Ce mardi 20 août vers 7h30, elle s’apprête à traître une vache baptisée « Meringue ». Mais l’animal possède une particularité génétique : le bovin possède 5 trayons (extrémité du pis) au lieu de 4. L’éleveuse se demande alors si le robot de traite est adapté.
Trouvant la situation cocasse, Marie-Amélie Viargues prend une photo et la post sur Twitter avec le commentaire « Première traite pour Meringue. Elle va être facile à reconnaître celle là. Ça passe au robot« .
Première traite pour Meringue…
Elle va être facile à reconnaître celle là !!!😲
Ça passe au robot @agrikol ??? pic.twitter.com/4UuGvKfPKu
— MarieAmélie Viargues (@MarieViargues) 20 août 2019
Mais pour certains internautes, la photo est masquée et remplacée par le message « Le contenu de ce média est susceptible d’être sensible« .
Par contre…@TwitterFrance …en quoi le pis d’une vache peut être un contenu offensant ??? On peut voir des images beaucoup plus choquantes sur Twitter…j’cromprends pas tout là !!!🙄🤯😵 pic.twitter.com/hdT9JBBhQX
— MarieAmélie Viargues (@MarieViargues) 20 août 2019
En effet, le média est masqué automatiquement par Twitter pour les utilisateurs qui ont décoché l’option « Afficher les médias qui peuvent comporter des contenus offensants » dans les paramètres. Il suffit donc de cocher à nouveau pour faire réapparaître les pis.
La mésaventure a fait réagir plusieurs internautes dénonçant une « censure de la nature ».
Pourquoi l’algorithme de l’oiseau bleu estime que la mamelle d’une vache est un contenu choquant ? Pour le moment, impossible de répondre à cette question. La lecture de la politique de Twitter en matière de médias sensibles n’apporte pas d’autres explications. Même si l’anatomie du pis de vache peut faire penser à certains mammifères…
Une attaque informatique nationale a visé, ce samedi 10 août, les 120 cliniques et hôpitaux privés du groupe Ramsay, selon France 3 Marseille.
La cyberattaque a ainsi touché 2 cliniques de l’agglomération toulousaine : l’Union et Marquisat situées sur la commune de Saint-Jean. Une information confirmée par la direction. La situation devrait revenir à la normale d’ici le 16 août.
Cependant, les 3 établissements toulousains du groupe Capio, acquis par Ramsay en février 2019, ne sont pas concernés. « Ils n’avaient pas encore basculé sur notre système informatique » précise le siège. Il s’agit des cliniques de Quint-Fonsegrives (Croix du Sud), de Beaupuy et de Cornebarrieu (Cèdres).
L’attaque malveillante a bloqué la messagerie et les applications-métiers forçant les employés à « revenir au papier, au crayon pour gérer les plannings » déclare la direction de Ramsay. « Mais nous sommes certains qu’aucune donnée n’a été volée« .
Le groupe de santé, leader français de l’hospitalisation privée, a souhaité se montrer rassurant : « La continuité et la sécurité des soins n’ont pas été affectées » a-t-elle affirmée.
Ce n’est pas la première fois que des hôpitaux français sont la cible de cyber-délinquants. En mars 2019, 600 ordinateurs du CHU de Montpellier ont été infectés. D’autres attaques ont lieu à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) et Condrieu (Rhône) depuis le début de l’année. Un phénomène qui inquiète le Gouvernement.
Née à Toulouse, cette nouvelle application vous localise un foot près de chez vous. En quelques clics, le joueur amateur peut rejoindre un match ou trouver des partenaires. Entièrement gratuite, il s’adresse aux 5 millions de Français passionnés de football.
« Sous la forme de mini événements, l’application Versus Football vous indique l’ensemble des parties de foot prêtes à être jouées dans votre ville » explique Hugo Fernandes, l’un des trois concepteurs.
Concrètement, l’application propose en temps réel les différents foots disponibles près de chez vous. « Il vous suffit alors de cliquer sur « participer » pour s’inscrire à un foot« . Tous les joueurs ont accès à la liste des participants. Ces derniers peuvent communiquer entre eux avant et après la rencontre grâce à une messagerie intégrée.
