24% des voix, il a signé lundi avec son adjoint écologiste Alain Jund (8,52%) un accord qui, a assuré lundi M. Ries, « était inscrit dans la logique politique depuis le début ». Comme en 2008. Quatorze écologistes rejoignent la liste « Socialistes et Républicains ». Alain Jund est 5è. Marie-Dominique Dreyssé, 10è, Eric Schultz, 15è.

Roland Ries, 69 ans, pourrait sauver son fauteuil grâce au candidat RBM/FN Jean-Luc Schaffhauser (10,94% des voix), qui a confirmé dès dimanche son intention de semaintenir au second tour pour « préparer l’avenir ».

La liste UMP-UDI-MODEM conduite par Fabienne Keller

Liste socialiste, écologiste et républicaine conduite par Roland Ries

23 Mar

Mulhouse : Jean Rottner (UMP) vire en tête devant Pierre Freyburger (PS) et Martine Binder (FN)

Jean Rottner, Pierre Freyburger, Martine Binder

Comme en 2008, une triangulaire se jouera dimanche prochain à Mulhouse. Avec 41,1 % des voix, le maire sortant Jean Rottner – qui a pris en 2010 la succession de Jean-Marie Bockel – est en ballotage favorable. Il retrouvera face à lui le socialiste Pierre Freyburger (31,3 %) et la frontiste Martine Binder (21,8 %).

La surprise de ce premier tour vient de l’extrême-droite. Martine Binder, qui se présente pour la première fois à Mulhouse, obtient un meilleur score que ceux de Patrick Binder (10,3 %) et Gérard Freulet (7,7 %), en 2008. De son côté, Pierre Freyburger perd près de 900 voix, dans le droit fil du désaveu enregistré par le gouvernement.

Au second tour de 2008, Pierre Freyburger n’avait été devancé que de 168 voix par le tandem Bockel-Rottner. Mais cette fois, la partie s’annonce très difficile, car le réservoir de voix à gauche est faible. L’extrême-gauche ( Front de Gauche et Lutte Ouvrière) n’obtient que 4,59 % des suffrages. Seule solution pour le leader socialiste mulhousien : tenter de mobiliser pour dimanche prochain les 53,2 % d’abstentionnistes.

Les réactions



Résultat de 2014

21 Mar

La sécurité : thème au coeur des municipales à Mulhouse

La sécurité à Mulhouse est l’un des thèmes majeurs de cette élection. En tout cas, pour le maire sortant, Jean Rottner, qui a connu quelques faits divers majeurs durant son mandat, c’est l’un des points prioritaires de sa campagne. Ces 15 derniers mois, plusieurs faits divers marquants ont terni l’image de la seconde ville alsacienne. Mulhouse garde cette réputation d’une ville où le sentiment d’insécurité domine. Les candidats ne négligent donc pas ce dossier même s’ils ne proposent pas les mêmes solutions aux problèmes.

 

 

18 Mar

Le commerce : thème majeur de la campagne des municipales à Mulhouse

L’attractivité de la ville et son commerce de centre-ville constituent l’un des thèmes de campagne des municipales à Mulhouse. Avec une rude concurrence entre le coeur de Mulhouse et sa périphérie M2A.

Mulhouse centre-ville

Tous les candidats s’accordent à dire qu’il faut défendre le centre-ville. Mais comment se porte-t-il vraiment ? Les Mulhousiens ont tendance à parler négativement de leur ville qui soufre d’une réputation difficile, mais paradoxalement, Mullhouse est aujourd’hui l’une des rares villes de France où les ouvertures de commerces vont bon train alors que le phénomène de la désertification des centres villes s’accentue partout sur le territoire. Mais pour le voir, il faut accepter de mettre de côté les idées reçues. Et c’est un combat de longue haleine !

24 Fév

Municipales à Mulhouse : présentation de la liste FN de Martine Binder ce samedi

Martine Binder, la candidate du Front National pour les municipales à Mulhouse a présenté sa liste ce samedi matin. Les 55 candidats sont issus des différents quartiers de la ville, ils affichent une moyenne d’âge de 38 ans.

