26 Mar

Départementales : le journal de campagne du jeudi 26 mars 2015

Au menu : zoom sur un canton qui pourrait basculer dimanche, celui d’Ensisheim dans le Haut-Rhin, fief du maire UMP Michel Habig, élu et réélu depuis plus de 20 ans au Conseil général. Au premier tour des élections départementales, le binôme a devancé de 5 points celui de l’UMP. Toute la question est de savoir comment se fera le report des voix des autres candidats pour le second tour ?

Une chose est sûre, le Front National a progressé dans la région, solidement implanté dans certains cantons.

Pour faire barrage au FN, les prises de position d’élus, de personnalités politiques de la région à droite comme à gauche se multiplient au-delà des consignes des appareils.

Le journal de campagne

Présenté par Anne de Chalendar

Avec le reportage dans le canton d’Ensisheim de Marc Schmitt, Vincent Lemiesle et Myriam Heyer

Six candidats « Label Elsass » en lice pour le second tour

Le Comité « Pour la renaissance institutionnelle de l’Alsace » qui avait décerné les « Label Elsass » aux candidats qui avaient souscrit à la plate-forme « Pour une Alsace maîtresse de son destin » se félicite, dans un communique, du score réalisé par Unser Land au premier tour des élections départementales.

« Avec une moyenne de 8% des inscrits, allant jusqu’à 24,36% des voix dans le canton de Saint-Louis, ce score est bien supérieur à celui des élections précédentes », remarque ce comité.

Plusieurs candidats UMP-UDI ou Indépendants avaient également reçu ce label. Six d’entre eux sont toujours en lice au second tour : Pierre Bihl à Ste-Marie-aux-Mines, With Rémy à Masevaux, Max Delmond à Saint- Louis, Michel Habig à Ensisheim, Lucien Muller à Witzenheim, Philippe Meyer à Molsheim.

Le Comité invite les autres candidats UMP/UDI ou de Centre Gauche à adhérer pour le second tour à ce projet commun de la Renaissance institutionnelle de l’Alsace, dont l’objectif est d’offrir de nouvelles compétences élargies pour la langue régionale et le bilinguisme, le maintien et l’actualisation du droit local notamment le droit des cultes, l’assurance maladie et le droit du travail, et plus de liberté d’action dans les relations transfrontalières.

 

24 Mar

Le scrutin départemental projeté sur les prochaines élections régionales

Le cabinet de stratégie Liegey Muller Pons a calculé comment se composeraient les treize nouveaux conseils régionaux à partir de la répartition des forces politiques, observée au premier tour des départementales du 22 mars 2015.

Dans la grande région Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine, la droite serait largement majoritaire, avec 57 % des voix

Lire l’article publié par « Le Monde » : Elections régionales : du bleu à l’horizon

 

Haut-Rhin : toutes les nuances de bleu

Il n’y aura sans doute plus une seule nuance de rose et de vert au conseil départemental du Haut-Rhin où la droite – du bleu clair au bleu marine – a fait un carton dès le premier tour.

Honneur aux seuls vainqueurs alsaciens : Bernadette Groff (UDI) et Daniel Adrian (DVD), conseiller sortant, ont été élus d’emblée dans le canton peu convoité de Brunstatt, devançant très largement le FN et le PS. Continuer la lecture

Départementales Bas-Rhin : à droite toute !

Un îlot rose dans un océan bleu. Voilà à quoi ressemblera le conseil départemental du Bas-Rhin à l’issue du second tour des élections départementales dimanche prochain.

La poussée du Front National

Au premier tour, sous la poussée du Front National, la droite a élargi ses positions dans la plupart des cantons.

La droite classique devrait logiquement l’emporter dans 19 des 23 cantons que compte désormais le département. Avec un net avantage à l’UMP.

Le binôme UMP Nathalie Ernst – Bernard Fischer échoue de peu à Obernai : 146 voix. Avec 52,6 % des suffrages, il n’atteint pas le seuil de 25 % des électeurs inscrits.