Versus offre également la possibilité d’organiser sa propre partie. Il suffit de sectionner l’un des 13.000 terrains extérieurs en accès libre en France (dont 130 à Toulouse) avant de diffuser l’annonce.
« De la même manière qu’on ouvre Uber pour trouver un chauffeur on ouvrirait Versus pour trouver une partie de foot » précise Hugo Fernandes
La plateforme vise les 5 millions de Français qui déclarent jouer au football de manière autonome, sans licence et sans club selon les statiques de la Fédération Française de Football.
« La vision de base de Versus Football c’est de développer le football amateur mais aussi et surtout de faire jouer des gens à priori différents, d’origine différentes, de milieu sociaux différents et également de sexes différents » précise Romain Boberiether, le second fondateur.
Versus a été imaginé par 3 jeunes Toulousains. Hugo Fernandes, âgé de 21 ans, est actuellement en master 1 stratégie à la Toulouse School of Management. Son ami, Romain Boberiether étudie à l’IFAG de Toulouse, une école spécialisée dans entrepreneuriat. Ils ont été ensuite rejoints par Matthias Hammel, un ingénieur réseau passé chez Orange.
Leur startup est aujourd’hui accompagnée par Ikigai Space, un incubateur de startup basé à Toulouse.
Disponible depuis le 1er mai 2019, Versus Football revendique plus de 1400 utilisateurs.
La location de piscines entre particuliers est en plein boom en France. Plusieurs plateformes se sont lancées sur ce créneau mais aujourd’hui en 2019, deux startups dominent le marché national : Swimmy et le Toulousain, « Louer une piscine ».
Depuis l’été 2017, la location de piscines entre particuliers séduit de plus en plus.
Comme sur Airbnb, les propriétaires de piscines et de spas proposent leur plan d’eau pour quelques heures. Un bon moyen pour rencontrer du monde tout en réduisant le coût d’entretien du bassin. Du côté des baigneurs, il suffit de réserver directement en ligne pour se rafraîchir et profiter éventuellement d’un jardin privé.
Plusieurs plateformes se sont lancées sur ce créneau mais, aujourd’hui en 2019, deux startups dominent le marché national.
Pionnier du secteur, Swimmy est le leader français. La jeune pousse créée par Raphaëlle de Monteynard, revendique 32.000 utilisateurs et plus de 1200 lieux de baignades.
Juste derrière se trouve « Louer une piscine » né à Toulouse en août 2017 grâce à Arnaud Biehler et Laura Strelezki.
Très vite, le site toulousain rencontre le succès, notamment grâce à des tarifs de groupe (et non individuels).
Aujourd’hui, Louer une piscine cartonne. « 100.000 visites durant les 30 derniers jours. C’est 10 fois plus que l’an dernier » affirme Laura Strelezki. Un pic de fréquentation qui permet à la jeune pousse de proposer 500 piscines aux « 9000 baigneurs » de l’application. « Actuellement, nous avons enregistré plus de 2000 réservation » complète la co-fondatrice.
La location de piscines privées est devenue un filon économique pour les plateformes et pour les propriétaires. Les tarifs varient de 10 à 30 € par personne et les commissions vont de 10 % à 20% selon les deux acteurs du marché. Cela offre une belle marge financière aux loueurs.
Le Airbnb des piscines privées devrait continuer à progresser. La France compte 1,6 millions de bassins privés. Et 1 français sur 4 rêve d’avoir une piscine selon un sondage de la Fédération des Professionnels de la Piscine et du spa (FPP).
Pour promouvoir son sport méconnu, un Toulousain a eu l’idée de réaliser une petit tuto sur YouTube. Aujourd’hui, sa vidéo sur le Flag Football est utilisée en référence par de nombreux clubs français mais aussi par des fédérations européennes.
Match de Flag à Toulouse (crédits : Clément Bordes)
Le Flag Football, Késaco ?