Martine Binder

Les deux idées force de leur campagne portent sur la sécurité et la création d’emplois dans le domaine des énergies renouvelables. Martine Binder est élue d’opposition au conseil régional et au conseil municipal de Mulhouse. Elle est l’épouse du leader frontiste alsacien Patrick Binder

La liste Mulhouse Ensemble

1 : Martine Binder, cadre commercial
2 : Patrice Zurcher, agent territorial
3 : Karine Luttringer, mère au foyer
4 : Patrick Binder, contrôleur de gestion
5 : Sarah Miranda, aide maternelle
6 : Antony Canderan, boulanger
7 : Stéphanie Faesch, agent hospitalier
8 : Gilles Petit, informaticien
9 : Renée Caminada, pâtissière
10 : Franck Freitag, étudiant
11 : Morgane Groetz, vendeuse
12 : Ludovic Cathala, ouvrier
13 : Gwendoline Stoeckli, mère au foyer
14 : Denis Roucayrols, convoyeur
15 : Bernadette Misslin, autoentrepreneur
16 : Marc Coursieres, chef pâtissier
17 : Eliane Rasoarimalala, autoentrepreneur
18 : Yves Adler, cuisinier
19 : Christine Kueny, mère au foyer
20 : Arnaud Zislin, chargé de clientèle
21 : Chantal Stoeckli, père au foyer
22 : Nicolas Iribarne, employé
23 : Jeannine Kroepfle, retraité
24 : Dominique Willig, employé
25 : Mathilde Bacher, retraités
26 : Dominique Launer, retraité
27 : Mireille Harter, aide ménagère
28 : Kevin Huffschmitt, menuisier
29 : Chantal Grimont, employée
30 : Bernard Meyer, conducteur de travaux
31 : Fabienne Schaeffer, aide à domicile
32 : Raymonde Leroy, commerçant
33 : Liliane Schlatter, aide à domicile
34 : Nicolas Zislin, étudiant
35 : Eliane Mallet, mère au foyer
36 : Alain Schmitt, ouvrier
37 : Elisabeth Behra, mère au foyer
38 : Avellino Canderan, cariste
39 : Louis Groetz, retraités
40 : Richard Lock, retraité
41 : Elisabeth Bouquet, employée
42 : Thierry Gerard, agent de liaison
43 : Elisabeth Soler, retraités
44 : Jean Baptiste Binder, étudiant
45 : Germaine Bergeret, employée
46 : Bernard Jeannot, chargé de mission
47 : Henriette Kaminsky, retraitée
48 : Robert Arnoux, animateur
49 : Arlette Koegler, retraitée
50 : Michel Kelber t, artisan
51 : Gabrielle Herbst, retraitée
52 : Jean Schuller, mécanicien
53 : Juliette Lapoirie, retraitée
54 : Michel Franck, conducteur de chimie
55 : Louise Perrin, employée

17 Fév

Municipales: Lutte Ouvrière se lance dans la campagne à Strasbourg et à Mulhouse

« Pour faire entendre le camp des travailleurs », Lutte Ouvrière a décidé de présenter des listes dans les deux principales grandes villes d’Alsace, à Strasbourg et à Mulhouse. Lutte Ouvrière qui appelle à un vote contre le gouvernement et contre le patronat.

Le communiqué de Lutte Ouvrière

Une liste  « Lutte ouvrière pour faire entendre le camp des travailleurs »
Lutte ouvrière sera présente aux élections municipales à Strasbourg et à Mulhouse afin de faire entendre les exigences des travailleurs face à la bourgeoisie et à ses serviteurs politiques. Des exigences dictées par la situation dramatique du monde du travail et les attaques sans précédent du patronat, bien servi par le gouvernement, hier de droite, aujourd’hui de gauche.

  • Les listes Lutte ouvrière défendront le programme nécessaire pour que les travailleurs sauvegardent leurs conditions d’existence.
  • Nous dirons que face aux licenciements et fermetures d’usines, il est vital d’interdire les licenciements et de répartir le travail entre tous pour mettre fin au chômage.
  • Nous dirons qu’il est urgent d’indexer les salaires, les pensions, les allocations sur la hausse réelle des prix qui n’en finissent pas de laminer le pouvoir d’achat des classes populaires.
  • Nous affirmerons qu’il faut abolir le secret des affaires qui permet aux grandes entreprises et à la finance de préparer leurs sales coups dans l’ombre et de masquer les bénéfices éhontés des capitalistes même en période de crise économique.
  • L’enjeu de ces élections est politique. Ce seront les premières depuis l’arrivée de Hollande au pouvoir, il y a près de deux ans, et il est important de ne pas laisser à la droite et à l’extrême droite le monopole de l’opposition.
  • Les travailleurs doivent voter pour leur camp en montrant toute la méfiance que méritent ceux qui se prétendent aujourd’hui critiques de Hollande sur sa gauche mais qui avaient cautionné sa prétention à incarner le changement.
  • Le vote pour les candidats de Lutte ouvrière sera un vote contre le gouvernement, contre le patronat, un vote qui affirmera que les travailleurs ont leurs propres intérêts à défendre et que, pour cela, « il n’y a pas de sauveur suprême », ils ne peuvent compter que sur eux-mêmes.