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Un binôme élu au 1er tour, une triangulaire et 29 duels Droite/FN au 2e tour

Comme prévu, la majorité alsacienne vire en tête du premier tour des élections départementales qui se disputaient dans 40 cantons de la région. Mais le Front National, qualifié pour le second tour dans presque tous les cantons, est désormais bien installé, tandis qu’Unser Land réalise une belle percée. Le PS ne survit qu’à Strasbourg.

Un binôme élu dès le premier tour 

Le binôme Daniel Adrian (DVD sortant) et Bernardette Groff (UDI) est le seul à avoir gagné dès le premier tour, dans le canton de Brunstatt, dans le Haut-Rhin, avec 53,3 % des voix.

La droite en ballottage favorable dans 25 cantons 

Trois élus sortants frôlent la victoire. A Colmar 2, le binôme Brigitte Klinkert (DVD) et Eric Straumann (UMP) obtient 52,5 % des voix, mais n’atteint pas la barre de 25 % des électeurs inscrits. A Obernai également, il manque 586 voix à Nathalie Ernst et Bernard Fischer pour être élus dès le premier tour.

Le canton d’Hoenheim n’échappera pas à la droite. Le second tour opposera un binôme DVD à un binôme UMP.

Les autres binômes UMP, UDI, et DVD sont en ballottage favorable dans 25 cantons sur 40, 13 dans le Bas-Rhin et 12, dans le Haut-Rhin.

Le Front National encore en lice dans 33 cantons

Le parti de Marine Le Pen était présent dans tous les cantons alsaciens. Il est en position de se maintenir au second tour dans les 16 cantons haut-rhinois et dans 17 cantons bas-rhinois sur 20, dont deux cantons strasbourgeois. Une première.

Ses binômes candidats arrivent même en tête dans 9 cantons sur 40, dont les cantons d’Ingwiller et surtout Wittenheim, où il frôle les 40 % des suffrages.

Mais, face à des élus bien implantés, le FN ne devrait logiquement pas avoir d’élus dans les conseils départementaux le 29 mars.

Le PS, à Strasbourg seulement

Une page se tourne à Mulhouse qui n’aura plus de conseiller départemental socialiste. L’unique sortant qui se représentait, Gilbert Buttazzoni perd son siège dès le premier tour dans le canton de Mulhouse 2. Le binôme Claude Boni Da Sila et Thierry Sother, qui aspirait à la succession de Pierre Freyburger, échoue à se qualifier pour le second tour, devancé par les candidats FN et UMP.

A Strasbourg, le PS qui détient la ville depuis 2008, sauve l’honneur. Ses binômes sont en ballotage favorable dans quatre cantons sur six.

Les deux autres élus socialistes de l’Eurométropole – Raphaël Nisand à Schiltigheim et ClaudeFroehli à Illkirch-Graffenstaden sont battus.

Belle percée d’Unser Land

C’était l’une des inconnues de ce scrutin. Le parti régionaliste, qui alignait 42 candidats, réalise de bons scores lors de ces élections départementales dans les cantons ruraux. S’il n’est pas en position de se maintenir pour le second tour, les binômes Unser Land obtiennent entre 10,4 % des voix à Illkirch et 24,3 % à Saint-Louis.

 

 

 

 

22 Mar

Daniel Adrian et Bernardette Groff seuls élus dès le premier tour

Daniel Adrian (DVD) et Bernardette Groff (UDI) sont les deux seuls conseillers départementaux élus dimanche 22 mars en Alsace.

Ils partaient favoris de cette élection départementale et l’emportent avec 53,35 % des voix. Ils devancent FN qui a obtenu 34,0 % et le PS 12,5 %, dans l’un des cantons les moins disputés d’Alsace, avec seulement trois binômes en lice.

Daniel Adrian, maire de Landser, était conseiller général sortant de l’ancien canton de Sierentz. Il va entamer son deuxième mandat dans ce nouveau canton de Brunstatt

Bernardette Groff, maire UDI de Brunstatt, est aussi vice-présidente de la M2A.