Ce sport est une variante du football américain o* les plaquages sont remplacés par l’arrachage de bandes de tissus (dit flag) accrochées à la ceinture des joueurs. Pour le reste des règles, il suffit de regarder le tuto ludique, réalisé par Cédric Serres, un Toulousain passionné par ce nouveau sport.
Réalisée durant l’été 2018, le but de cette animation graphique est de ‘promouvoir et donner de la visibilité a un des rares sport collectif mixte » explique Cédric Serres. Un objectif qui commence à se concrétiser.
Une vidéo utilisée par les fédérations anglaises et hollandaises
« La petite vidéo fait son bout de chemin avec quasi 2500 vues sur Youtube. Bon nombre de club l’utilisent en référence » affirme le Toulousain.
Puis, « j’ai été contacté en décembre 2018 par la Fédération Néerlandaise de Foot Us me demandant la traduction en Hollandais pour l’utiliser à des fins pédagogiques« . Suivra la Fédération Anglaise en juin 2019. La version britannique a déjà visionnée plus de 9000 fois.
Si la vidéo vous donne envie d’essayer le Flag football, il existe 5 clubs en Midi-Pyrénées. Trois à Toulouse, un à Leguevin (Haute-Garonne) et un dernier à Albi.
Elles se sont fait une place dans une communauté d’homme. Entre YouTube, Fitness et musculation, ces influenceuses transforment leurs différences en force. Rencontres et décryptage.
Des stars féminines, qui malgré une percée remarquée, ne battent pas le record de popularité de leurs homologues masculins sur YouTube. Un fait que l’on explique en comparant le nombre d’abonnés sur les chaînes d’hommes ou de femmes sur YouTube d’une manière générale. Par exemple le premier youtubeur toutes catégories confondues en France compte 13 millions d’abonnés alors que la première youtubeuse totalise 4 millions d’abonnés. Les youtubeuses fitness n’échappent pas à la règle : 6 millions d’abonnés pour le premier youtubeur fitness Tibo Inshape et 1.4 million d’abonnés pour la première youtubeuse fitness, Jujufitcats.
Inhibition et a priori
Si la musculation est moins populaire chez les femmes, pour Jujufitcats c’est une question d’a priori : « La musculation est avant tout considérée comme un sport masculin, alors on aurait tendance à faire plus confiance à un homme qu’à une femme pour délivrer des conseils sur ce sport« .
Pour Christine Mennesson, spécialiste de la construction du genre dans le sport à l’université Paul Sabatier de Toulouse, la musculation est réservée aux hommes car synonyme de virilité alors que les femmes sont plus orientées vers la danse ou la gymnastique pour affiner leur corps. C’est la société qui est stéréotypée, comme la couleur bleu représente les garçons et le rose les filles.
C’est une bipartition des sexes qui se ressent au sein même d’une salle de sport. Selon Fabrice, le manager de la salle Espace Forme à Muret, les cours collectifs sont fréquentés aux 2/3 par des femmes. Pour Movida c’est le même constat, les plateaux de musculation sont composés à plus de 70% d’hommes.
Un phénomène qui se traduit également au travers des vidéos des youtubeuses. Leurs conseils en musculation sont moins populaires que ceux des hommes.
Pour Julien, un abonné et adhérent de la salle de sport Movida, cette hétérogénéité vis-à-vis de ce sport s’explique aussi par « une vision de la société qui a toujours donnée une place forte au sexe masculin, ce qui a engendré une inhibition de la parole des femmes. C’est cette vision encore sexuée et patriarcale qui formate encore les mentalités de nos jours« . Cette inhibition se traduit par la peur des plateaux de musculation en salle…Peur du jugement physique, peur du ridicule, peur d’être comparé en fonction des capacités physiques…
Et c’est sur cet aspect-là que travaillent les youtubeuses. En montrant leurs corps de femmes athlétiques, elles participent à la désinhibition du sexe féminin dans les salles de sport.
Le physique, un atout pour une Youtubeuse fitness
Toutes n’ont pas le même ressenti. Selon Caroline CLN (youtubeuse Fitness de Castres suivie par 96.000 abonnés), être une femme est atout de taille. « Ma communauté est majoritairement masculine, et je pense qu’il est plus facile pour une femme de s’imposer dans le milieu du fitness et en particulier sur les réseaux sociaux » affirme-t-elle.
Le physique, un atout pour des youtubeuses fitness. Elles représentent une femme désinhibée avec un corps musclé, plaisant à regarder pour certain mais aussi décomplexant pour certaines femmes. Elles constituent un exemple et cela permet aux femmes de se montrer à la salle en brassière ou en legging moulant.
Ces youtubeuses prouvent que musculation et féminité sont compatibles. A la différence, les hommes prennent beaucoup plus de muscle ce qui rend leur masculinité plus imposante. « Ça peut nous donner confiance en nous, montrer que les femmes aussi font de la musculation et pas seulement les hommes. Que tu peux être féminine aussi en faisant du sport et enlever cette idée de « tu serais une camionneuse » nous dit Laura, une abonnée qui pratique la musculation en salle.
Grâce aux femmes, ce sport dépasse ne se limite plus à la force et à la prise masse musculaire. « On ne peut pas comparer les performances entre un homme et une femme, mais un homme peut toujours utiliser sa force pour compenser sur un exercice de cross fit par exemple, alors qu’une femme doit se perfectionner dans la technique pour rivaliser » nous dit Jujufitcats.
Du virtuel au réel, encourager à la pratique du sport
Les youtubeuses renvoient un message de motivation et d’encouragement à une communauté de femmes et d’hommes étrangers aux salles de sport.
La youtubeuse Jujufitcats :
Pour Caroline CLN, le but est aussi « d’inspirer les femmes, de les pousser à se prendre en main et de les motiver » (..). « Quand j’ai commencé à la salle je me trouvais ridicule » nous dit-elle en souriant. La Tarnaise cherche désormais à élargir sa communauté féminine sur YouTube
A travers leurs chaînes, elles inspirent des femmes mais aussi des hommes qui ne se sentaient pas à leur place dans ce milieu. C’est là que réside la force d’une youtubeuse fitness. Elles rendent la discipline accessible à tous. YouTube participe à relayer leurs messages et à rendre ce sport plus populaire.
Selon Fabrice, le manager de la salle Espace Forme à Muret, il y a de plus en plus de jeunes femmes sur les plateaux de musculation grâce aux influenceuses. Elles ont donc un impact direct et positif dans les salles de sport, auprès des hommes comme des femmes.
Depuis quelques jours, un nouveau défi écolo est apparu sur les réseaux sociaux, le #FillTheBottle (remplir une bouteille).
Le principe est simple. Il suffit de ramasser tous les mégots de cigarette retrouvés par terre et les mettre dans une bouteille. Puis, la prendre en photo et partager sur Twitter, Facebook ou Instagram.
Un nouveau challenge qui a séduit les internautes de Toulouse. Pour le moment, l’un des plus actifs est Jonnhy Dunal, un commerçant du centre-ville.
♻️ Fait ! 40′ pour relever le défi #FillTheBottle de Saint-Etienne au Grand rond. 40′ pour mesurer le manque de civisme dans les rues de #Toulouse. Un mégot dans le caniveau, c’est un mégot dans la Garonne. Prêt à remplir ta bouteille avant la fin de l’été ? pic.twitter.com/llYi1kZOFt
A chaque récolte, la bouteille se remplit en moins d’une heure. Une situation qui laisse perplexe sur la propreté des rues et l’incivilité de certains fumeurs.
En attendant d’autres photos de chasse aux mégots, Jonnhy Dunal appelle les Toulousains à participer à une ceuillette géante, ce dimanche 1er septembre à 16h00.
Avec plus de 100.000 abonnés sur les réseaux sociaux, le compte « Météo Pyrénées » est un succès. Mais pourquoi suivre une page qui parle de montagne et de prévisions météorologiques ? En voici 4 bonnes raisons.
Au-delà des prévisions météo, « Météo Pyrénées » invite les internautes à (re)découvrir la beauté des paysages pyrénéens. Un voyage en photo qui va du Pays Basque à la Catalogne en passant par l’Andorre, l’Espagne et les Hautes-Pyrénées. A contempler sans modération…
🌅🙌PIC
Hier matin,
La journée devrait rester nuageuse avec des pluies orageuses ce matin.
🔥🔥👉Dès demain grand soleil☀️le four saharien devrait se diriger vers nous à partir de dimanche avec une longue période de vent du sud
📷 @jf_rechoulet #pyrenees#hautespyreneespic.twitter.com/6M3PtXnb8W
Fournir une météo complète sur l’ensemble du massif. C’est l’objectif de « Météo Pyrénées ».
« Le postulat de départ était de fournir aux usagers et visiteurs de la chaîne des prévisions météo accessibles à tous et surtout unifiées quelque ce soit le pays, la région ou le département. Notre chaîne est partagée entre trois pays ce qui complique singulièrement les éventuelles synthèses pour les institutionnels » explique Christophe Dedieu, l’un des 3 fondateurs.
Chaque jour, l’équipe de Météo Pyrénées délivre leurs prévisions sur Twitter, Facebook et Instagram, à partir des données en Open Data de Météo France. Parallèlement, le site web propose un réseau de webcams et un service Inforoute unifié sur l’Espagne, l’Andorre et la France. Unique sur Internet.
3Pour voir (immédiatement) les premiers flocons de neige…
C’est la principale force de Météo Pyrénées : les observations de phénomènes météorologiques telles que l’orage ou la neige.
« L’activité de la page s’est peu à peu modifiée pour s’adapter aux attentes. (..) Les observations météo via les images puis les vidéos que nous envoyaient les abonnés ont pris peu à peu une large place sur les publications » raconte Christophe Dedieu.
« Nous essayons d’être en évolution constante pour coller le plus possible au terrain, le plus réactif possible sur les gros épisodes de neige, d’orages ou encore d’inondations. Le but étant d’informer au plus vite via l’image les publics qui nous suivent » poursuit-il.
Aujourd’hui, ces observations météo font régulièrement le buzz, notamment sur Instagram. « Le hastag #meteopyrenees recense aujourd’hui près de 5000 publications sur Instagram » précisent les administrateurs de la page. Si bien que Météo Pyrénées est devenu « la 1ere page météo nationale sur Instagram, devant les pros, et la 2ème page météo du grand sud français« .
4Pour soutenir une équipe de bénévole
Entièrement gratuit et sans publicité, Météo Pyrénées est géré par 3 administrateurs bénévoles basés à Belesta en Ariège (Xavier), à Tarbes dans les hautes-Pyrénées (Eric Castaings) et à Pau dans les Pyrénées-Atlantiques (Christophe Dedieu). Les 3 amis sont également des passionnés de météo, de randonnées et de ski.
Ce trio est aussi accompagné par « des correspondants un peu partout, occasionnels ou réguliers » déclarent-ils. « Et puis il y a les gens qui nous envoient beaucoup d’observations en images ou vidéos« .
Aujourd’hui, leur page est un vrai succès en l’espace de 4 ans. « C’est plus de 100.000 abonnés dont 70.000 sur Facebook, 9000 sur Twitter et près de 25.000 sur Instagram » revendique Christophe Dedieu. A découvrir immédiatement sur :
« Traumapsyinfo » accompagne les personnes victimes de stress post-traumatique et leurs familles. Unique en France, l’application propose des informations, un annuaire de professionnels et des exercices de relaxation. Elle a été inventée par un chercheur de l’université Jean Jaurès de Toulouse.
Lorsqu’une personne est victime d’un attentat, d’un drame de la route ou d’une agression sexuelle, le stress post-traumatique (SPT) est la pathologie la plus fréquente. Elle peut durer des années. La preuve avec le cas de Guillaume Valette, rescapé du Bataclan en 2015 avant de se suicider 2 ans plus tard.
« Le stress post-traumatique désigne un type de trouble anxieux sévère lié à une expérience vécue comme traumatisante avec une confrontation à des idées de mort. C’est une réaction psychologique consécutive à une situation durant laquelle l’intégrité physique ou psychologique du patient ou celle de son entourage, a été menacée ou effectivement atteinte » explique Nicolas Cazenave. « Notamment en cas de torture, viol, accident grave, mort violente, maltraitance, agression, maladie grave, guerre, attentat etc.« .
Ce Toulousain est un spécialiste du SPT. Maître de conférence à l’université Jean Jaurès de Toulouse, il a également participé au suivi psychologique des victimes des attentats du Bataclan, de Nice, de Barcelone ou de Trèbes dans l’Aude.
Au fil des années, Nicolas Cazenave a pu constater un défaut dans la continuité de la prise en charge des victimes de stress post-traumatique.
C’est ainsi qu’il a imaginé l’application « Traumapsyinfo »
Elle « offre aux victimes et à leurs familles un accompagnement virtuel pour les accompagner dans leur guérison » raconte-t-il.
Entièrement gratuite, Traumapsyinfo propose d’abord une documentation vulgarisée sur cette pathologie afin d’éduquer et « de lutter contre la désinformation« . L’application contient également, des exercices de relaxation et de méditation afin de gérer son stress. Enfin, l’outil répertorie les événements liés à cette thématique et les professionnels de santé à proximité.
« L’application a le rôle d’accompagnement et de mise en relation. Mais elle ne remplace pas la consultation avec un psychologue ou psychiatre » insiste Nicolas Cazenave.
Traumapsyinfo s’adresse aussi aux professionnels de secours qui « ne sont pas assez formés à cette prise en charge » estime-t-il.
Unique en France, l’application a été conçue avec l’aide des étudiants de l’IUT informatique de Blagnac. Traumapsyinfo est pour le moment disponible sur Google Play mais une version pour Apple est en cours développement.
Spécialisée dans la veille stratégique grâce à l’intelligence artificielle, la start-up GEOTREND annonce ce mardi 4 juillet, sa première levée de fonds de 1,3 million d’euros. L’avenir de la jeune pousse s’annonce prometteur. Plusieurs groupes mondiaux dont l’Oréal, Total ou Airbus en sont déjà persuadés.
Un an seulement après sa création en mai 2018, la startup GEOTREND vient de boucler sa première augmentation de capital de 1,3 million d’euros.
Ce tour de table a été réalisé auprès du fonds IRDI SORIDEC, Bpifrance et des Business Angels, les sociétés ALSO et ABI Capital.
Cette somme va permettre à la jeune pousse de Toulouse de renforcer ses effectifs, qui vont passer de 10 à 20 collaborateurs d’ici 2020.
GEOTREND optimise la veille stratégique sur Internet grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle.
« Notre solution sonde le web à partir de simples mots-clés, analyse et cartographie en seulement quelques minutes le contenu textuel de milliers de pages disponibles sur Internet » explique Thomas Binant, co-fondateur. Instantanément utilisable et sans aucune configuration, « elle divise le temps de recherche par 8 (..) et permet d’apporter une vision globale, rapide et interactive de n’importe quel marché« .
« Cette première levée de fonds constitue une avancée très significative vers le développement rapide de notre solution » poursuit Thomas Binant.
20 grands groupes dont L’Oréal,Total, Airbus et Saint-Gobain, font d’ores et déjà confiance à la pépite toulousaine.
« GEOTREND devrait dépasser 500 000 euros pour sa première année pleine de commercialisation » espèrent les 2 fondateurs.
La startup a été imaginée par deux Toulousains : Thomas Binant (37 ans) et Grégoire Sigel (37 ans). Anciens ingénieurs chez Airbus Defence and Space, ils mettent au point dans leur garage pendant l‘année 2016, une technologie disruptive rendant ludique et efficace la recherche et la compréhension des informations stratégiques.
Après être passée par le BizLab d’Airbus et l’incubateur de startups toulousain Nubbo, GEOTREND sera prochainement accompagnée par le Village By CA de Toulouse.